Les Nord-Irlandais sont de retour avec leur 5ème album à la pochette 70’s psycho-rock’n roll. Douze chansons qui marquent un retour aux sources pour le groupe. Une nouvelle fois signé sur Napalm Records, THE ANSWER ne fait ni du gothic metal, ni du death metal. Il s’est fait plaisir et envoie du bon gros hard rock comme on aime, avec différentes ambiances sonores. Secoue ta tête, tape du pied et laisse faire le reste serait le résumé comportemental à l’écoute de « Raise A Little Hell »…
Intro à la basse, riff bien hard’n'roll, une voix de dingue, « Long Live The Renegades » est entrainante du couplet au refrain, du refrain au final ! Un bon titre taillé pour la scène. « The Other Side » a des réminiscences AEROSMITHiennes dans son intro qui fait un peu penser au début à « Livin’ On The Edge » de la bande à Steven Tyler, puis part sur un bon gros riff seventies avec de belles mélodies accrocheuses. La voix de Cormac Neeson est envoutante, un très grand chanteur pour ce style de hard rock. Le titre suivant « Aristocrat » est un tribute à LED ZEPPELIN dans sa structure musicale et vocale avec cette touche rock’n'roll des Irlandais. Ce solo d’harmonica introduisant celui de guitare est absolument énorme. « Cigarettes And Regret » est un mid-tempo rock mêlant l’électrique à l’acoustique avec un soupçon de lignes de wah wah sur la partie lead. Le travail de batterie est rythmiquement parfait. Ca tape à fond et en profondeur sur les temps ! Remarque valable pour tout l’album d’ailleurs. Les "derniers jours de l’été" est la thématique du titre suivant. La basse saturée, le rythme est tribal, du bon stoner joyeux revisité. C’est lent et hypnotisant. Un peu psycho, un peu torturé ! Parfait. « Strange Kinda’ Nothing » est une superbe chanson, avec ses lignes acoustiques, sa mélodie mélancolique. Les échos de guitare électrique à la U2 résonnent avec la section basse/batterie et la voix de Cormac Neeson est magique. Un hit calibré pour les radios rock des bandes FM et numériques terrestres. Sa version live devrait être un joli moment !
Dédicace à AC/DC old school et à Bon Scott avec « I Am What I Am », du bon hard rock, rien à dire. L’impression de déjà entendu n’enlève en rien la qualité du titre et l’induction du headbanging couplé aux trémulations de l’une de vos 2 jambes. « Whiplash » est un bon up-tempo bien rock. Un titre qui se démarque de l’ensemble de l’album sans dénaturer son homogénéité. Le couple guitare/basse est fusionnel. Changement de registre avec le mid-tempo « Gone Too Long » plus aérien, plus rock mainstream. Cormac s’excuse dans ce titre de certains trucs qu’il aurait fait, comme une absence trop longue. L’émotion dégagée dans ce titre rappelle certains titres de Mr BIG. Ambiance bar avec de la fumée de tabac, du whisky et de la bière qui coulent à flot, mélange de titres soul des 70s, de BLACK CROWES et de rock à la AEROSMITH première période, le refrain est entêtant et le titre est bien groovy ! « I Am Cured » est dans la veine seventies de l’album. L’album se termine sur le titre de l’album. Un mid-tempo hallucinogène, qui vous emporte dans un tourbillon sonore addictif. La dualité guitare/harmonica fonctionne encore à merveille, l’ensemble sonore aussi.
Si vous appréciez le bon hard rock, achetez ou téléchargez légalement « Raise A Little Hell ». Vous ne serez pas déçu !
Dans ma Play list : tout l’album sauf « I Am Cured ».