14 octobre 2015, 14:06

Glenn Hughes @ Riom (La Puce à l'Oreille)

Blogger : Rama
par Rama

Voilà déjà un bon moment que cette date du 14 octobre 2015 est inscrite dans mon agenda concerts. Car il faut bien le dire, la venue de “The Voice of Rock” en Auvergne est un sacré événement, d’autant, excusez du peu, que c’est Doug Aldrich qui l’accompagne.
D’une capacité limitée, La Puce à l’Oreille affiche donc complet pour ce rendez-vous prometteur. Le power-trio d’exception complété par Pontus Engborg débute son set avec “Stormbringer”.

La première impression est bonne sur ce premier titre éponyme du Pourpre Profond. Le trio semble en forme et l’alchimie prend de suite. Le voyage dans le temps commence puisqu’après ce morceau de 1974, Glenn Hughes propose un titre issu de sa carrière solo datant de 2005 : “Orion”. Il en sera ainsi durant les deux heures qui vont suivre puisque la set-list retrace la discographie, longue comme le bras, de Hughes de 1970 à 2010. Vocalement, le bonhomme est assez bluffant car malgré le temps, il a conservé une incroyable capacité à monter très haut dans les aigus et cette tessiture vocale si caractéristique qui a participé à sa réputation.
Dommage cependant que Hughes ait tendance à en abuser comme sur “Mistreated” (plus de 10 mn) où ça tourne à la démonstration poussive. En revanche, à la basse, c’est le sans-faute : ça groove grave !

Côté guitare, Doug Aldrich, toujours au top, amène une relative modernité aux titres les moins récents : “Way Back To The Bone”, “Touch My Life” (qui sera dédié à Mel Galley), “Sail Away” et bien sûr l’énorme “Burn”.
Une fraîcheur bien sentie mais qui peut cependant froisser les plus puristes. On ne pourra cependant pas lui reprocher d’avoir une classe folle. Si Glenn Hughes prend régulièrement la parole pour présenter les titres et retracer l’histoire, il se fera aussi ce soir porteur d’un message un brin simpliste face à la morosité ambiante, répétant à plusieurs reprises : « Music is the healer »…

A mi-set, Doug Aldrich est à l’honneur avec une de ses compos période WHITESNAKE, “Good To Be Bad”. Pour moi, qui regrette encore qu’il ait quitté Coverdale, ce sera le point d’orgue de la soirée. Si les deux instruments à cordes sont bien représentés, Pontus Engborg livre également un solo de plus de trois minutes démontrant l’étendue de son talent. Après quatre titres de DEEP PURPLE, autant de Glenn Hughes, deux de TRAPEZE, deux de BLACK COUNTRY COMMUNION, un de WHITESNAKE et de multiples soli, les trois musiciens saluent une audience conquise. Le mot de la fin sera bien sûr pour The Voice of Rock qui, visiblement satisfait, nous promettra de revenir courant 2016, avant de conclure : « Don’t forget : music is the healer »


Photos © Hard Force / Laurent Reymond - DR


Blogger : Rama
Au sujet de l'auteur
Rama
Passionné par la scène metal, il écume les salles de concerts hexagonales depuis 1990. Afin de partager ses expériences live avec le plus grand nombre, il fonde en 2007 le site spécialisé Riff On Stage. C’est par ce biais qu’il entre en contact avec HARD FORCE et intègre l’équipe en 2012.
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