13 mars 2016, 14:02

LIONHEART

"Love Don't Live Here"

Blogger : Pedro
par Pedro
Album : Love Don't Live Here

Mon premier contact avec la musique de LIONHEART remonte à une nuit d’insomnie, l’été dernier : en tentant de retrouver les bras de Morphée, je zappe et tombe par hasard sur une diffusion d’un de leurs concerts. Au bout de 10 minutes (quand même), je passe mon chemin, pas du tout convaincu par la prestation délivrée. Rien qui vienne me titiller les oreilles, bien que celles-ci ne soient pas hermétiques au hardcore.
Fin 2015, une nouvelle vidéo du groupe est relayée par votre site préféré pour le morceau « Pain », en prélude à son album «Love Don’t Live Here».
Comme je suis un bon follower, je clique pour visionner et là... Pan ! Je me prends un direct en pleine tête : très gros son, rythmique taillée à la serpe, chant surpuissant ! Où est donc passé le groupe brouillon que j’avais zappé quelques mois auparavant ?
Ma curiosité piquée au vif, j'attends donc la sortie de ce quatrième album pour voir si l'intérêt se confirme.
En 11 rounds, LIONHEART est bien décidé à vous mettre KO avant le compte final. Dès le premier titre, vous êtes dans les cordes. L’album alterne des morceaux purement hardcore («Pain», «Still») à d’autres plus influencés par le punk (« Keep Talking »), en allant même chasser sur les terres de BODYCOUNT avec le titre « Dead Wrong ».
Cette débauche d’énergie et de puissance est servie par une production carrée, irréprochable. LIONHEART délivre un album, puissant, compact : une section rythmique très présente, des lignes de basse entêtantes, une double grosse caisse bien claire, des guitares dont les riffs cherchent à tout prix à vous coller au mur !
Et en première ligne, le chanteur, Rob Watson, vous fait entrer dans le crâne ses lyrics chargés à la testostérone.
LIONHEART réalise, avec cet album, la synthèse de ses influences, nées dans la Bay Area : à la croisée du hardcore et du thrash, on y retrouve ça et là des références à ANTHRAX, SLAYER voire MACHINE HEAD. Cet album déploie des titres taillés pour la scène, comme « Pain » ou la chanson titre « Love Don’t Live Here », dont le refrain fera assurément hurler le pit. En tout cas, j’y serai pour le vérifier...

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