HOLLYWOOD MONSTERS, le groupe de Stéphane Honde et du batteur Vinny Appice qui joue sur presque tous les titres, revient avec un nouvel album intitulé « Capture The Sun » chez Deadline Music/Cleopatra Records en CD et en téléchargement dans le monde entier sur iTunes, Amazon, Bandcamp... « C’est un concept album qui évoque les tourments de notre société », précise Honde. Pour ce nouvel album, le guitariste français s’est une nouvelle fois entouré d’une pléiade de guests (1).
La pochette est le fruit du travail de KS Pâfductifi.
Cet hiver, Stéphane Honde a aussi porté le projet Heroes-United (Artists) Against Terrorism réunissant une dream-team de musiciens hard-rock pour reprendre "Heroes", la chanson de David Bowie, dont tous les bénéfices ont été versés à l’Association Française des Victimes du Terrorisme (AFVT). Comme pour le précédent CD (« Big Trouble » sorti en 2014) Stéphane Honde assure le plus gros du travail : écriture, chant, guitare, basse, clavier. Il a aussi enregistré et mixé les titres de « Capture The Sun » (Cf. interview).
Le titre "Evilution", qui est déjà dans les tuyaux depuis plusieurs mois, déboule dans nos lecteurs de CD après l’intro "Mysteries Of Life". Sur cette chanson puissante, Stéphane Honde est entouré de Neil Murray à la basse, Tracy G. pour la guitare et Darren Crisp au chant. En moins de 3 minutes, les choses sont bouclées. Les échanges costauds entre les deux chanteurs apportent un plus à ce titre rapide, limite punk. Idéal pour démarrer un album.
Pascal Mulot s’empare de la basse pour "Always Crashing The Same Car" qui démarre sur quelques notes dignes de Jimi Hendrix pour évoluer ensuite sur un mid-tempo bienvenu. Voilà « Capture The Sun » sur de bons rails.
Jenny Haan et Danko Jones sont au chant pour "It's A Lie" tandis que Tim Bogert tient la basse. Ce n’est pas non plus du gros hard rock qui tache, mais le son moderne lui donne une couleur très actuelle. On aime beaucoup.
Premier moment calme de l’album avec "Waiting" ballade sur laquelle Alessandro Bertoni pose ses notes de claviers mélodiques. Stéphane Honde tisse un solo classieux.
"Don’t Let It Happen" est un instrumental cool avec des voix off en arrière-plan, genre breaking news. Un interlude bienvenu sur lequel Honde laisse sa guitare pour le piano.
"Another Day In Grey Part II" arrive en écho de la phase 1 enregistrée sur le premier album « Big Trouble ». Titre up-tempo qui est parfait pour faire des bornes lorsque vous avez encore 12 points sur votre permis… Je me suis surpris à le siffler sous la douche !
Les USA commencent à déteindre sur Stéphane Honde sur "Everything Is Gonna Be Alright"... C’est un très bon morceau de hard rock mélodique enjoué et agréable aux oreilles.
Avec "Dreams" et "King For A Day" (Andreas Jonhasson à la batterie), HOLLYWOOD MONSTERS balance deux ballades à la suite.
"Capture The Sun", avec Jenny Haan et Darren Crisp au chant, Tony Franklin à la basse et Craig Goldy à la guitare rythmique. Ce beau monde s’éclate sur ce titre rapide qui n’est pas sans rappeler RAINBOW (je trouve). L’album se termine sur deux reprises : "Sweet Thing / Candidate / Sweet Thing" de David Bowie présente sur l’album « Diamond Dogs » et "Fool For The Loving" de WHITESNAKE, avec Eric Lebailly à la batterie.
Au final, « Capture The Sun » est très bon et beau. Stéphane Honde démontre qu’il est un sacré chanteur en plus d’être un compositeur doué et un guitariste de premier plan. Le musicien a mis tout son cœur dans ce second album. Reste plus qu’à le voir sur scène entouré de quelques-uns des invités de l’album… Stéphane Honde y travaille ainsi que sur la suite de ce « Capture The Sun » réussi.
(1) Darren Crisp (AGE OF LIBERTY), Danko Jones, Neil Murray (WHITESNAKE, Michael Schenker), Vinny Appice (DIO, BLACK SABBATH), Jenny Haan (BABE RUTH), Andreas Jonhasson (HAMMERFALL, Yngwie Malmsteen…), Tracy G. (DIO), Pascal Mulot (Patrick Rondat, SATAN JOKERS, Steve Vai), Tim Bogert (VANILLA FUDGE), Alessandro Bertoni, Tony Franklin (WHITESNAKE, THE FIRM, QUIET RIOT), Craig Goldy (DIO, GIUFFRIA, ROUGH CUTT) et Eric Lebailly (ADAGIO, Louis Bertignac).
