30 juillet 2017, 16:54

DIRKSCHNEIDER

• "Live - Back To The Roots - Accepted!"

Voici la chronique d'un type de 64 balais qui, vingt ans après avoir quitté son groupe d'origine pour la seconde fois, a décidé de reprendre sur scène tous les standards dudit groupe, lequel, malgré quelques albums d'excellente facture, peine à retrouver sa splendeur d'antan. Bien sûr, dit comme ça, ce n'est pas très sexy. Mais bon. Si nous en étions rendus à nous intéresser qu'à des choses sexy, nous... J'arrête là. Cette chronique, celles et ceux qui l'ont lue il y a dix mois l'auront certainement reconnue. Certes, si j'avais voulu procéder comme Udo, ou plutôt son label AFM Records car je doute fort que le gnome de Wuppertal soit à l'initiative de ce disque, je l'aurais à nouveau mise en ligne dans son intégralité.

Mais voilà, j'ai des principes ! Ça n'aide pas forcément dans ce monde épris de justice et d'équité (c'est de l'humour, hein !), je suis bien d'accord avec vous, mais au moins, ça me permet d'avoir l'esprit tranquille. Car enfin, comment certains peuvent-ils encore se regarder dans une glace en mettant deux fois sur le marché (désolé pour le terme mais je me suis endormi devant BFMWC hier soir !) le même CD en l'espace de dix mois ? Ha ! Excusez-moi ! On me signale dans l'oreillette que deux titres ont été ajoutés â ce « Live - Back To The Roots - Accepted! » par rapport à son prédécesseur : un en guise d'outro, “I Give As Good As I Get”, diffusé sur bande (si, si ! Je vous jure !) et une reprise de Claude François (trop souvent attribuée à Frank Sinatra), "My Way”, en version orchestrale. Et puis, quoi ? Qu'un DVD l'accompagne ? Ouf ! L'honneur, l'indépendance et la pluralité de l'information sont sauvés !

Non mais de qui se fout-on ? De vous ? De moi ? Ben, ça ne va pas durer car ces chantres du mercantilisme métallique vont bien finir par se prendre un sévère retour de bâton dans la tronche ! Et ça va commencer par un petit conseil à votre attention, ô vous lecteurs éclairés de HARD FORCE, un petit conseil tout simple : N'ACHETEZ SURTOUT PAS CE CD ! Comme quoi le bâton, on ne peut pas passer sa vie à le donner pour se faire battre... surtout quand, comme votre serviteur, on a consacré un temps fou à disséquer la moindre note du moindre (ou pas, d'ailleurs !) skeud de metal, le casque aux oreilles et la passion en bandoulière, afin de satisfaire le lectorat du premier portail metal de France, et même de l'univers ! Comme le disait un immense acteur français dans un immense classique des années 60 : « J'ai le glaive vengeur et le bras séculier ! ».

Plus sérieusement, j'ai suffisamment encensé de groupes pour être en droit de dénoncer – pour une fois ! – ce genre de procédé putassier qui ne s'explique, en outre, que par la sortie le même jour, soit le 4 août, du nouvel album d'ACCEPT ! Je ne sais pas vous mais moi, cette guéguerre entre les deux groupes, je m'en tape comme de mon premier slip ! Et que l'on me fourgue « Live - Back To The Roots » volume 2, 3 ou 45 à ce seul prétexte... comment dire ? Ça me rend furax ! Il y avait pourtant de quoi faire au vu de la discographie des gars de Solingen. Je ne sais pas moi ! Un petit “Love Child” ou un petit “Dogs On Leads”, par exemple. Mais non ! La track-list est la même, et dans le même ordre en plus !

Alors bien sûr, le crétin du fond qui n'en finit plus d'"écouter" le dernier AMARANTHE (voir ma chronique précédente) ne manquera pas de me faire remarquer que rien ne m'obligeait à chroniquer cet album. Certes. Mais je ne savais rien du disque, pas même les morceaux qui y figuraient. Et mon avis sur le précédent live n'avait pas changé entre-temps. Il reste le même aujourd'hui, d'ailleurs. En fait, Il aurait fallu que ce "nouveau" chapitre des aventures de DIRKSCHNEIDER porte un nom différent pour me mettre la puce à l'oreille... « Live - Back To The Roots - Accept The Money You Make And Shut The F#@k Up! », peut-être ?

Blogger : KillMunster
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KillMunster
KillMunster est né avec le metal dans le sang. La légende raconte que quand Deep Purple s'est mis à rechercher un remplaçant à Ian Gillan, le groupe, impressionné par son premier cri, faillit l'embaucher. Avant finalement de se reporter sur David Coverdale, un poil plus expérimenté. Par la suite, il peaufina son éducation grâce à ses Brothers of Metal et, entre deux visionnages d'épisodes de la série "Goldorak", un héros très "métal" lui aussi, il s’époumona sur Motörhead, Lynyrd Skynyrd, Black Sabbath et de nombreux autres ténors des magiques années 70. Pour lui, les années 80 passèrent à la vitesse de l'éclair, et plus précisément de celui ornant la pochette d'un célèbre album de Metallica (une pierre angulaire du rock dur à ses yeux) avant d'arriver dans les années 90 et d'offrir ses esgourdes à de drôles de chevelus arrivant tout droit de Seattle. Nous voilà maintenant en 2016 (oui, le temps passe vite !), KillMunster, désormais heureux membre de Hard Force, livre ses impressions sur le plus grand portail metal de l'Hexagone. Aboutissement logique d'une passion longuement cultivée...
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