Le 21 mai 2016, Nick Menza succombait à une crise cardiaque en plein concert d’OHM, le groupe qu’il avait formé avec un autre ex-MEGADETH, Chris Poland, et Robertino “Pag” Pagliari. Depuis plus de trois ans, celui qui avait enregistré quatre albums studio avec le groupe de Dave Mustaine – « Rust In Peace » (1990), « Countdown To Extinction » (1992), « Youthanasia » (1994) et « Cryptic Writings » (1997) – avant de s’en faire virer sans ménagement, rencontrait régulièrement J. Marshall Craig pour rédiger ses mémoires. Suite à sa brutale disparition, ce dernier, entouré de la famille de Nick, a réécrit la fin de Megalife: Nick Menza The Book qui devrait être disponible (en V.O.) avant la fin de l’année.
Ses proches et son manager ayant souhaité qu’aucun chapitre de sa vie ne soit censuré sans pour autant sombrer dans le règlement de comptes, on découvrira le parcours de Nick, né à Munich en 1964. Ce qui permettra de partager les moments les plus formidables de sa vie (jouer devant plus de 100 000 fans en transe au Rock In Rio, par exemple) mais aussi de connaître les abysses où il avait sombré après s’être fait virer de MEGADETH en 1998. Quand, deux jours après une opération au genou pour ôter une tumeur, heureusement bénigne, il a reçu un coup de fil de Dave Mustaine. Pas pour prendre de ses nouvelles. Juste pour lui annoncer qu’il ne faisait plus partie du groupe… Ou encore de connaître les raisons de l’annulation de la tournée qui devait réunir le line-up qui avait enregistré « Rust In Peace » en 2015. A savoir que Mustaine n'avait pas toléré que Menza et son management refusent le maigre salaire qu'il lui proposait et que pour couper court à toute discussion, il avait changé d'email et de numéro de téléphone…
Sans oublier que contrairement à ce que le rouquin avait annoncé peu de temps après son décès, jamais il n’a organisé de concert de MEGADETH à sa mémoire dont les bénéfices auraient été versés aux deux fils de Nick. Pas plus qu’il n’a envoyé de lettre de condoléances à sa famille ni décroché son téléphone…