2017 n’est plus mais laisse derrière lui quelques sacrés bons albums. Dont ceux-ci…
1. TRIVIUM : « The Sin And The Sentence »
Un album qui revisite toutes les périodes de TRIVIUM. Chant clair, growl, agressivité, mélodie, virtuosité… soutenus par un nouveau batteur tentaculaire. Le meilleur d’hier et d’aujourd’hui pour un groupe parfois décrié, souvent imité mais rarement égalé.
2. STONE SOUR : « Hydrograd »
Véritable collection de singles, le sixième STONE SOUR est une réussite sur laquelle plane parfois l’ombre de Dave Grohl avec qui Corey a travaillé sur Sound City. Mais pas seulement, tant « la bande de mon Taylor is rich en influences » comme l’a si bien dit mon collègue Christophe Scottez.
3. RAMMSTEIN : « Paris »
Une set-list béton, une rigueur martiale au service d’un groupe à nul autre pareil, une puissance de feu rarement égalée – au sens propre comme au figuré. Les images et le montage du film peuvent faire débat auprès de certains, pas les morceaux. RAMMSTEIN ist wunderbar.
4. GHOST : « Ceremony & Devotion »
Un live qui prouve que si la mystique entourant Papa Emeritus et ses Ghouls jetables a pris un sérieux coup dans la tiare avec les révélations de musiciens spoliés par leur ex-chef spirituel, GHOST n’en garde pas moins un sens imparable de la mélodie et des refrains. Ite missa est (mais avec l’image, ça aurait été encore mieux).
5. BLACK SABBATH : « The End (Live In Birmingham) »
Une ultime plongée dans l’univers des parrains du heavy metal sans qui la face de ce dernier aurait été tout autre. Une set-list non convenue pour un baroud d’honneur qui rappelle que, malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin. Le chant du cygne (noir).
6. BLACK COUNTRY COMMUNION : « BCCIV »
Un album inespéré aux airs de phénix de la part d’un “supergroupe” que l’on pensait disparu, phagocyté par ses problèmes d’ego. Si la rencontre de grands musiciens n’est jamais gage de réalisations exceptionnelles, cette nouvelle signature des quatre icônes du rock prouve qu’elle peut aussi donner de belles choses.
7. KXM : « Scatterbrain »
Un deuxième album enthousiasmant pour le trio George Lynch-Dug Pinnick-Ray Luzier, bien plus – en ce qui me concerne – que sa carte de visite. Une créature hybride mêlant les styles et les influences de ses musiciens sans que l’on puisse clairement mettre le doigt dessus.
8. SONS OF APOLLO : « Psychotic Supper »
Des influences qui semblent puisées dans les innombrables projets et groupes de Mike Portnoy, de DREAM THEATER à ADRENALINE MOB, en passant par FLYING COLORS. Un casting de très haut vol. Et la voix de Jeff Scott Soto.
9. FOO FIGHTERS : « Concrete And Gold »
Des relents punk-rock qui jouxtent des mélodies pop, des chœurs qui rappellent les BEATLES, Paul McCartney à la batterie sur un titre... Peut-être pas le meilleur FOO FIGHTERS mais un très bon album de rock’n’roll, cool et énervé. Dave Grohl aurait-il trouvé la formule de la pierre philosophale 2.0, celle qui transforme le béton en or ?
10. MASTODON : « Emperor Of Sand »
Progressif et heavy, conceptuel comme l’épique « Crack The Skye » (2009), ce septième MASTODON, d’une extrême densité, ne se donne pas à l’auditeur dès la première écoute. Un mur de son, parfois complexe mais aux refrains toujours accrocheurs. Pachydermique, au bon sens du terme.
