20 novembre 2018, 9:33

HANGMAN'S CHAIR

• Interview Julien & Mehdi (Tyrant Fest)


Samedi 17 novembre en fin d’après-midi, dans les loges du Métaphone où le Tyrant Fest vient de débuter, Mehdi et Julien, respectivement batteur et guitariste de HANGMAN'S CHAIR, répondent en toute décontraction à nos questions.


Que pensez-vous de l’affiche du Tyrant Fest ?
Mehdi : Nous sommes allés dans l’amphithéâtre voir Throane. Il travaille avec nous sur nos visuels. Sinon, je suis curieux de voir SCHAMMASCH, qui joue juste après nous. Nous rentrons ce soir sur Paris. Demain, si je suis motivé, j’irai à la Maroquinerie pour assister au concert de BELZEBONG, des amis polonais.
Julien : Le Tyrant Fest a une belle affiche, certes différente de celles auxquelles nous sommes habitués.
Mehdi : Nous sommes dans un autre style mais nous sommes dans le même esprit obscur. J’aime bien ce genre d’affiche avec des groupes variés tout en gardant une cohérence.

Vous tournez pas mal dans les Hauts-de-France cet hiver…
Mehdi : C’est vrai… Nous faisons la première partie de ZEAL & ARDOR à l’Aéronef de Lille, nous passons à Béthune…
Julien : …Et nous ouvrons pour SAMAEL à Dunkerque. Nous avons nos habitudes dans cette région, comme en Belgique ou aux Pays-Bas.
Mehdi : De plus notre manageuse est de Lille ! Nous donnons de bons concerts dans le Nord, où il y a un fort public metal.

Comment définiriez-vous un concert de HANDMAN'S CHAIR ?
Mehdi : Sur scène, nous sommes honnêtes. Nous ne sommes pas très expressifs, nous intériorisons. L’échange se fait juste à travers la musique, par son côté lourd et sombre. Nous travaillons l’ambiance avec la lumière, le son.
Julien : Nous tentons de recréer l’ambiance du dernier album.

Justement, qu’en est-il de la set-list ?
Mehdi : Le set est composé à 80% de chansons de « Banlieue Triste ». En festival, sur un set de 45 minutes, nous proposons un condensé, un concentré.
Julien : Nous axons sur le dernier disque car notre son live est fait pour cet album, qui est différent des autres.

Quel regard avez-vous désormais sur « Banlieue Triste »​ ?
Mehdi : Ce disque est dans la continuité du précédent, « This Is Not Supposed To Be Positive ». Il est honnête et personnel ! Il nous a permis de franchir un pallier, d’avoir des articles dans la presse généraliste, de passer sur Canal+ dans 'L’album de la Semaine', sur France Inter, sur FIP. Il nous a ouvert beaucoup de portes, ce qui me ravit ! Nous avons signé en licence avec Spinefarm Records pour l’étranger, et nous sommes passés chez eux pour nos deux prochains albums.

L’ère « Banlieue Triste »​ se termine.
Mehdi : Nous avons encore une bonne dizaine de dates avant la fin de l’année puis nous ferons un break en 2019, excepté quelques festivals d’été, selon les opportunités, sans doute à l’étranger, en Allemagne, aux USA.

Pas de Hellfest cette année ?
Mehdi : Nous y sommes passés deux fois, et nous avons été très bien accueillis. Comme nous n’avons pas de nouveau matériel depuis la dernière fois, nous n’y serons pas en 2019. On verra pour 2020 !

Qu’en est-il de la suite de vos aventures discographiques ?
Mehdi : En août, nous entrons dans notre bulle. Nous composons tout le temps, nous avons des idées… Tout est déjà calé pour le studio, en décembre 2019 et janvier 2020. Le prochain disque sortira en 2020 !
Julien : On a quelques morceaux. On a des squelettes autour desquels nous devons travailler ou ajouter des ambiances.


Retrouvez le groupe le 6 décembre au Nantes Metal Fest, les autres dates de HANGMAN'S CHAIR sont sur ce lien : Hangmanschair#live


Photos live © Thomas Rossi - HARD FORCE

Blogger : Christophe Grès
Au sujet de l'auteur
Christophe Grès
Christophe a plongé dans l’univers du hard rock et du metal à la fin de l’adolescence, au tout début des années 90, avec Guns N’ Roses, Iron Maiden – des heures passées à écouter "Live after Death", les yeux plongés dans la mythique illustration du disque ! – et Motörhead. Très vite, cette musique devient une passion de plus en plus envahissante… Une multitude de nouveaux groupes a envahi sa vie, d’Obituary à Dark Throne en passant par Loudblast, Immortal, Paradise Lost... Les Grands Anciens – Black Sabbath, Led Zep, Deep Purple… – sont devenus ses références, comme de sages grands-pères, quand de jeunes furieux sont devenus les rejetons turbulents de la famille. Adorant écrire, il a créé et mené le fanzine A Rebours durant quelques années. Collectionneur dans l’âme, il accumule les set-lists, les vinyles, les CDs, les flyers… au grand désarroi de sa compagne, rétive à l’art métallique.
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