29 mars 2019, 19:20

METALLICA

• Lars Ulrich raconte les concerts de 1982

 

Pour célébrer le premier concert de METALLICA, le 14 mars 1982 au Radio City à Anaheim, Lars Ulrich a partagé il y a 15 jours une page de son journal de l’époque sur son compte Instagram.

Le 27 mars mars, le batteur y a ajouté les set-lists, l’affiche ainsi que deux pages de son journal dans lequel il parle des deuxième et troisième concerts du groupe en première partie de SAXON, au Whisky A Go Go de Los Angeles, il y a 37 ans. « Pas de balance. Le son était dégueulasse. Dave (Mustaine) était désaccordé tout le temps. J’ai bien joué mais le groupe était moyen. Ça s’est bien passé dans l’ensemble » commente-t-il pour le premier qui débute à 21h.

Pour le second, à 23h30, il écrira : « Bon son cette fois. Dave et moi avons bien joué. C’était moyen pour Ron (McGovney, le bassiste de l’époque) et James (Hetfield). Ça s’est très bien passé. C’était cool mais on n’a pas rencontré les mecs de SAXON. »

Voici les commentaires qu'il a rajoutés à son post :

« Eh ouais, cette fois, il est question de deux concerts. Le 27 mars 1982, nous avons donné nos deuxième et troisième shows au légendaire Whisky A Go Go à L.A., en première partie de SAXON. A l’époque, c’est comme si on avait gagné à la loterie. C’était non seulement notre premier concert à Hollywood mais au début des années 80, SAXON était l'un des groupes de hard rock les plus gros, les plus excitants et les plus influents en Grande-Bretagne et en Europe. Six mois plus tôt, j’avais assisté à leur concert à Brighton sur la tournée “Denim & Leather” et je m’étais même débrouillé pour me faufiler backstage. Haha…

A l’époque, notre set se composait principalement de reprises, plus particulièrement de DIAMOND HEAD. A ce propos, j’en ai une bonne à vous raconter… Après le premier concert, un mec du crew de SAXON vient nous voir et nous demande, le plus sérieusement du monde, si l'on a déjà entendu parler d’un groupe anglais du nom de DIAMOND HEAD.

« Bien sûr !, lui ai-je aussitôt répondu, on vient juste de jouer plusieurs de leurs morceaux ! » Il s’est trouvé qu’en plus d’être l'ingénieur du son retours de SAXON, il travaillait également avec DIAMOND HEAD. Il s’appelait Paul Owen et il est devenu l'ingé du son retours de METALLICA sur plus de 1 300 concerts et a passé 22 ans avec nous.

L’un dans l’autre, une soirée incroyable pour ‘TALLICA et un kif pas croyable pour nous de voir sur un flyer notre logo de la même taille que celui des grands SAXON et du célèbre Whisky A Go Go.

Deux ans plus tard jour pour jour, en 1984, on a joué pour la première fois au Marquee Club de Londres. C’était notre tout premier concert en Angleterre. Jusqu’à ce moment-là, tout ce qui a conduit à l’existence de METALLICA était très inspiré par les groupes de la New Wave of British Heavy Metal, y compris le son, le mode de vie et la culture qui étaient en vogue à l’époque en Angleterre et en Grande-Bretagne.

Tant de groupes qui nous avaient inspirés, comme IRON MAIDEN, TYGERS OF PAN TANG, ANGEL WITCH et SAMSON, y avaient joué au cours des années précédentes, sans oublier les ROLLING STONES, les WHO, THE Jimi Hendrix EXPERIENCE, etc. qui étaient eux aussi passés par ce club. Jouer dans la salle emblématique qu’était le Marquee Club, en plein cœur de Londres, nous a aussi fait kifer. La relation incroyable que nous avons depuis 35 ans avec l’Angeleterre a commencé ce soir-là.

A la vôtre ! comme on dit.

#wanna »

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Well, fuck it… Today you get two: On March 27th in ’82, we played our 2nd & 3rd shows at the legendary Whisky a Go Go in LA, supporting Saxon. For us at the time, this was like winning the lottery. Not only was this our first Hollywood gig, but in the early 80s, Saxon were one of the biggest, most exciting & influential hard rock bands in the UK & Europe. I had actually seen them six months earlier on their Denim & Leather tour in Brighton, where I even managed to sneak backstage. Haha… Back then, our set consisted mostly of cover songs & most of those were DiamondHead songs. Funny story… after the 1st set, this guy on Saxon’s crew comes into our dressing room & asks us, in a very matter-of-fact tone, whether we had ever heard of a band from England called DiamondHead. I snapped back at him, “Of course we have, we just played a bunch of their songs!!” It turned out that apart from being Saxon’s monitor engineer, he was also DiamondHead’s monitor engineer. His name was Paul Owen & he eventually became Metallica’s monitor engineer, playing more than 1,300 shows over 22 years with us. Take that with ya. All in all, an incredible night for ‘Tallica & a mind fuck for us to see our logo occupying the same space on a flyer as the mighty Saxon & the celebrated Whisky a Go Go. Two years later, on the same date in ’84, we played London’s Marquee Club for the very first time, marking our 1st gig in the UK. Everything that lead to Metallica’s existence up to this point was greatly inspired by the New Wave of British Heavy Metal bands, along with the sounds, lifestyles & culture that came out of England & the UK at the time. So many of the bands who had recently inspired us, like Iron Maiden, Tygers of Pan Tang, Angel Witch & Samson had been performing there over recent years, and on top of that, the Rolling Stones, The Who, the Jimi Hendrix Experience, etc. also had significant history at the club. To finally hit that same stage at the iconic Marquee Club, right in the heart of London, was another total mind fuck for us. The incredible relationship we’ve enjoyed for over 35 years with England & the UK started that very night. Cheers!... as they say. #wanna

Une publication partagée par Lars Ulrich (@larsulrich) le

Blogger : Laurence Faure
Au sujet de l'auteur
Laurence Faure
Le hard rock, Laurence est tombée dedans il y a déjà pas mal d'années. Mais partant du principe que «Si c'est trop fort, c'est que t'es trop vieux» et qu'elle écoute toujours la musique sur 11, elle pense être la preuve vivante que le metal à haute dose est une véritable fontaine de jouvence. Ou alors elle est sourde, mais laissez-la rêver… Après avoir “religieusement” lu la presse française de la grande époque, Laurence rejoint Hard Rock Magazine en tant que journaliste et secrétaire de rédaction, avant d'en devenir brièvement rédac' chef. Débarquée et résolue à changer de milieu, LF œuvre désormais dans la presse spécialisée (sports mécaniques), mais comme il n'y a vraiment que le metal qui fait battre son petit cœur, quand HARD FORCE lui a proposé de rejoindre le team fin 2013, elle est arrivée “fast as a shark”.
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