15 juin 2019, 11:29

FREITOT

• Interview Arno Strobl

FREITOT, né des aspirations death d’Étienne Sarthou (batterie, AqME), est un trio composé aussi de Fabien Desgardins (guitare, BENIGHTED) et Arno Strobl (chant, CARNIVAL IN COAL, 6:33 entre autres). Il offre avec son premier album une plongée dans les racines 90's du genre. Signe de son décollage instantané, le groupe se produira le vendredi 21 juin au Hellfest Open Air. Arno nous dévoile les coulisses de cette aventure...


Comment t’es-tu retrouvé dans FREITOT ?
Étienne avait écrit et enregistré l’album mais n’avait pas de chanteur. Nous ne nous connaissions pas du tout mais un ami commun lui a suggéré mon nom. Il m’a envoyé un mail expliquant son projet, puis les morceaux. J’en suis tombé amoureux à la première écoute ! Comme j’avais envie de faire un album avec du chant death, j’ai sauté sur l’occasion et j’ai enregistré mes vocaux à Paris ! En outre, j’ai eu la possibilité d’écrire les textes, ce qui est important pour un chanteur...

Tes textes ont-ils plu à Étienne ?
Il a été étonné ! Il s’attendait à du plus classique, à plus gore !

Comment Fabien s’est-il retrouvé impliqué ?
Étienne cherchait un soliste… et j’ai proposé Fabien, qui est un ami et qui joue aussi dans CARNIVAL IN COAL.

Avant de travailler avec Étienne, t’intéressais-tu à AqME ?
Je n’étais pas ultra familier de ce groupe, même si je le connaissais et avais écouté quelques titres.

Jouer live avec FREITOT était-il dans vos plans ?
L’idée du live est venue au fur et à mesure. L’album a été bien reçu, nous avons eu des propositions… et notre musique se prête bien à la scène. Nous avons donc complété le line-up avec Gauthier à la basse, qui joue dans INFECTED SOCIETY aux côtés de Fabien, et Julien, à la guitare, l’un de mes amis.

Votre première date a eu lieu fin mai...
Nous avons eu une journée de répétitions tous ensemble. Les autres avaient aussi pu travailler instrumentalement auparavant. Ce galop d’essai était indispensable car notre première date officielle est celle du Hellfest !

Pourquoi avoir choisi Amiens et La lune des Pirates ?
C’est une salle que nous connaissons bien, notamment Fabien, Gauthier et moi. J’y ai joué avec CARNIVAL IN COAL. C’est un endroit où nous sommes à l’aise, en famille.

Comment as-tu trouvé votre performance ?
Êtant tous très perfectionnistes, nous avons surtout vu les défauts. Comme le concert a été filmé, nous l’avons visionné en prenant des notes pour nous améliorer. Nous sommes pointilleux, nous allons donc corriger certaines choses. Si nous pensons pouvoir faire mieux, nous sommes quand même super contents. Pour une première c’était bien, et l’ambiance était top.

D’autres répétitions avant le Hellfest ?
Oui, le 17 juin… mais sans moi !

A quoi peut-on s’attendre pour le Hellfest ?
Nous avons 30 minutes ! Ce sera du concentré ! A Amiens, nous avons joué l’intégralité de l’album : nous avons ainsi vu quels morceaux fonctionnaient le mieux. Nous jouerons les titres forts, ce que nous avons de plus pêchu, sans temps mort…

Sans intervention de ta part, alors…
Je me ferai plus discret qu’à l’accoutumée. A Amiens aussi, je voulais être discret, mais le naturel est revenu au galop !

Et ensuite, d’autres dates ?
Ce n’est pas facile ! BENIGHTED est très occupé ; il joue tout le temps ! Étienne est, lui, sur la tournée d’adieu d’AqME. Pour FREITOT des concerts seront possibles en fin d’année, en novembre/décembre. Il nous faudra trouver des dates, cinq peut-être, qui se suivent car nous ne vivons pas au même endroit. Pour une date unique, les frais seraient élevés. Si des organisateurs sont intéressés, qu’ils nous contactent !

Et au niveau discographique ?
Étienne a déjà commencé à bosser sur le second disque. C’est bien avancé : il a déjà maquetté quatre ou cinq titres !



Blogger : Christophe Grès
Au sujet de l'auteur
Christophe Grès
Christophe a plongé dans l’univers du hard rock et du metal à la fin de l’adolescence, au tout début des années 90, avec Guns N’ Roses, Iron Maiden – des heures passées à écouter "Live after Death", les yeux plongés dans la mythique illustration du disque ! – et Motörhead. Très vite, cette musique devient une passion de plus en plus envahissante… Une multitude de nouveaux groupes a envahi sa vie, d’Obituary à Dark Throne en passant par Loudblast, Immortal, Paradise Lost... Les Grands Anciens – Black Sabbath, Led Zep, Deep Purple… – sont devenus ses références, comme de sages grands-pères, quand de jeunes furieux sont devenus les rejetons turbulents de la famille. Adorant écrire, il a créé et mené le fanzine A Rebours durant quelques années. Collectionneur dans l’âme, il accumule les set-lists, les vinyles, les CDs, les flyers… au grand désarroi de sa compagne, rétive à l’art métallique.
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