10 décembre 2019, 19:24

LES ADIEUX DE SLAYER

• Le témoignage des fans


© Martin Häussler - Nuclear Blast Records


Le 30 novembre, SLAYER a mis un terme à sa carrière après trois décennies d'agression. Intègres et sans compromis, les membres les plus radicaux du Big Four ont marqué d'une empreinte indélébile des millions de fans à travers le monde. On a donc demandé aux internautes qui suivent HARD FORCE de répondre à quelques questions. Alors, pour vous, c'était comment SLAYER ? Réponses.
 

En quelle année et dans quelles circonstances avez-vous découvert SLAYER ?


Stacy (Paris – 25 ans) : Je suis née en écoutant du SLAYER car mes parents en ont toujours écouté, ils sont fans !
Ludo (Sannois - 47 ans) : J'ai découvert l'existence de SLAYER en 1985, par le biais de la chronique de l'album « Hell Awaits » dans Hard-Rock Mag.
Nicolas : J'avais 16 ans lors la sortie de « Show No Mercy », écoute foudroyante chez mon pote et le lendemain, achat direct. Je l'ai toujours...
Franck H. : En 1984 au lycée. On découvrait le thrash avec METALLICA, premières bitures, premières rébellions. La belle époque, quoi !
Julien (Sucy-en-Brie -  39 ans) : J’ai découvert SLAYER vers 1999 par l'intermédiaire d'un ami qui me faisait écouter plein de nouveaux groupes. Mais j’ai vraiment mis les pieds dedans il y a quelques années. Car je n’étais pas super fan au début. 
Fred : A Donington en 1995.
Fabien P. : A la fin des année 80, j'ai découvert SLAYER par ses pochettes. Petit, j'aimais bien regarder les jaquettes de VHS de films d'horreur, j'ai continué au rayon musique, épaté par les pochettes d'IRON MAIDEN, celle de « Kill 'Em All » de METALLICA et ensuite celles de SLAYER (« South Of Heaven »)...
Laurent (Nogent-le-Roi) : En 1988, par l'intermédiaire de potes thrashers.
Sylvain (Lyon - 45 ans) : En 86-87, à la sortie de « Reign In Blood ».
Claude (Ardoix-en-Ardèche) : En 1983 grâce à un article dans Enfer Magazine. 
Franck (Oise - 50 ans) : En 1984, après avoir lu dans un mag que SLAYER était le groupe le plus violent du monde, mon pote achète le maxi-45 « Haunting The Chapel ». On était tellement impatients, il met le disque et là... Les premières secondes, hyper déçus par “Chemical Warfare”, trop heavy... jusqu'au moment où je lui ai dit d'essayer de mettre la vitesse en 45 tours. Souvenir à jamais gravé !
JP (Montenois - 46 ans) : J'ai découvert SLAYER en 1988 avec l’achat à sa sortie de « South of Heaven » en cassette. J’écoutais surtout MAIDEN et METALLICA à cette époque (fin de collège pour moi).
Pierre-Olivier (région de Québec au Canada – 40 ans) : J’ai découvert SLAYER avec « Divine Intervention » début 1995 après l’avoir commandé par la Poste (eh oui, la Poste, pas Internet !).
Pierrick : J'ai découvert SLAYER avec des gens ayant dix ans de plus que moi par le monstrueux « Decade Of Agression ». Je n'ai d'ailleurs pas accroché au début, je trouvais la voix trop aiguë jusqu'à ce qu'on fasse une grosse soirée et que je revoie mon jugement. 
 

« 1987, je passe chez un pote en rentrant de l'école. Son frère, fan de METALLICA et hardeux devant l'Eternel, te colle un son venu de l'au-delà... “Raining Blood”. Je scotche... J'ai tanné ma mère pendant 3 semaines pour m'acheter la K7. Elle restera dans mon walkman pendant un an sans que je l'enlève... » – Régis


Manu (Autun - bientôt 40 ans) : J'ai découvert SLAYER grâce à un de mes meilleurs potes, vers 1995 ou un truc comme ça. Nous passions à l'époque du collège nos mercredis après-midis entiers dans ma piaule à copier nos K7. Un jour, il se pointe avec la double K7 de « Decade Of Aggression » et là, bordel, l'explosion ! Grosse claque ! 
Guillaume (Gargenville - 45 ans) : En 1989 avec l'achat de la K7 « Live Undead ».
Cyril (Nantes - 26 ans) : J'ai découvert SLAYER sur YouTube en 2008 avec “Bloodline” de l'album « God Hates Us All », j'ai torché l'album ensuite alors que je n'écoutais à l’époque que des groupes “accessibles” comme KORN, SLIPKNOT, MANSON ou encore MOTÖRHEAD. J'avais été surpris (voire choqué) par les riffs et le rythme des pistes. Après m'être procuré le coffret « Soundtrack To The Apocalypse », j'ai torché toute la discographie. Ce groupe fut pour moi une révolution concernant mon approche du metal et dans la musique en général. J'ai ensuite écouté METALLICA avec « Master Of Puppets » et les grands standards du thrash qui m'ont orienté par la suite vers le black puis le death que j’apprécie autant que le thrash aujourd’hui. Putain, j'avais fait un exposé en 4e ou en 3e sur la pochette de « Christ Illusion » en Arts Plastiques et j'avais eu un 17 mais pas moyen de le retrouver pour une photo, bordel !
Seb (Reims - 40 ans) : J'ai découvert SLAYER en 1997. Mes débuts avec le metal. Un copain m'avait fait une compil' sur cassette avec SLAYER (“War Ensemble”), MEGADETH, ANNIHILATOR et d'autres. D'ailleurs, je le remercierais encore si je le revoyais. 
Alain (Urrugne/Pays basque - 50 ans) : J’ai découvert SLAYER à la sortie de « South Of Heaven ». Un amphi à la fac, un pote qui me passe un walkman, ma tignasse qui me permet de cacher le casque sans être détecté… Je reste halluciné, surtout du travail de batterie sur « Live Undead ». Inoubliable.
Fabien (Sète - 42 ans) : Il y a quelque chose comme 25 ans à l’écoute du double live « Decade Of Aggression ».
Laurent N. : L'année, je ne sais plus vraiment mais c'était au lycée par un pote de classe. La première impression fut « C'est trop bruyant ! ». Cela a bien changé par la suite...
Pat : J'ai découvert SLAYER officiellement au Sonisphère d'Amnéville pendant la tournée du Big Four. Je connaissais avant de les voir, mais à l'époque, comme j'étais petit, j'avais vraiment dû mal à écouter. Et quand je les ai vus, ça a été la baffe.
Allyamaeth : En 1987, j'avais 16 ans et j'entrais dans une école d'imprimerie. J'écoutais du metal depuis quelque temps mais c'est dans cette école que j'ai rencontré un gars qui m'a vraiment fait entrer dans ce monde là. Il était fan d'IRON MAIDEN et m'a fait découvrir tout un tas de groupes, notamment SLAYER. « Reign In Blood » venait de sortir et ça été une véritable révélation.
Jean-Baptiste (Caen - 55 ans) : Un copain m’a fait découvrir le groupe avec « South of Heaven ». Donc, en 1988. Avant cela, j’étais très METALLICA, alors un peu anti-SLAYER, quoi !
 

« En 1994, sur une cassette qu’un pote m’as donnée sur laquelle il y avait « Reign in Blood » en intégralité, un bonne partie de « Far Beyond Driven » de PANTERA et quelques morceaux de METALLICA et RATM : merci la cassette de 90 mn ! » – Frédéric


Thibaut (Mertzwiller - 41 ans) : J'ai découvert SLAYER en mai 1996 avec l'album « Divine Intervention » de 94. Je l'écoutais pendant un voyage à Paris avec ma classe de seconde et cette déflagration de puissance m'a pour ainsi dire “traumatisé” puisque j'en ai profité pour acheter au Virgin des Champs« Undisputed Attitude » qui venait juste de sortir. 
Bruno : 1988 avec « South Of Heaven ».
Pierre (Haute-Savoie - 41 ans) : 1991. Marre d'écouter les trucs à la mode, je repère le métalleux du collège (facile: cheveux longs et patch d’Eddie dans le dos) et lui tends une cassette vierge en lui demandant de m'enregistrer ce qu'il veut. Ce sera METALLICA « Kill 'em All » et SLAYER « Reign In Blood », sans savoir quel groupe est sur quelle face. J'avais vaguement entendu parler de METALLICA, jamais de SLAYER. Le soir, chez moi, je glisse la cassette dans le lecteur au sol en me disant que j'allais écouter 2 mn. Lecture. Le premier riff claque comme une gifle, un hurlement strident retentit : je reste scotché à genoux pendant 29 mn. La baffe totale... J'écoute la deuxième face moins speed, moins extrême... Le lendemain, je retourne voir le gars en lui précisant que j'avais adoré METALLICA mais que moins d'une demi-heure pour un album, c’est un peu court. Il me regarde en se marrant et me dit que c'était SLAYER ! Depuis ce jour, je suis accro et je peux véritablement dire que ma vie a pris un virage comme cela n'arrive que rarement. Je me mets à la guitare, monte mes premiers groupes, fais mes premiers concerts… 28 ans plus tard, pas une semaine sans écouter SLAYER (ou GRIP INC. !) et toujours à jouer dans des groupes, composer, enregistrer des albums...
JL666 : En 86 (j'avais 16 piges), un pote m'a dit : « Je vais te faire écouter un truc qui arrache sévère ! ». Et vlan, « Reign In Blood » dans la tronche !!! Ça a changé ma vie. 
Mickaël (Gorges - 42 ans) : Ma découverte de SLAYER a eu lieu en 1986, avec la sortie de « Reign… ». Mon cousin fan de metal m’a plongé dedans cette année-là avec les albums de SLAYER et METALLICA.
Maxime : J'ai découvert SLAYER vers 2015 alors que je commençais à peine à entrer dans le hard. Ce nom revenait souvent et puis j'ai vu passer un lien, alors j'ai cliqué et j'ai pris une claque magistrale. J'ai détesté... Mais comme pour de nombreux autres groupes, impossible de m'en défaire, j'étais autant repoussé qu'attiré. J'ai laissé tomber... beaucoup trop violent pour moi. Environ un an et demi après, je suis tombé sur « World Painted Blood ». Et sans le savoir, ma mère me l'a acheté. Merde, me voilà obligé d'écouter un groupe que j'aime pas ! J'ai réécouté « Reign In Blood » en m'accrochant un peu, et là, c'était quasi parti ! L'étincelle est arrivée avec le clip de “Repentless”, puis les deux autres avec Dany Trejo.... Sans dire que j'étais devenu fan, ils étaient remontés à vitesse grand V dans mon estime !
 

« La découverte se passa entre 1986 et 1990, premiers albums écoutés (« Show No Mercy », « Hell Awaits », « Reign In Blood »), premier concert sur la tournée “Clash Of The Titans”. Concert que je qualifierais de “Choc Of The Manu” ! » – Manu H.


Pierre C. (Poissy - 55 ans ) : J'ai découvert SLAYER en 1983 avec “Aggressive Perfector” sur la compil' « Metal Massacre ». J'ai été conquis dès les premiers riffs de ce premier morceau. Pourtant, je côtoyais l'équipe d'Enfer Mag rue de Romainville où l'on vénérait METALLICA. J'ai vécu en direct la sortie de « Show No Mercy », de leur maxi, de « Hell Awaits » et de « Reign In Blood ». Donc de leur surenchère repoussant les limites du metal, passant d'un groupe heavy metal surpuissant à leur métamorphose en groupe thrash punk aussi véloce que technique, distillant une énergie inégalée.
Nicolas M. : 1994. Après la déception de « Spaghetti Incident » de GUNS N' ROSES (j'étais fan de hard rock), je me suis mis à écouter METALLICA et de plus en plus les quatre premiers disques. Les journaux disaient que c'était du thrash. Mais au fil des magazines que j'achetais, je lisais des trucs sur SLAYER... Les rois du thrash metal, « Reign In Blood », le plus grand disque de thrash de tous les temps... Ça a aiguisé ma curiosité. J'avais 15 ans, peu de moyens et pas de potes dans le milieu alors j'ai exclu d'acheter mon premier Slayer en CD (trop cher). Donc, j'ai acheté une cassette audio de « Seasons In The Abyss » (dans les 40 francs, je m'en souviens) et là... la baffe monumentale !!!
Will (Mons, Belgique - 47 ans) : J’ai tout d’abord découvert SLAYER (premier contact) vers 1986 avec une cassette audio de « Hell Awaits »; très franchement, j’ai eu un peu de mal avec le côté très cru de cet album, et puis j’étais encore un peu jeune… Plus tard, j’ai acheté le terrible « Seasons In The Abyss », ai été immédiatement scotché par ce chef-d’œuvre de brutalité tout en maîtrise. J’avais chopé le virus, qui n’a plus jamais quitté \m/ !
Lucas (Strasbourg – 26 ans) : J'ai découvert SLAYER vers 2008, 2009, j'étais au lycée et n'avais aucune idée du tournant que prendrait ma vie entière ! C'est en effet pendant ces années qu'a été déclenché mon amour pour cette musique avec l'aide de Guitar Hero 3 ! 2 chansons ont suffi pour bouleverser mon petit monde : “One” de METALLICA et “Raining Blood” de SLAYER ! Ma curiosité très forte aidant, j'ai bien sûr fait mes propres recherches concernant ces 2 groupes. On découvre une chanson, puis un album, une discographie, puis une histoire, une culture et image propre à chaque groupe, des membres, des line-ups différents et rapidement, on repère les dates de concert proches de chez soi.
William (Argelès-sur-Mer - 42 ans) : J'ai découvert SLAYER en 1989 ou 1990 (j'avais 13 ans), quand j'ai mis une cassette qu'un ami d'un ami m'avait passée dans mon walkman. La rencontre a duré 2 mn... j'étais pas prêt. J'ai appuyé sur stop et, en fan d'Ozzy, MAIDEN, MÖTLEY et W.A.S.P. que j'étais à l'époque, j'ai juré que jamais je n'écouterais d'horreur pareille. SLAYER, c'est du bruit ! Bon, seuls les imbéciles ne changent pas d'avis. Je n'avais pas les oreilles assez éduquées à l'époque et puis ce devait être l'album « Show No Mercy ». C'était trop... mais la graine a quand même germé tranquillement et le hardos que j'étais a lentement dévié vers le speed, le thrash, le death et j'en passe. Au final, j'ai dû croiser la route de SLAYER une dizaine de fois en live.
Yann (Houville-en-Vexin) : 1986, mes frères écoutaient du metal et je baignais petit à petit dedans et la pochette de l’album « Hell Awaits » (en 33 tours) m’attirait. J’ai écouté et suis tombé amoureux de ce groupe.
 

Quels sont vos trois albums préférés du groupe ?


Ludo : Mon album préféré : « Reign In Blood », la boucherie du début à la fin. A sa sortie, je n'avais jamais rien entendu de tel. En 2, « Seasons In The Abyss » : le mix parfait entre « Reign In Blood » et « South Of Heaven ». En 3, « South Of Heaven ». Le groupe avait (un peu) ralenti le tempo et devenait un poil plus mélodique.  
Franck H. : « Hell Awaits », « Reign In Blood », « South of Heaven »
Claude : « Hell Awaits », « Reign In Blood », « South Of Heaven ».
Nicolas : « Show No Mercy », « Reign In Blood », « Divine Intervention ».
JP : « Reign In Blood » évidemment, « Hell Awaits » et le live « Decade Of Aggression », une tuerie – surtout le premier CD.
Stacy : « Seasons In The Abyss », « Reign In Blood » et « Repentless ».
Sylvain : « Reign In Blood » « South Of Heaven », « Seasons In The Abyss ».
Fabien : « Seasons In The Abyss », « Divine Intervention », « Reign In Blood ».
Fred : « Season In The Abyss », « South Of Heaven » et « Reign In Blood ».
Julien : Désolé, je ne vais pas être original : « Reign In Blood », « Seasons In The Abyss », « Christ Illusion ».
Bruno : « Decade Of Aggression », « South Of Heaven », « Hell Awaits ».
Franck : « Reign In Blood », « Decade Of Aggression », « Divine Intervention ».
Alain : « Seasons In The Abyss », « South Of Heaven, « Reign In Blood ».
Seb : « Reign In Blood », « Repentless », « Seasons In The Abyss ».
Laurent : « South Of Heaven », « Seasons In The Abyss » et « Repentless ».
Régis : « Reign In Blood », « Seasons In The Abyss », « Decade Of Aggression ».
Cyril : « South Of Heaven », « Reign In Blood » puis « Seasons… », à égalité avec « Divine Intervention ».
 

« « Reign In Blood » parce que c'est un des albums dont je ne me lasserai jamais. Tout y est parfait. Le groupe est venu, a enregistré et est reparti. Veni vidi vici. « Divine Intervention » car c'est ma découverte du groupe et là encore, ils ont frappé fort avec un nouveau batteur. Et en troisième, « Hell Awaits » car mieux produit que le premier. » – Thibaut


Pierrick : « Hell Awaits », « Reign In Blood » et « Diabolus In Musica ».
Manu : « Hell Awaits », « South Of Heaven », « Live Undead ».
Pat : « Hell Awaits », « God Hates Us All » et « World Painted Blood » car je les ai découverts avec ce dernier.
Pierre-Olivier : « Reign In Blood », « Seasons In The Abyss », « South Of Heaven ».
Allyamaeth : « Show No Mercy », « Reign In Blood », « Seasons In The Abyss ».
Frédéric (Etretat - 39 ans) : « Reign In Blood » reste la pierre angulaire et tous ont leur place mais on pourrait citer « Seasons In The Abyss » et « Diabolus in Musica ».
Jean-Baptiste : « Seasons in the Abyss », « Reign In Blood », « World Painted Blood ».
Pierre : « Reign In Blood », « Decade of Aggression » (le live ultime), « South of Heaven » (je ne l'ai pas trop aimé au début mais il passe l'épreuve du temps et Lombardo est phénoménal !).
JL666 : La trilogie « Reign In Blood », « South Of Heaven »,  « Seasons In The Abyss ».
Guillaume : « Seasons In The Abyss », « Reign In Blood », « Decade of Aggression ».
Laurent N. : « Reign In Blood » (forcément) , « Christ Illusion » (retour de D. Lombardo), « Decade Of Aggression » (mon tout premier achat).
 

« « Hell Awaits », « Reign In Blood » et « South Of Heaven ». J'en écoute au moins un des trois par jour. » – Mickaël


Fabien P. : « Seasons In The Abyss », « South Of The Heaven », « World Painted Blood ». Non, je n'ai pas mis « Reign In Blood » en premier. Peut-être une histoire de production ou des souvenirs liés, c'est comme ça et puis c'est tout ! Mais je l'aime bien aussi... Pour les autres albums, je préfère Dave Lombardo à Paul Bostaph. Voilà, c'est dit ! Et je suis initié aussi, tu peux pas test ! 
Maxime : « Reign In Blood » (obligé, comment passer à côté ?), « Repentless » (rien que pour la pochette…) et « Season In the Abyss ».
Pierre C. : « Reign In Blood » : parfait sur tous les plans, le graal ; « Hell Awaits » : la métamorphose, le plus “evil” ; « Decade… » : un live d'anthologie, complet.
Manu H. (Marseille - 49 ans) : « Hell Awaits », « Reign In Blood », « South Of Heaven ». Mais impossible de ne pas citer « Seasons In The Abyss » et « Repentless », donc en voilà 5, épicétou ! 
Nicolas M. : « Seasons In The Abyss », « Reign In Blood », « World Painted Blood ».
Will : Mes 3 albums préférés sont donc évidemment « Seasons In The Abyss », « Reign In Blood » (sans blague ?) et « Divine Intervention » (opus à mon sens sous-estimé, mais qui contient des tueries comme “Dittohead” ou le morceau titre).
Lucas : Mon classement est assez classique avec en premier, naturellement, “Raining Blood”. On est assez habitué à une certaine “brutalité” de nos jours mais j'aurais voulu connaître la sortie de cet album à l'époque et le choc qu'il a produit sur les jeunes thrashers et les grenouilles de bénitier... Puis vient « Seasons In The Abyss ». Pour moi leur meilleur album... Avec “Spirit In Black” dans mon top 5 de mes chansons préférées de SLAYER. “War Ensemble” et la chanson titre (avec leurs clips) ont énormément impressionné l'ado timide et mal dans sa peau que j'étais à l'époque et me donnait le sentiment de puissance et de vie que je peinais à développer... Bref, haha. Puis j'ai beaucoup aimé leur avant-dernier effort, « World Painted Blood », avec des chansons de bonne facture malgré une production pas folichonne (on aime ou pas le style Rubin...).
William : « Seasons In The Abyss », vraiment mon album préféré. Tout est bon, rien à jeter. Une mandale gigantesque en ouverture ! « South Of Heaven », « Decade Of Aggression » (OK, c'est un live, mais c'est une tuerie). Sinon, c'est « Hell Awaits ».
Yann : « Hell Awaits », « South of Heaven » et « Reign in Blood ».
 

Votre concert préféré (si vous les avez vus plusieurs fois) ?


Franck H. : Hélas, vus qu’une seule fois (l’ultime ?) au Hellfest l’an dernier. Un “Angel Of Death” à pleurer de bonheur. Sans parler du reste…
Sylvain : Genève pour la tournée d’adieu. Mais à Lyon, au Transbordeur, c’était quand même bien énorme.
Nicolas : Mon regret, ne pas avoir pu les voir en live, donc pas de souvenirs...
Stacy : Mon concert préféré est celui au Zénith de Paris pour la tournée de l'album « Repentless ». Quelle claque !
JP : Vus seulement deux fois en concert, mais le concert à la Foire aux Vins de Colmar était génial et celui des Eurockéennes aussi.
Fred : Donington 95, certainement parce que c'était la première fois.
Claude : Big Four - Amnéville 2011, Transbordeur 1994, Hellfest 2014.
Franck : Paris Zénith en 1994.
Laurent : Le “Clash Of The Titans”.
Ludo : Très facile : 22 novembre 1991 au Zénith de Paris. Peut-être le meilleur concert que j'ai vu jusqu'à présent.
Manu : Souvenirs énormes avec le Big Four (Sonisphère France).
Seb : Hellfest 2014. Première et unique fois où j'ai pu les voir. 
Régis : C'était le Zénith en 90 ou 91.
Fabien : Concert à la Paloma de Nîmes en 2015 ou 2016.
Pierre-Olivier : Celui du 29 novembre à L.A. L’effet de surprise avec l’intro qui semble défectueuse et les quatre chansons de « Show No Mercy » qui ont suivi. 
Cyril : J'ai vu le groupe pour la première fois en 2010 avec Jeff Hanneman au Hellfest et c'était le meilleur, avec le show final de cette année au Hellfest également.
Alain : Jamais vus en concert, malheureusement.
Pat : Les deux au Sonisphère d'Amnéville car je ne les ai vus que là-bas.
Allyamaeth : Tous leurs concerts bien sûr ! Même celui de l'Elysée-Montmartre où ils sont arrivés une heure en retard sans s'excuser...
Frédéric : “Tattoo The Planet Tour” à Paris en septembre 2001, juste après le 11-Septembre. Dégoûté que PANTERA et STATIC-X aient annulé alors que BIOHAZARD était bien là. J’y étais avec pas mal de potes qui ne connaissaient pas SLAYER et ils se sont pris une énorme claque. MASS HYSTERIA passait en avant-dernier et ils ont fait sauter Bercy : la fosse ressemblait à un océan déchaîné. Puis SLAYER est arrivé et ils ont mis tout le monde à genou !
JL666 : Le Big Four 2010 à Jonchwill (Suisse) avec le line-up d'origine.
Jean-Baptiste : “Tattoo The Earth” en 2001. Un “Raining Blood” monstrueux !
 

« Bercy en septembre 2001 (première fois) : “God Hates Us All Tour”, Bercy 2004 en première partie de SLIPKNOT : ils avaient faim et on sentait qu'ils avaient envie de défoncer la tête d'affiche. Lombardo déchirait tout ce soir-là et emportait le groupe vers plus de vitesse et d'intensité à chaque descente de fûts. Phénoménal ! Genève 2019 : the last one ! » – Pierre


Guillaume : Le Zénith de Paris en novembre 1991.
Mickaël : Mes concerts préférés sont assez récents au final : Strasbourg en 2013 car j’étais à 50 cm de Kerry F. King. Madrid en 2018 car j’ai pu les rencontrer et leur dire merci. Stuttgart en 2019, pour le feeling particulier et le bottage de fesses en bonne et due forme une dernière fois...
Maxime : Vu qu'une fois, malheureusement... Au Hellfest 2017.
Laurent N. : San Francisco au Warfield qui a donné le DVD « War At The Warfield  ».
Fabien P. : SLAYER est une machine de guerre en concert, quand un groupe est bien rodé, tous les lives sont bons, après il y a toujours la nostalgie de l'époque. Pour ma part, je préfère le “World Painted Blood Tour” en 2015. Tout le groupe est là et Tom Araya est beaucoup plus souriant que d'habitude (si si !). Un Dave Lombardo en grande forme, Jeff Hanneman en vie et Kerry... qui rit pas... En tout cas, l'album et au top niveau, c'est pour moi leur grand retour.
Bruno : Hellfest 2019.
Thibaut : Ayant vu le groupe plusieurs fois (1998 avec SEPULTURA et SOAD, 2001 “Tattoo The Planet”, 2003 Eurockéennes, 2004 Bercy avec SLIPKNOT, 2005 Rock Am Ring, 2011 Big Four à Amnéville, 2014 Laiterie Strasbourg et 2016 Foire aux Vins de Colmar), le premier concert se retient forcément. Mais en réfléchissant bien, le concert de juin 2014 dans l'intimité de La Laiterie à Strasbourg était bien supérieur. Le groupe “revenait” et avait faim de montrer que même sans Lombardo et surtout après le décès de Hanneman, il pouvait encore exister et sa prestation n'en a été que renforcée. Il fallait voir Araya et King à fond tout le concert et Bostaph nous montrant que son prédécesseur semblait ne jamais avoir existé. Résultat : juin 2014 à La Laiterie. 
Pierrick : Mon concert préféré après les avoir vus une bonne dizaine de fois (ils étaient toujours là quand il y avait de grosses affiches à l'époque) restera la tournée “Diabolus…” car ce fut mon tout premier concert et quelle claque j'ai pris avec cette intro de “Bitter Peace” qui a fait monter la pression comme rarement ! Ça répond d'ailleurs à la question suivante : ça restera mon plus gros souvenir de ce groupe. Premier concert, première claque qui restera à jamais gravée.
Pierre C. : Celui du Zénith de Paris où “Angel Of Death” n'était pas le dernier morceau, car ils ont enchaîné sur tout « Reign In Blood ».
Manu H. : Le concert de “Clash Of The Titans” en 1990 et le set du HellFest 2014 (j'ai d'ailleurs évoqué les raisons de ce choix dans un témoignage – à lire ici – que Laurence Faure avait déjà sollicité pour HARD FORCE, héhé).
Will : Alors sans me vanter, j’ai dû voir SLAYER au moins une bonne trentaine de fois, j’ai arrêté de compter, entre les tournées pour chaque album + les festivals par ci par là. Mes concerts préférés, c’est un peu compliqué de choisir mais je vais essayer. Tournée “Divine Intervention” (1994) au Forest National à Bruxelles : avec un petit groupe en première partie… MACHINE HEAD qui venait de sortir « Burn My Eyes » ! La tournée où ils ont joué l’intégrale de « Reign In Blood », à la Lotto Arena à Anvers, ben pour « Reign In Blood », quoi… En 2011 à Amnéville. Probablement pas le “meilleur” concert, mais c’était dans le cadre du Big Four et c’était la dernière fois que j’ai vu Slayer avec Jeff (RIP)… et si je peux en ajouter un quatrième, et ben ce serait le dernier (?), cette année au Graspop. J’ai versé une petite larme…
 

« J'ai 3 concerts préférés (je les ai vus 25 fois). Le plus malsain : 2006 à Bercy, des images de morts, de guerre étaient projetées sur écran... Terrible !!! Le plus intimiste : 2002 à Barcelone, 800 personnes, une chaleur écrasante, un son démesuré pour cette petite salle prévue à la dernière minute... Incroyable ! Le plus spectaculaire : 2018 à Fribourg, flammes à gogo, tournée d'adieu, la claque ! La grosse déception : Le Bataclan en 2009. J'avais ma place... annulé. » – Nicolas M.


Lucas : Je ne les ai malheureusement vus que deux fois mais je me suis éclaté comme jamais ! Première fois au Sonisphere à Amnéville en 2011 pour le Big Four. Une consécration quand j'avais passé l'année précédente à dévorer le live de Sofia en DVD. Et la deuxième fois en 2016 dans ma petite ville natale de Colmar. Une petite arène chauffée à blanc par les maîtres californiens ! 
William : Hellfest 2008, parce qu'en 2007, j'étais loin (et il n'y avait pas d'écran à cette époque), j'étais mouillé et j'étais naze. Et surtout, en 2008, j'étais à la barrière et j'ai récupéré une baguette… et des slammers par dizaines.
Yann : Zénith de Paris en 2015.
 

Avez-vous un souvenir fort lié au groupe ?


Sylvain : Le titre “Seasons In The Abyss” est ma sonnerie de portable depuis 1 000 ans, même à l'époque des premiers portables où y’avait juste des sons synthétiques pourris. Un vendeur avait reconnu la mélodie, je m’en souviens.
Fred : Tom Araya qui fait un clin d'œil et un sourire à mon fils de 11 ans à cette époque, à un concert à la Rockhal au Luxembourg. Et un deuxième souvenir : à Donington 95, j'étais placé devant, au milieu, je n'ai plus touché le sol dès la première note (j'ai dû me sauver, lol) !
Stacy : J'ai eu la chance de vivre leur dernier concert en France, au Hellfest. J'ai vécu un concert étrange, tiraillement entre la folie, l'excitation et la tristesse. Et quelle émotion lors des au revoir, le visage transpercé de Tom Araya, son regard, si humble devant son public. Mes larmes ont coulé, je n'oublierai jamais.
Pierre-Olivier : Un autre souvenir fort du show du 29 novembre à Los Angeles, c'est une invitation de Sandra Araya (la femme de Tom) à aller faire un tour dans leurs loges après le show. Moment irréel pour moi et mon ami de nous retrouver avec seulement des membres de la famille. J’ai eu 40 ans le 28 novembre dernier et le jour même, je prenais l’avion pour L.A. pour aller voir les deux derniers concerts de SLAYER. Un week-end mémorable !  
Alain : Les souvenirs, c’est invariablement le moment où tu poses le nouveau SLAYER sur la platine et que tu retiens ton souffle ; l’autre souvenir, c’est mon émotion à l’annonce de la mort de Jeff, qui m’a montré à quel point j’étais attaché à ce groupe ; dernier souvenir en date, le visionnage hier de la vidéo du dernier (???) concert, et l’émotion de Tom, qui remercie le public juste après avoir massacré sur “Angel Of Death” et un magnifique ultime cri d’intro…
Franck H. : Bon, en réfléchissant bien et en remontant à mes premiers boutons d’acné, je crois que c’est le premier patch que j’ai cousu sur ma musette pour aller au bahut sur mon 102.
Mickaël : Plein de bons et de mauvais souvenirs car leur musique fait partie de ma vie. Mais j’avoue que leur serrer la main et leur dire merci reste le plus présent... La sensation d’être Wayne (dans le film Wayne's World 2, NDJ) devant Alice Cooper...
 

« Le jour où j’ai acheté « God Hates Us All » et qu’une heure après l’avoir écouté, je vois les tours du World Trade Center tomber… » – Frédéric


Bruno : La première écoute de « Decade… », j'en frissonne encore.
Ludo : J'en ai deux : la première écoute de « Reign In Blood ». Une déferlante de riffs assassins, “Angel Of Death” direct en pleine tête, K.O. d'entrée de jeu, aucun temps mort, et “Raining Blood” pour finir. Et la première fois où je les ai vus live au “Clash of The Titans” au Zénith de Paris en octobre 90. Encore mieux que ce que j'espérais. “Raining Blood”, “Black Magic” et “War Ensemble” (« Seasons » n'était pas encore sorti), le groupe nous avait pliés dès le début, j'étais aux anges, j'avais les larmes aux yeux et un sourire béat. Enorme.  
Julien : Un grand souvenir pour moi, c’est quand j’ai vu pour la première fois le DVD du Big Four à Sofia. La prestation de Dave Lombardo m’a époustouflé. Beaucoup d’émotions ce jour-là (je suis un ancien batteur). 
JP : La mort de Jeff / Le départ de Dave Lombardo.
Fabien : Avoir eu la chance de vivre leur dernier concert au Forum de Los Angeles. De l’émotion, de la violence mais aussi de l’amour ! 
Manu : Les week-ends à mater la VHS « Live Intrusion » et les délires du groupe en backstage, que l'on recopiait avec mes potes après et pendant avoir descendu quelques packs de binchs. 
Cyril : Une triste soirée de 2013 avec la mort de Jeff Hanneman qui est mon plus gros moment de tristesse concernant ma passion pour le metal et la musique en général, SLAYER étant le groupe qui m'a permis d’accéder au "metal extreme" par la suite et de m'investir corps et âme dans la musique (c'est mon groupe préféré par la même occasion).
Thibaut : Un sentiment lié au groupe plutôt, celui de retrouver mois après mois, année après année, un gang de “frères” sur lequel on peut toujours compter. Voilà pour moi l'archétype du groupe qui n'a pas dévié d'un iota pendant toute sa carrière (comme AC/DC dans un autre style). J'ai commencé à lire la presse metal dès l'été 95 et à chaque interview, on retrouvait les mêmes gars. Une confiance s'est installée avec eux. Dans son adolescence, on a besoin de points d'ancrage et la musique en faisait partie, ce groupe également. Peut être ai-je été moins concerné par les albums post-2001 (et encore, il y avait toujours des chansons très bien) mais en live, je n'ai jamais été déçu.
 

« En fait, c'est pas un souvenir mais c'est un tic qui me fera penser à SLAYER jusqu'à la fin. Si, quand quelqu'un tape à la porte d'entrée 3 coups d'affilée, ma femme pense a Sheldon de Big Bang Theory, moi, je pense à SLAYER et je me mets à fredonner “Raining Blood”. C'est valable au bureau, à la maison, dans les films... et je ris tout seul dans mon coin. Sinon, la première fois où j'ai vu apparaître en live le backdrop hommage à Jeff. J'en ai eu des frissons. » – William


Franck : SLAYER en première partie de MAIDEN en 2000 à Bercy. J'ai 31 ans et je me dis que si je ne fais pas la fosse de SLAYER une fois dans ma vie, je le regretterai ! Du coup, j'ai vécu la 3e Guerre mondiale mais du haut de mon 1m66, je suis revenu avec la plus belle des médailles : Un médiator de Kerry King (que j'ai précieusement gardé bien sûr !) !!!
Claude : En concert, la puissance incarnée du metal. Unique.
Régis : Lésion d'une cervicale... Headbang mon frère !
Pat : Le souvenir que j'ai, c'est que j'ai pris deux baffes dans la gueule et que je n'en suis jamais redescendu.
Laurent : Partir en vacances en 4 L avec « Seasons In The Abyss » à fond !
Allyamaeth : Indéniablement en octobre 1990 pour le “Clash of the Titans”, la première fois où je les ai vus. Une claque monumentale. A égalité avec la dernière fois, au Wacken 2019.
Fabien : SLAYER me rappelle mes années collège et les voyages en Angleterre avec l'école et mes premières amourettes, les bastons avec les copains. Sans oublier les BN et Ken le survivant de l'enfer !
JL666 : Le deuxième concert de Strasbourg en 2007 annulé car le groupe ne pouvait pas jouer à la puissance qu'il désirait !!! J'ai fais 600 bornes aller/retour pour rien.
Guillaume : Le souvenir du mosh pit avec des slams dans tous les sens. Mon nez en sang parce que les Dr. Marten's dans le nez, ça le fait pas...
Maxime : A mon premier Hellfest en 2017, j'attendais LINKIN PARK avec une impatience certaine. Je pensais partir après leur concert et finir mon premier Hellfest sur ce qui était censé être mon plus beau concert. Mais ça a été la plus grosse déception musicale de ma vie... Impossible de finir sur cette purge ! Du coup, je me suis dis que c'était l'occase de voir SLAYER, vu que ça serait sûrement mon unique chance. Et malgré ce que beaucoup ont jugé comme une piètre performance, je me suis métamorphosé en mode SLLLLLLLLAAAAAAAAAAAAAAYEEEEEEEER !!! Finalement, concert largement dans mon top 10 de cette édition, et ça m'a sauvé d'une tristesse certaine ! 
Laurent N. : A Marseille en 1998, je crois, ou du moins la tournée “Diabolus In Musica” avec SYSTEM OF A DOWN et SEPULTURA au Dôme… Rien que ça. J'étais au premier rang et Tom me félicite pour les quelques paroles que j'envoie sur un morceau du dernier album. Puis au rappel, j'appelle Paul (Bostaph, le batteur) pour qu'il m'envoie une baguette (puisque j'avais déjà eu celle d'Igor Cavalera avant, jamais 2 sans 3). Il me fait OK de la tête mais après, il la lance trop haut et la baguette part derrière.
Pierre C. : Cette sensation qu'ils jouaient ce que mon inconscient attendait. J'écoutais METALLICA et GBH, RAVEN et THE EXPLOITED et SLAYER en a été la fusion parfaite. Un jour, Hanneman a dit à ses acolytes : « Je suis punk ».
Manu H. : Il y a tant de souvenirs aussi forts les uns que les autres et pour diverses raisons, je fais quoi moi maintenant, hein ? J'écris un bouquin de 400 pages ?!! Je vais faire dans le sentimentalisme (car il y a un petit cœur qui bat sous mon T-shirt de SLAYER) : la surprise et l'émotion quand pendant le sublime feu d'artifice des 10 ans du Helldest 2015, j'ai entendu les premières notes de "South Of Heaven" après ce que je croyais être le bouquet final, c'était magique ! Et bien sûr leur dernier set en France (Hellfest 2019), le regard de Tom Araya, l'expression de son visage, ses au revoir, son émotion était palpable. La mienne aussi ... Ils resteront LES PATRONS à jamais.
 

« Un souvenir fort, c’est quand ils ont joué au festival de Dour le 12 juillet 1998 : mon ex était dans le staff du festival et avait réussi à me dégoter un pass backstage pour regarder la finale France-Brésil, et je me retrouve à 3 m de Tom, Kerry et Jeff ! Ils ont signé mon album « Decade Of Agression » et moi, j’étais comme un gosse… » – Will 


Nicolas M. : Barcelone 2002 : photos avec Kerry, Jeff et Tom ratées à cause d'un appareil jetable sans flash acheté sur les ramblas... Les boules ! » 
Lucas : C'est surtout le plaisir d'avoir découvert le metal au travers de ces groupes mythiques dont SLAYER, qui restera à jamais un de mes souvenirs favoris de mes années lycée. C'est une musique chère à mon cœur et SLAYER a indéniablement aidé à forger tout cela.
Yann : Ils m’apportent juste de l’énergie et des frissons à chaque fois que je les écoute.



© SYL | HARD FORCE



L'ultime concert de SLAYER à Los Angeles le 30 novembre… adieu ou simple au revoir d'après vous ?


Stacy : J'espère que ce n'est qu'un au revoir, peut-être un jour ressortiront-ils un nouvel album. Mais une tournée, j'ai du mal à y croire. Kerry King a déjà son projet post-SLAYER, donc ça me semble compromis.
Sylvain : Adieu. 
Julien : Selon moi, le dernier concert était le dernier concert. Tom a expliqué qu’il commençait à être fatigué avec des douleurs aux cervicales. Très belle carrière en tout cas. 
Alain : Un au revoir, il y a trop de passion chez ces mecs.
JP : Un au revoir à la scène mais peut-être pas au studio.
Nicolas : Je pense un adieu pour le live mais pas pour les albums.
Claude : Un au revoir.
Franck H. : L’ultime concert… Ben pour moi, il porte bien son nom. A voir…
Ludo : Je pense que pour la scène, c'est un véritable adieu . La rumeur dit qu'ils pourraient encore sortir des albums , pourquoi pas , mais ils ne les défendront plus sur scène.  

Laurent : C'est pas un adieu, si l'on compare à MÖTLEY CRÛE.
Bruno : Pour moi, un adieu. Ils partent en étant au top, les tournées d'adieu à rallonge, c'est pas mon truc.

« Un au revoir de quelques années, je pense. L'adrénaline d'un concert de SLAYER finira par leur manquer (j'espère). » – Fred


Pierrick : J'espère que la tournée d'adieu sera effectivement la dernière. J'aimerais qu'ils restent le groupe qui a amené la violence dans le metal.
Cyril : Je pense (et j’espère) qu'il y aura quelques concerts de manière sporadique en tant que tête d'affiche.
Régis : Ils reviendront… Obligé !!!
Thibaut : Même si c'est la mode en ce moment de faire ses adieux, et malgré le fait que le manager s'est empressé de dire que le groupe continuerait apparemment à faire de la musique, je dirais que j'ai tendance à les croire. Un adieu comme celui des BEATLES. Sans aucune reformation pourrie dans 10 ans, je croise les doigts.
Franck : Vrai adieu pour le live ! Pas du genre à faire marche arrière, SLAYER est une légende, non ?
Manu : Je pense et j'espère que c'est juste un au revoir et qu'ils continueront à faire quelques trucs ponctuels.
Seb : Un adieu du groupe mais pas des membres. Please, don't do like SCORPIONS et leur tournée d'adieu interminable…
Frédéric : J’espère un simple au revoir…
Mickaël : J’espère que c’était le dernier. Je n’aime pas les groupes dont les tournées d’adieu durent 3 ans tous les 5 ans. Et ne faire que des albums sans concert ne rendrait pas justice à ce qu'était le groupe.
JL666 : Dernier concert mais peut-être un nouvel album ou des raretés ?
Pat : Je sais pas trop. Je me dit que c'est réellement un adieu… Le truc, c'est qu'aujourd'hui, beaucoup de groupes tirent leur révérence, mais quand on voit des groupes comme KISS, SCORPIONS, MÖTLEY CRÜE ou encore JUDAS PRIEST qui avaient annoncé leur retraite et qui continuent, je me dis que c'est peut-être juste un au revoir.
Allyamaeth : Connaissant SLAYER, c'est sans doute un adieu mais il est probable qu'ils fassent quelques concerts de temps en temps sur le territoire américain. Pour le reste du monde, peut-être un festival de temps en temps. Et pourquoi pas un album ?
Jean-Baptiste : La fin avec Tom Araya... mais après ?!
Pierre : Adieu simple.
Guillaume : Tom Araya souhaite mettre de côté le groupe depuis trop longtemps. Après, le vice de l'argent...
Laurent N. : Adieu (pour le live).
Fabien P. : SLAYER ne fera plus de tournées mais quelques apparitions en concert aux Etat-Unis, genre émissions de TV ou sortie cinéma ou le Rock and Roll Hall Of Fame ? Hein ?!
Maxime : Je pense que tout metalleux qui se respecte aurait aimé y être. D'ailleurs, quand tu vois les personnalités présentes, tu comprends mieux à quel point c'était géant ! Malheureusement, on a tendance à se rendre compte combien les groupes sont géniaux une fois qu'ils s'arrêtent... Je pense que les adieux du groupe étaient sincères. Réelle tournée d'adieu, etc. Cependant des gars qui ont fait ça toute leur vie, ils vont vite ressentir un certain manque. Et d'ici 4 ou 5 ans, tu verras que ce manque sera beaucoup trop fort et puis un beau chèque motivera le tout, c'est humain ;) Et perso, si le groupe est aussi bon qu'il l'a été sur cette tournée, je serais ravi qu'il revienne. 
Pierre C. : Ils ont donné beaucoup, livré beaucoup d'énergie. Ils ont ressenti et vibré de leur propre musique et de leur public. Alors mystère...
Manu H. : Un réel adieu en ce qui concerne le grand Tom, mais la vie est toujours pleine de surprises...
Will : L’ultime concert ? Sérieusement, j’en sais rien. Evidemment, je suis triste qu’ils arrêtent, mais d’un autre côté, si je respecte ce groupe depuis 30 ans, c’est aussi pour son intégrité. Donc je les vois mal faire un “Reunion Tour” à la con dans 6 mois (je ne vise personne, suivez mon regard…).
Lucas : Tout reste possible mais j'espère en tout cas que ce bon vieux Tom Araya a enfin trouvé la paix et la tranquillité qu'il a bien méritées après 30 ans de bons et loyaux services. On sentait le manque d'enthousiasme de sa part ces dernières années ainsi qu'une certaine tristesse en lisant ses interviews où il parlait de la fatigue et surtout les regrets concernant sa famille et ses enfants... Quand aux autres, ils continueront à briller musicalement j'en suis sûr, que ce soit avec SLAYER ou d'autres... C'est par contre assez regrettable d'avoir boudé Lombardo pour les derniers concerts... Lui qui a tellement contribué à ce groupe et au metal en général...
Nicolas M. : Adieu final. SLAYER respecte ce qu'il dit. Aucune raison qu'ils reviennent. Même si c'est dur pour un die-hard comme moi, c'est mieux ainsi. »
 

« Au vu de la fin du concert, c’est un adieu définitif. Intègres jusqu’à la fin j’ose espérer. » – Fabien


Mickaël : J’espère que c’était le dernier. Je n’aime pas les groupes dont les tournées d’adieu durent 3 ans tous les 5 ans. Et ne faire que des albums sans concert ne rendrait pas justice à ce qu'était le groupe.
William : J'espère un adieu, un vrai. Un DVD live, une compil de raretés ou d'inédits, pourquoi pas mais des concerts, un nouvel album… non !
Yann : Adieu mais Kerry King va revenir avec un autre groupe (similaire ?).

(Illustration - Source : Instagram Slayer)
(Photo Kerry King © SYL - HARD FORCE)

 

Un message pour le groupe ?


Cyril : Un gros merci !!! SLAYER, putain !
Claude : Hail to the thrash metal gods forever. We'll miss you forever, SLAYER.
Fred : Vous nous manquez déjà.
Seb : You are one of the groups that have participated a lot in what I am. Thank you for what you have given us. SLAYER will remain here for a very long time in our ears (and in my cdthèque).
Thibaut : Tout simplement un grand MERCI de m'avoir accompagné depuis l'adolescence et jusqu'à maintenant (comme AC/DC dans un autre style) dans ma vie.
Julien : SLAYER, je vous aime. Quand j’écoute vos albums, j’ai des frissons car pour moi, la musique c’est d’abord des sensations. Et dans ce domaine, vous maîtrisez bien votre sujet. Je comprends votre décision et je la respecte. Néanmoins, je reste un peu sur ma faim car j’aurais tellement voulu vous voir en concert à Paris ! Vive le metal ! Car des groupes avec une telle carrière, il n’y en aura plus beaucoup. Je suis très fier de vous avoir vus au moins une fois.
Franck : Respect éternel pour tout ce qu'ils nous ont donné, aux fans et à la musique en général.
Pierre-Olivier : Merci pour tout SLAYER, tu as marqué ma vie au fer rouge et même si c’est fini, je vais faire en sorte que la musique et le nom ne soit jamais oublié. SLAYER forever, Slaytanic soldier for life ! 
Nicolas : You are the real Angel of Death.
Pierrick : Que dire ? Merci pour tous ces pogos monstrueux, merci d'avoir retourné toutes les scènes où j'ai pu les voir, en fest comme en salles. Merci d'avoir fédéré tous les amateurs de metal. Bref, merci pour tout et merci d'avoir honoré la mémoire de Jeff sans jamais trahir son héritage ! Voilà mon petit témoignage, maintenant, je peux espérer voir mon groupe préféré reprendre la route avec le master of riffs Gary Holt ! 
Sylvain : Merci.
Mickaël : Je voudrais les remercier pour toutes ces années de thrash à nous éclater la tête. Merci pour tous ces concerts où ils nous ont botté les fesses (j’en ai fait une cinquantaine dans une bonne partie de l’Europe). Et enfin, je leur souhaite le meilleur pour leur futur a chacun, quels que soient leurs projets ! Comment conclure à part en gueulant un bon : « FUCKING SLAYER !!!!! ».
Alain : Merci pour cet investissement dans votre art, pour votre intégrité surtout et pour les heures de musique fabuleuse que vous nous avez offerts ! 
Jean-Baptiste : Thx you so much for “Angel of Death” !
Frédéric : FUCKING SLAYER !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Pierre : Thanks ! Merci d'avoir montré à des millions de jeunes dans le monde que la provenance et être différents par rapport aux codes en vigueur n'est pas un frein à la réussite si on croit sans faillir à ce que l'on est.
 

« Vous avez bercé mon enfance, de bébé à la femme que je suis, vous ne m'avez jamais quittée. Je n'ai jamais cessé de vous aimer de plus en plus. Vous avez été mes meilleurs concerts, mon meilleur défouloir. Soyez sûrs que je transmettrai cette passion à mes enfants, SLAYER ne sera jamais mort chez moi. Merci pour tout. » – Stacy


Manu : Merci SLAYER et bravo pour cette sublime carrière et votre discographie. Vous me manquez déjà. SSSLAYEEEERRRR !!!!!!!
Maxime : Vous avez été un, si ce n'est LE, groupe le plus monstrueux de l'Histoire. Si votre départ laisse un immense vide, vous nous laissez à tout jamais votre musique et votre héritage si étendu. Alors que dire d'autre que merci ? Merci d'avoir converti des milliers de jeunes à notre univers. Vous avez été l'une de nos plus grandes fiertés. Merci pour toutes ces années que vous avez passées à nous donner tant de bonheur de joie et de plaisir ! Merci pour ces adieux hallucinants, on s'en rappellera longtemps. En fait, on ne vous oubliera jamais ! Vous êtes des légendes, des légendes à jamais ! Au revoir les mecs ! En espérant vous croiser un jour...
JP : Continuez en studio ! Le dernier album, « Repentless », est très bon.
Pat : En tout cas, merci SLAYER pour la musique, merci de faire partie de ma vie, merci d'être là pour les bons et les durs moments de la vie. SLAYER, je t'aime.
Allyamaeth : Merci pour toutes ces années de metal intense !
JL666 : Merci pour tous ces magnifiques moments métalliques. Ces débauches d'énergie. Votre musique fait et fera partie de ma vie jusqu'à la fin.
Fabien : Bonne retraite les gars et merci !
Guillaume : Burn in Hell.
 

« Merci pour votre musique, merci de m’apporter du bonheur à chacun des titres que j’écoute. Je vous écouterai toujours avec délectation et je mettrai dans mon testament que je veux être enterré avec tous les CD de SLAYER. » – Yann


Laurent N. : I want to thank this amazing band for all what they did in our metal universe. 
Franck H. : Merci !
Fabien P. : Comme le monde sera éternellement violent et de plus en plus sombre, SLAYER ne vieillira pas. Vous êtes des légendes vivantes, vous pouvez en être fiers !  
Bruno : Vous m'avez fait vivre de superbes moments en écoutant vos albums ou en vous voyant en concert, donc un très très grand merci, profitez bien et faites attention à vous. 
Pierre C. : SLAYER est “Le Metal". Merci !
Manu H. : Mes chers poneys en chef, j'espère que vous avez fait un chouette pot de départ (tout le monde a participé à la cagnotte pour vos pyjamas en pilou, c'était super sympa). Gros poutous sur vos truffes !  Forever Reining ! 
Nicolas M. : Hâte de voir ce que Paul et Kerry ont prévu niveau musique après. Il semblerait qu'ils aient des projets ensemble. Tom : bonne pouponnade ! J'aurais bien aimé avoir un grand-père aussi cool ! Gary, magne-toi de sortir un nouvel album d'EXODUS ! T'as perdu 6 ans, ça fait long... ».
Ludo : Un grand merci pour toutes ces années passées au service du metal, pour nous avoir donné de la joie de vivre. Profitez bien de votre temps et si jamais vous vouliez revenir en France pour un ultime concert, je ne serais pas contre. 

 

« Merci pour absolument tout et SLAYER IS DEAD, LONG LIVE FUCKING SLAYYYYERRRR !!! » – Lucas


Will : Mon seul message pour le groupe : « Thanks ! You thrashed my world the last 30 years, see ya guys in Hell \m/ . »
William : Quand c'est fini, c'est fini ! No compromise ! Ne venez pas grossir la liste des reformations dictées par le pognon. Et vous faites chier, j'ai jamais eu droit en live à “Skeletons Of Society” qui est vraiment énorme !


Merci à toutes celles et ceux qui ont partagé leur témoignage !


Pierre-Olivier, un "cousin" québecquois qui a répondu à nos questions, avait également joint deux photos à son mail…

Backstage pour les deux soirs et sur la photo qui date du 29, Tom porte un T-shirt avec la photo de lui et son frère qu’il venait d’avoir et qu’il a porté le lendemain pour le dernier show. A sa gauche, Sandra, l'épouse de Tom.
 


 


Envie d'en savoir plus sur les lyrics de SLAYER ? Les explications de textes de « Decade Of Aggression », c'est par ici que ça se passe.

Blogger : Laurence Faure
Au sujet de l'auteur
Laurence Faure
Le hard rock, Laurence est tombée dedans il y a déjà pas mal d'années. Mais partant du principe que «Si c'est trop fort, c'est que t'es trop vieux» et qu'elle écoute toujours la musique sur 11, elle pense être la preuve vivante que le metal à haute dose est une véritable fontaine de jouvence. Ou alors elle est sourde, mais laissez-la rêver… Après avoir “religieusement” lu la presse française de la grande époque, Laurence rejoint Hard Rock Magazine en tant que journaliste et secrétaire de rédaction, avant d'en devenir brièvement rédac' chef. Débarquée et résolue à changer de milieu, LF œuvre désormais dans la presse spécialisée (sports mécaniques), mais comme il n'y a vraiment que le metal qui fait battre son petit cœur, quand HARD FORCE lui a proposé de rejoindre le team fin 2013, elle est arrivée “fast as a shark”.
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