3 février 2020, 19:56

DROPKICK MURPHYS

• Interview Ken Casey

Les plus celtes des américains reviennent cette année faire une escale punkisante à la France avec 4 dates dont deux à Paris et une sold-out. En plus de vous gratifier d'un show festif et entraînant comme à leur habitude, ce sera l'occasion pour DROPKICK MURPHYS de présenter quelques titres de leur nouvel album à paraître au second semestre. Ken Casey, le bassiste plein d'énergie lors de la date à Bordeaux le 29 janvier, revient avec nous sur ces concerts parisiens à venir et sur les deux singles, déjà parus, pour nous mettre l'eau à la bouche.


​Vous faites quelques passages en France cette année, à Bordeaux, à Paris puis à Nîmes cet été. Est-ce que vous aimez notre pays ?
Oh oui ! J'adore les français ! Vous êtes tellement géniaux avec DROPKICK MURPHYS, si généraux, si accueillants ! Et votre pays et si beau ! On vient vous voir dès que vous nous le demandez !

Une des dates à Paris affiche déjà complet. Quel succès !
Oui ! La France a toujours répondu présente mais depuis disons les 5 dernières années, on rencontre encore plus de succès. Nous avons eu la chance de pouvoir participer à plusieurs festivals ce qui nous a fait découvrir à de nombreux nouveaux fans. On a toujours eu le soutien inconditionnel de nos fans purs mais depuis 5 ou 6 ans notre public s'est étoffé. Les festivals nous ont permis de nous faire connaître plus largement.

Vous allez revenir en juillet sur un joli site : les arènes de Nîmes. Tu connais cet endroit ?
Je ne connais pas mais j'en ai entendu beaucoup de bien donc j'ai hâte d'y aller.

Avez-vous toujours le même plaisir à vous produire sur scène dans les différents endroits proposés ?
Oui, tu sais on a vraiment envie de donner autant d'énergie et d'enthousiasme à notre public que ce qu'il nous donne en retour. On a beaucoup d'énergie mais c'est assez facile car le public en est plein lui aussi et nous la transmet. On se nourrit de ça. C'est ce qui fait les shows si spéciaux de DROPKICK MURPHYS.

A quoi ressembleront ces concerts ? Vous allez jouer des titres de tous vos albums ?
Oui. En particulier à Paris où nous faisons deux soirs, on va jouer deux shows très différents. Donc ceux qui veulent nous voir deux soirs de suite, auront peut-être 26 morceaux dont 18 seront différents d'un soir sur l'autre. Il n'y aura donc que 7 ou 8 chansons jouées les deux jours. On a vraiment envie de relever ce défi. Et oui, on va couvrir tous nos albums en plus de nos deux singles qui viennent de sortir. C'est très excitant  de jouer de nouveaux morceaux et voir comment le public réagit.

Quelle est la chanson que tu préfères jouer live ?
Oh la ! Ca c'est ça difficile à dire ! Peut-être "Rose Tattoo" mais ça change régulièrement. Parfois les chansons les plus nouvelles sont mes préférées. Et puis ça dépend si je suis d'humeur plus agressive ou plus mélodique.

Et selon toi, quelle est la chanson préférée de vos fans ? Vous voyez des différences de réactions en fonction des morceaux chez vos fans ?
Oui, je pense que c'est aussi "Rose Tattoo", c'est la plus populaire . Mais aussi "The Boys Are Back", "Out Of Our Heads" ou "The State Of Massachussetts" sont très populaires.



Vous avez un nouvel album qui devrait sortir cette année. Tu sais quand ?
Je pense fin août ou début septembre et il y aura encore deux autres singles présentés avant cette date.

Est-ce que tu peux nous parler du single " The Bonny" qui est une reprise de Gerry Cinnamon ?
Nous sommes tous très fans de sa musique et comme on a un passif très punk-rock, on a un profond respect pour l'approche qu'il a de sa carrière. Il fait tout lui-même : la musique, il produit ses albums, fait les interviews. Il fait tout comme il l'entend. Et même s'il n'est pas punk lui-même, il a tout de l'éthique que nous essayons de véhiculer. Il est inspirant. Il peut aussi bien jouer dans des stades de 60 000 personnes que dans des petites salles à Glasgow ou Manchester.

Vous lui rendez hommage en quelque sorte ?
Oui, en fait on a tendance à rendre hommage aux gens qui sont morts ou qui sont vieux et qui ont marqué notre enfance. Mais on a pensé qu'il serait bien de rendre hommage à une personnalité actuelle, que l'on apprécie aujourd'hui. Il marque le respect. Et je dois dire que notre version de son titre est totalement différente de la sienne, beaucoup plus lourde et rapide. Mais il m'a dit que c'est vraiment la version qu'il aurait aimé entendre donc c'est cool !

Et "Smash Shit Up", de quoi parle-t-elle ?
Tu sais quand tu deviens un adulte responsable, tu ne peux pas te comporter comme bon te semble : tu ne peux pas mettre ton poing dans la figure à quelqu'un qui t'énerve, tu ne peux plus faire de bêtises puériles. Mais tu gardes quand même en toi cette part qui a envie de se rebeller. "Smash Shit Up" représente cette fantaisie de mon esprit.

Donc lors du concerts de Nîmes en juillet nous aurons droit à ces deux singles et puis les deux autres nouveaux ?
Oui, on aura deux autres singles sortis à ce moment-là donc tu auras au moins toutes ces chansons en live. "Smash Shit Up", "The Bonny" et les 2 autres qui auront été rendues publiques. Pas d'autres de l'album je pense car il est toujours compliqué de présenter des morceaux que le public ne connaît pas pour la première fois en live où le son n'est pas toujours au top.

Et tu sais quel sera le titre de l'album ?
Eh bien, nous avons quelques idées mais rien n'est fixé encore donc je ne peux rien te dire malheureusement. En plus, à chaque fois que j'ai tenté de dire le titre d'un album à venir en avance, il a toujours changé au dernier moment alors ! Mais si tu me le redemandes en juillet, je te le dirai.

Voilà donc une parole que je n'oublierai pas ! Merci beaucoup pour ta gentillesse et ta bonne humeur et bons concerts en France !
Merci au public français de nous apporter tant d'énergie ! Nous vous en sommes très reconnaissants. A bientôt !


Les concerts les plus proches des DROPKICK MURPHYS seront à Paris, si vous n'avez pas encore votre place, il reste des billets pour la seconde date au Zénith de la capitale le 9 février en suivant ce lien : DropkickMurphysParis9-02


Photo © Webb Chapell Photography - DR


 
Blogger : Aude Paquot
Au sujet de l'auteur
Aude Paquot
Aude Paquot est une fervente adepte du metal depuis le début des années 90, lorsqu'elle était encore... très jeune. Tout a commencé avec BON JOVI, SKID ROW, PEARL JAM ou encore DEF LEPPARD, groupes largement plébiscités par ses amis de l'époque. La découverte s'est rapidement faite passion et ses goûts se sont diversifiés grâce à la presse écrite et déjà HARD FORCE, magazine auquel elle s'abonne afin de ne manquer aucune nouvelle fraîche. SLAYER, METALLICA, GUNS 'N' ROSES, SEPULTURA deviendront alors sa bande son quotidienne, à demeure dans le walkman et imprimés sur le sac d'école. Les concerts s'enchaînent puis les festivals, ses goûts évoluent et c'est sur le metal plus extrême, que se porte son dévolu vers les années 2000 pendant lesquelles elle décide de publier son propre fanzine devenu ensuite The Summoning Webzine. Intégrée à l'équipe d'HARD FORCE en 2017, elle continue donc de soutenir avec plaisir, force et fierté la scène metal en tout genre.
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