Le 9 août, Martin Birch s'éteignait à l'âge de 71 ans. Le légendaire producteur britannique, qui a collaboré avec quelques-uns des plus grands noms du rock (Jeff Beck, FLEETWOOD MAC...) mais aussi du hard-rock (DEEP PURPLE, BLACK SABBATH, RAINBOW, WHITESNAKE...) n'aimait rien tant que travailler sur la durée, soulignant que c'est ainsi qu'il pouvait tirer le meilleur des musiciens.
Comme IRON MAIDEN, pour qui il a joué les producteurs et ingénieurs du son sur pas moins de dix albums (neuf studios et un double live), ainsi qu'une vidéo live : « Killers » (1981), « The Number Of The Beast » (1982), « Piece Of Mind » (1983), « Powerslave » (1984), « Live After Death » (1985), « Somewhere In Time » (1986), « Seventh Son Of A Seventh Son » (1988), « No Prayer For The Dying » (1990), « Fear Of The Dark » (1992) et « Maiden England '88 » (1994).
Soit un certain nombre de classiques de la discographie de la Vierge de Fer en particulier et du metal en général. Pas étonnant donc qu'il ait à l'époque gagné ses galons de "sixième" membre des Britanniques – n'en déplaise à ce bon vieux Eddie The 'ead.
« C'était quelqu'un de fantastique. Ce n'était pas seulement un producteur, c'était également un grand ingénieur du son qui savait comment obtenir un excellent son, a déclaré Steve Harris en guise d'hommage sur le site officiel de MAIDEN. Et puis il n'avait pas son pareil pour motiver les gens ; il avait le don de tirer le meilleur de chacun. C'était aussi quelqu'un d'adorable, de très amusant, avec un super sens de l'humour, ce qui faisait que c'était un plaisir de travailler avec lui. Nous nous entendions tous très bien et tout le groupe est très attristé par sa disparition. »
« Martin a été un véritable mentor pour moi, il a transformé ma façon de chanter, renchérit Bruce Dickinson. C'était un psychothérapeute et, pour reprendre son expression, un jongleur qui savait refléter exactement ce qu'était un groupe. C'était son talent particulier en tant que producteur. Ce n'était pas un marionnettiste, il ne manipulait pas le son d'un groupe, il le reflétait de la meilleure façon possible. Ceci mis à part, c'était quelqu'un de fantastique, de chaleureux et d'amusant.
Martin et moi partagions la passion des arts martiaux – lui du karaté, moi de l'escrime – ce qui a encore renforcé nos liens. Je suis extrêmement touché par sa disparition. J'ai du mal à imaginer qu'une personne aussi pleine de vie ait pu mourir à cet âge. »
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Au sujet de l'auteur
Laurence Faure
Le hard rock, Laurence est tombée dedans il y a déjà pas mal d'années. Mais partant du principe que «Si c'est trop fort, c'est que t'es trop vieux» et qu'elle écoute toujours la musique sur 11, elle pense être la preuve vivante que le metal à haute dose est une véritable fontaine de jouvence. Ou alors elle est sourde, mais laissez-la rêver…
Après avoir “religieusement” lu la presse française de la grande époque, Laurence rejoint Hard Rock Magazine en tant que journaliste et secrétaire de rédaction, avant d'en devenir brièvement rédac' chef. Débarquée et résolue à changer de milieu, LF œuvre désormais dans la presse spécialisée (sports mécaniques), mais comme il n'y a vraiment que le metal qui fait battre son petit cœur, quand HARD FORCE lui a proposé de rejoindre le team fin 2013, elle est arrivée “fast as a shark”.
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