
Il semble que le confinement réussisse aux Suédois SOILWORK si on en juge par leur productivité. Après la sortie de l'album « Verkligheten » et de l'EP « Underworld » en 2019, ils reviennent avec un nouvel EP intitulé « A Whisp Of The Atlantic ».
D'une longueur de plus de 35 minutes tout de même avec 5 titres, ce nouveu mini-album de death metal mélodique a le mérite d'être inspiré et plutôt riche. Bon, il faut dire que la chanson-titre qui ouvre le disque dure déjà plus de 16 minutes ! Après une intro très douce aux claviers, c'est la voix claire de Björn "Speed" Strid qui résonne posément. Puis les guitares se font plus lourdes et la voix growlée entre en œuvre pour une atmosphère beaucoup moins soft. L'alternance de passages mélodiques, de soli furieux et de moments vraiment death nous rappelle que SOILWORK a une énergie toute particulière qu'il maîtrise.
"Feverish", à la durée beaucoup plus raisonnable, est un morceau plus agressif où même les passages mélodiques sont embarqués par une double pédale frénétique. "Desperado" est quant à lui très énergique avec des claviers omniprésents et une atmosphère assez épique alors que "Death Diviner" est plus lourd et ambiancé, plus bluesy même. Enfin, "The Nothingness And The Devil" clôture cet EP sous le signe du death metal mélodique typique de SOILWORK, implacable pour les amateurs du genre. On attend donc un album studio avec impatience !
Avec « A Whisp Of The Atlantic », SOILWORK nous emporte dans une déferlante de riffs mélodiques et de death vindicatif. Du pur SOILWORK, efficace et inspiré.