13 janvier 2021, 17:00

QUEENSRŸCHE

• Scott Rockenfield sort de son silence


Depuis 2016, le batteur de QUEENSRŸCHE a disparu des radars ou plutôt le groupe a continué sans lui, que ce soit en studio pour le dernier album en date, « The Verdict », pour lequel les parties de batterie ont été enregistrées par leur chanteur, Todd LaTorre, ou en live, le groupe ayant fait appel à un "dépanneur" en la personne de Casey Grillo (ex-KAMELOT entre autres). QUEENSRŸCHE va même jusqu’à s’afficher sur des photos promotionnelles en sa compagnie, sans pour autant démentir ni confirmer le fait que Scott Rockenfield fasse encore ou non partie du groupe. Il rassure en disant que Scott rencontre des difficultés, qu’il éprouve le besoin de s’éloigner afin de profiter alors de son tout jeune fils âgé de deux ans et qu’il reviendra le moment venu. Ou pas. La porte reste ouverte comme l’a indiqué en son temps le guitariste Michael Wilton. En tout cas, la seule version des faits à cette époque, le batteur restant mutique et laissant les fans supputer à qui mieux mieux de son avenir.

A la surprise générale, Scott Rockenfield a posté hier sur sa page Facebook un message qui laisse entrapercevoir un début de réponse à cette désertion, plus subie qu’autre chose selon ce que l’on peut commencer à deviner mais sans véritable dénouement quant à l’histoire. Ce sera pour plus tard, toujours si l’on s’en réfère à sa déclaration :

« Vous voulez entendre une histoire drôle ? Alors voilà : contrairement à tout ce qui a été indiqué partout ou bien dans les interviews d’autres parties, je n’ai une fois pour toutes jamais quitté ou démissionné, ni me suis éloigné, n’ai pris ma retraite ou abandonner QUEENSRŸCHE !!... Malheureusement, on ne vous a pas raconté les faits de quelque façon que ce soit. Un suspense total, n’est-ce pas ? Vous en saurez plus prochainement. »

Voilà qui n’est pas pour arranger les choses, ce message sibyllin aussi court que sec dans le ton n’augurant pas du meilleur pour la suite comme Scott le laisse deviner, allant très probablement donner sous peu sa version complète des faits.

Après un début de carrière plus que prometteur en 1983, la formation est vouée aux plus hautes marches du podium (qu’elle a atteintes par ailleurs), ayant sorti un quintet d’albums tous plus novateurs et ambitieux les uns que les autres, empreints d’une identité sonore unique, QUEENSRŸCHE a doucement vacillé de son trône alors que le guitariste et compositeur Chris DeGarmo quittait l’aventure – beaucoup de fans ne s’en sont jamais remis – pour devenir pilote de ligne (on peut pourtant faire les deux, Bruce Dickinson le chanteur d’IRON MAIDEN l’ayant prouvé) et que des années plus tard, le chanteur à la voix d’or Geoff Tate quittait le QUEENSRŸCHE avec pertes et fracas, laissant le groupe originaire de Bellevue tenter de survivre à cela. Pari gagné avec l’embauche du chanteur Todd LaTorre, dont le mimétisme vocal avec Geoff est saisissant, ayant provoqué au départ vagues et remous avant que tous admettent de sa part un vrai talent, non démenti justement sur l’excellent « The Verdict » paru en 2019.

Quoi qu’il en advienne, nous vous tiendrons au courant de la suite des déclarations de Scott Rockenfield dès que celui-ci interviendra de nouveau.

Blogger : Jérôme Sérignac
Au sujet de l'auteur
Jérôme Sérignac
D’IRON MAIDEN (Up The Irons!) à CARCASS, de KING’S X à SLAYER, de LIVING COLOUR à MAYHEM, c’est simple, il n’est pas une chapelle du metal qu'il ne visite, sans compter sur son amour immodéré pour la musique au sens le plus large possible, englobant à 360° la (quasi) totalité des styles existants. Ainsi, il n’est pas rare qu’il pose aussi sur sa platine un disque de THE DOORS, d' ISRAEL VIBRATION, de NTM, de James BROWN, un vieux Jean-Michel JARRE, Elvis PRESLEY, THE EASYBEATS, les SEX PISTOLS, Hubert-Félix THIÉFAINE ou SUPERTRAMP, de WAGNER avec tous les groupes metal susnommés et ce, de la façon la plus aléatoire possible. Il rejoint l’équipe en février 2016, ce qui lui a permis depuis de coucher par écrit ses impressions, son ressenti, bref d’exprimer tout le bien (ou le mal parfois) qu’il éprouve au fil des écoutes d'albums et des concerts qu’il chronique pour HARD FORCE.
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