Il y a quelques semaines, vous avez eu connaissance, si vous êtes des fidèles de HARD FORCE, d’un roman de Grady Hendrix, Détruire Tous Les Monstres. Paru fin 2020 aux Éditions Sonatine, ce roman s’annonce comme un périple aux confins du metal et d’une envie, sinon de vengeance, de justice. Mais également celle d’une revanche sur le destin, une revanche sur le sort. Afin de vous en donner un plus grand aperçu sans pour autant vous en dévoiler les nombreuses péripéties et rebondissements, voici en quelques lignes de quoi attiser votre envie de le lire...
Kris Pulaski, serveuse dans la cafétéria d’un hôtel-relais Best Western, célibataire et sans enfants, a la quarantaine bien avancée, pas une thune, bref une vie de merde l’on pourrait dire. Elle a eu, près de vingt auparavant, une brève carrière musicale dans un groupe nommé DÜRT WÜRK. Après quelques albums, l’un des membres du groupe, le chanteur Terry Hunt, signe des contrats avec le manager Rob Anthony où il acquiert de force l’ensemble des droits sur tout ce que le groupe a fait et s’en va créer un autre groupe rien qu’à lui, KOFFIN. Le groupe connait alors un succès phénoménal et puis après quelques années loin des spotlights, Terry Hunt et KOFFIN annoncent leur retour pour une série de concerts d’adieux à la dimension épique et entourés d’une aura mystique. Tel est le point de départ d’une histoire qui va voir la protagoniste retrouver un à un les anciens membres du groupe à la suite de cette annonce qui va la bouleverser mais aussi changer à jamais sa vie ainsi que celle de ses anciens camarades de jeu.
Dans ce roman, on évolue d’un univers metal très bien retranscrit et où les informations (réelles) sont donc l’œuvre d’un travail de recherche précis par l’auteur, vers une histoire qui entraîne le lecteur dans une ambiance teintée d’occultisme et de la quête d’un absolu. Lequel ? A vous de le découvrir à la lecture du livre. Au total, 360 pages qui se dévorent littéralement et dont chaque chapitre porte le titre d’un album de metal et collant aux événements décrits. Le style de Grady Hendrix, très pointilleux et bourré de détails, marque son envie de coller parfaitement au récit, permettant ainsi au lecteur de se transporter totalement dans l’histoire de la guitariste Kris Pulaski, à laquelle on s’attache tout de suite et dont le parcours nous tient en haleine sans relâche.
Remerciements à Robin Bouder et aux Éditions Sonatine.
