20 août 2021, 18:09

LEPROUS

Interview Einar Solberg

En juillet dernier, Einar Solberg, le chanteur claviériste et principal compositeur de LEPROUS, nous a accordé une très agréable interview. Charmant, souriant, détendu, le frontman aborde avec nous tous les aspects du nouvel album, « Aphelion », dont la sortie est prévue le 27 août prochain. Interview sans fard d’un artiste à fleur de peau, qui n’hésite pas à se livrer entièrement sur des sujets très personnels.


Salut Einar ! Pour commencer, comment vas-tu ?
Je vais plutôt bien. En fait, je suis en train de me balader et ça fait du bien. (rires)

Bien. Huit live-streams pour toi et le groupe, nouveaux singles et maintenant un nouvel album. Il semblerait que vous ayez été très occupés pendant cette pandémie. Etait-ce une manière de te challenger, ou de rester en contact avec les fans ?
Oh non, c’est juste que nous avions soudainement plus de temps à notre disposition, et cela m’aurait semblé plus inhabituel de rester inactif, parce que nous sommes la plupart du temps en tournée. Et, comme tout a été annulé, nous nous sommes retrouvés avec beaucoup de temps-libre que nous avons pu utiliser à des fins créatives, et c’est ce que nous avons fait. Nous avons donc été très occupés cette année avec la composition, la création et en proposant le plus de live-streams possibles. Tu vois, ce n’était pas pour nous challenger, c’était surtout pour utiliser ce temps pendant lequel nous sommes d’ordinaire en tournée, pour rester en lien avec la scène et la créativité.

Comme vous n’aviez pas prévu de faire un nouvel album, peux-tu nous en dire plus au sujet du processus créatif de « Aphelion », qui a été très différent de vos habitudes cette fois-ci ? Et quelles ont été tes influences et tes sources d’inspiration ?  
En gros, nous avions plutôt prévu de sortir un EP, avant la COVID. Nous avions déjà deux chansons enregistrées pendant les sessions de « Pitfalls ». On a donc écrit deux chansons supplémentaires, puis nous avons composé "Castaway Angels", ce qui nous faisait cinq chansons. Et nous nous sommes rendu compte que nous étions sur la bonne voie pour créer un album. Nous avons alors continué à écrire plus de morceaux, jusqu’à ce que nous ayons un album complet, puisque nous avions largement le temps pour ça, étant donné que nos plans de tournée étaient annulés. Nous avons décidés d’écrire comme nous souhaitions le faire depuis des années, avec une approche plus spontanée, instinctive et directe. Nous voulions tous travailler dans ce sens. C’est un processus plus ouvert. Nous avons écrit tous ensemble dans le studio. Et puis, chaque chanson a été créée indépendamment des autres. Concernant les influences et inspirations, à vrai dire, je n’ai jamais eu de source particulière, c’est quelque chose auquel je ne pense jamais.

C’est un album très dynamique, le plus varié, délicat et intense  que vous ayez jamais crée, à notre humble avis. Quel genre de réactions attends-tu ? Et penses-tu que cet album puisse plaire aux fans de toujours et aux nouveaux ?
Non, bien sûr que non ! (rires) Rien de ce que nous avons fait ou ferons pourra plaire à tout le monde. C’est mission impossible ! (rires)

En février dernier, vous  aviez convié des fans, pour qu’ils puissent participer au processus créatif d’une chanson pendant une semaine en studio, que sont devenues ces sessions "Let’s make a song together" ? Est-ce la chanson "Nighttime Disguise" ou un autre titre ?
Oui, c’est "Nighttime Disguise". Avant cette chanson, l’album était plus ou moins achevé... Donc, oui, il s’agit bien de "Nighttime Disguise" qui a été composée en studio avec l’aide des fans...

...C’est pour cela que ce titre sonne tellement fou !
Oui, je suppose. Certains diraient que les fans nous ont donné un bel album. J’aurais plus tendance à dire qu’ils nous ont donné un gros challenge, plutôt qu’une grande aide. Comme tu peux l’imaginer, chacun avait bien évidemment une opinion différente, et le résultat était tellement aléatoire avec tous les paramètres qu’ils nous avaient donnés pour travailler... C’était vraiment marrant. C’était un projet, mais alors, nous ne savions pas si nous allions l’intégrer à l’album ou pas. Nous nous sommes dit : « Ok, allons-y, essayons ce projet. Ça va être marrant. Si ça sonne bien, pourquoi pas ? On va faire de notre mieux et tenter l’expérience. » C’est ce que nous avons fait, et ma foi, nous sommes vraiment content de la manière dont sonne ce morceau. Ok, les fans nous ont donné des paramètres à suivre, mais ça a fini par sonner d’une manière complètement différente de ce qu’ils imaginaient probablement. Et, pour nous aussi, cela a donné une chanson tellement différente de ce que l’on imaginait au départ.

Sur « Aphelion », tu utilises toute ta gamme vocale, des growls les plus profonds aux notes de tête les plus hautes, en passant par cette voix de crooner super sexy sur "Nighttime Disguise". As-tu voulu explorer encore plus avant tes aptitudes vocales ?
Non, non, pas du tout. Pour moi, le travail de la voix n’a rien à voir avec le talent ou les aptitudes. C’est avant tout une question d’émotions à transmettre. C’est mon but. Bien sûr, sur "Nighttime Disguise", je devais utiliser toute ma gamme. Et d’ailleurs, je pensais que cela ne sonnerait pas juste, que ce ne serait  pas la bonne tonalité. J’ai donc essayé d’aller du plus haut au plus bas que je puisse, sans que ce soit moche.  Parce que pour moi, la gamme n’est pas quelque chose d’important. Tu peux avoir une gamme vocale très étendue et pourtant, ton chant peut être horrible. Et à contrario, un chanteur peut avoir une gamme restreinte, et cependant être un chanteur formidable. Mais bien sûr, j’ai utilisé toute ma gamme sur "Nighttime Disguise" pour la simple et bonne raison que c’était l’un des paramètres obligatoires choisi par les fans.

C’est donc un album très personnel, encore une fois. Peut-on dire que « Pitfalls » serait l’ombre quand « Aphelion » serait la lumière ? Les deux facettes d’une même histoire. Et crois-tu qu’il y a une lumière au bout du tunnel ? Est-ce possible de laisser le passé et les moments dépressifs derrière ?
Oui, je suis partiellement d’accord quand tu dis que « Pitfalls » est l’ombre et « Aphelion », la lumière. Mais je dirais plus que « Pitfalls » est le commencement, le premier stade, avec l’émergence de nouvelles émotions, pas forcément contrôlables, tandis que « Aphelion » possède une approche plus orientée vers les solutions à apporter. Je pense que beaucoup de gens ont une idée fausse de ce qu’est la dépression. Cela ne signifie pas que tu vas te sentir mal pendant quelques jours, puis qu’ensuite tu iras mieux. Ni que tu vas être un peu angoissé pendant tes examens. Ce n’est pas ça l’anxiété. Quand je perle d’anxiété et de dépression, l’un ne va pas sans l’autre, cela signifie que ta vie entière est dominée par cet état de fait. Et ce pendant une très longue période. Et, cela reste en toi, avec toi, que tu le veuilles ou non. Ton esprit est dominé, terrassé,  par des peurs irrationnelles. Mais une fois que tu as vécu avec ça pendant un bout de temps, et que tu as commencé à apprendre quelques stratégies, quelques mécanismes défensifs, ces sensations reculent de plus en plus loin dans ton esprit, et te volent de moins en moins de temps, et tu te focalises de moins en moins dessus. Je veux dire, c’est le but. Je pense que tu ne te débarrasseras jamais complètement de ça. Ca reviendra toujours. Mais je suis heureux d’en être passé par là, car si jamais cela se reproduit, si ça remonte encore une fois à la surface, je saurai quoi faire et comment réagir pour ne pas y apporter trop d’attention, en somme. Donc je ne crois pas en cette manière de décrire l’anxiété comme un ouragan qui passe, et puis soudainement, tout est fini, tout va mieux. Ça ne marche pas comme ça, mais plus comme quelque chose qui s’étiole peu à peu, de plus en plus en recul dans ta tête. Si tu fais les bons choix. Mais tout est une question de choix. Si tu continues de faire les mauvais choix, tu continueras de souffrir d’anxiété et de dépression.


Dans "The Shadow Side", il y a ce magnifique vers : "Je vois l’amour où il n’était pas avant". Penses-tu que l’amour puisse guérir, même si tu es encore dans le noir ?
C’est bien compliqué. J’aurais tendance à penser que si tu regardes vraiment, si tu ouvres tes yeux et contemples toute la beauté du monde qui t’entoures, cela va graduellement mettre ton esprit dans un état différent. Mais c’est un processus vraiment graduel. Plus tu te focalises sur les choses qui te font te sentir bien, et je ne parle pas de cette façon hédoniste de se sentir bien, mais de ressentir véritablement de belles émotions, comme des relations enrichissantes, la beauté de la nature...

Juste le plaisir de voir le soleil dans le ciel.
Exactement ! Exactement ! Des choses plutôt simples.

C’est ce que j’appelle personnellement, l’amour universel. C’est ce qu’il y a de plus important pour les êtres vivants. Se réjouir de chaque seconde, chaque minute que nous vivons. Parce que nous sommes chanceux de vivre...
Oui, je suis complètement d’accord ! Et effectivement, tout est affaire de choix, de mise en évidence. C’est devenu mon but. Et je pense que c’est le problème majeur des personnes souffrant d’anxiété, ce qui est devenu mon cas. Je n’étais pas quelqu’un d’anxieux, c’est quelque chose qui s’est déclenché à un certain moment, suite à des événements, et cela a submergé ma vie. C’est habituellement un besoin inné de contrôler les choses incontrôlables, donc tu prends toutes les mesures sécuritaires pour essayer de garder le contrôle, pour être sûr que ce que tu crains ne risque pas d’arriver. Mais éventuellement, tu réalises que ce n’est pas une solution, que ce qui doit arriver arrive, et qu’il n’y a rien en fin de compte que tu puisses faire pour l’éviter. C’est ce que j’ai essayé d’exprimer sur le nouvel album. Une chose que je sais concernant la psychologie, ce que j’ai appris, c’est qu’il vaut mieux simplifier et qu’il ne sert à rien de compliquer les choses.

Oui, il y a tellement de choses que l’on ne peut pas contrôler...
Et oui, la majorité des choses. Il faut se focaliser sur ce que tu peux contrôler. Et laisser les autres dans le rayon des coïncidences, en gros. Mais bon, redemande-moi plus tard dans le courant de l’hiver comment je vais, car je me sens toujours mieux pendant l’été. (rires)
 


​"On Hold" est certainement l’un des moments forts de cet album. Ta voix sonne comme le cristal le plus pur; sur le point de se briser, fragile et forte à la fois. Est-ce difficile d’atteindre une telle émotion tout conservant un équilibre entre la tension dramatique et la musicalité de la chanson ? 
C’est intéressant, parce que nous avions deux chansons écrites pour « Pitfalls », et c’était l’une d’elles. Mais la raison pour laquelle nous n’avons pas mis "On Hold" sur « Pitfalls », c’est parce qu’on avait déjà "Distant Bells", et nous avons pensé qu’il n’y aurait pas de place pour deux chansons comme celles-là sur un album. Parce qu’elles sont construites sur le même tempo lent, deux chansons très émotionnelles, et nous avons décidé de la conserver pour plus tard. Il s’agit donc essentiellement de l’une des chansons autour de laquelle nous avions décidé de construire notre EP.  En fait, c’est un titre pour lequel j’ai écrit paroles et musique, lors d’une période vraiment difficile durant la réalisation de « Pitfalls ». Mais elle colle très bien à l’atmosphère d’ « Aphelion ». Nous avons donc bâti l’album autour de ces deux chansons qui nous restaient, "On  Hold" et "Silhouette". Ce n’est pas difficile d’atteindre la musicalité d’un morceau, tant que tu laisses les choses se faire naturellement. Quand j’écris de la musique, je me pose et je n’attends rien de moi, rien de positif ou négatif. Je me pose simplement et je prends du plaisir, je m’amuse et j’apprécie d’écrire ce qui vient. Et ce qui doit arriver arrive. "On Hold" a été un peu difficile à compléter car le canevas de la chanson est assez simple. Elle est construite autour de la progression des mêmes accords, ce qui est assez classique pour ce type de chanson. Donc, nous avons décidé qu’elle se devait de monter graduellement en tension, tout du long. Cela a été la meilleure manière de donner vie à ce titre. Mais ça fait tellement longtemps que je l’ai écrite. Ce fut l’une des premières que j’ai composée pour « Pitfalls », l’une des plus anciennes. Et maintenant, elle a atterri sur notre nouvel album. C’est le genre de chose que nous n’avions jamais fait auparavant.  

Je comprends mieux maintenant pourquoi, lorsque je l’ai entendue pour la première fois, j’ai pensé à "Distant Bells"...
Oui, sauf que "Distant Bells" a été composée par deux personnes différentes. J’ai écrit les lignes vocales, le texte et d’autres choses sur "Distant Bells", bien sûr, mais c’est Simen (NDJ : Simen Daniel Lindstad Børven, basse) qui a écrit le thème principal. Alors que j’ai composé "On Hold" seul, et il s’agit probablement du morceau sur lequel je me livre le plus, sur le nouvel album.

On peut l’entendre, en particulier sur le refrain, où ton chant sonne presque comme un sanglot. Tu es à la limite des pleurs, et c’est tellement bourré d’émotions, tellement intense. Vraiment magnifique...
Merci beaucoup ! Elle a été écrite pendant une période vraiment... émotionnelle...

Heavy, dark, rock cinématographique, expérimentale, jazzy, progressif, swing aussi avec les cuivres et les cordes. Toutes ces nouvelles chansons sont vraiment différentes les unes des autres, mais leur fil commun est l’émotion qu’elles transmettent à l’auditeur, malgré la variété de styles. Est-ce important pour toi de donner des émotions ? 
Oui, je confirme ! (rires) Ce qu’on peut entendre quand on parle des différents genres, c’est qu’ils n’indiquent rien concernant les émotions. Et à mon avis, deux groupes peuvent être très similaires émotionnellement, mais très différents aussi, au sein d’un même genre. Pour moi, la partie émotionnelle est bien plus importante qu’une appartenance à un style défini. Parce que le genre ne veut pas dire grand-chose, quand on évoque le son que l’on crée. Si c’est  du metal, ça implique un gros mur de guitares, mais à part cela, ça n’indique absolument pas comment la musique sonne (rires). Cela va de NEUROSIS à ALESTORM, par exemple, et ça ne décrit vraiment pas correctement la musique en elle-même. Et pareil pour la musique progressive. Ça peut aller de TOOL à DREAM THEATER, qui sont des groupes extrêmement différents. Comme je l’ai souvent dit, je pense que les genres sont bons pour capturer quelques éléments de la musique, mais il y a d’autres choses telles que les émotions, les humeurs et les ambiances, que cette classification de styles n’indique pas du tout.

Il y a de superbes soli de violoncelle sur "Running Low" et "On Hold", ainsi qu’un merveilleux solo de guitare à la fin de "The Shadow Side". Est-ce que Raphael Weinroth-Browne et Robin Ognedal ont dû suivre une certaine direction que tu leur aurais donnée, ou bien ont-ils pu improviser ?
Le solo de Raphael sur "Running Low" est complètement improvisé. Je lui ai juste dit que l’on mettrait un solo à cet endroit, parce que, dans cette section, il manquait quelque chose. Et c’est peut-être la section la plus bizarre de l’album où poser un solo, mais je sais que Raphael est vraiment doué pour ça. Et en fait, il n’avait jamais fait aucun solo de cette manière pour nous auparavant, je crois. Donc, c’est le premier solo qu’il compose pour nous… Ah mais non, il a fait celui de "At The Bottom" et "Distant Bells" également ! Mais celui-ci est bien plus orienté « rock », alors que les deux autres ont un style plus « classique ». (NDJ : ce qu’Einar oublie de préciser, c’est que Raphael Weinroth-Browne a également joué sur l’album « Malina », notamment sur la chanson-titre et le déchirant et exceptionnel morceau qu'est "The Last Milestone")

Effectivement, celui de "Running Low" est bien plus dark, voire carrément black metal. C’est un solo démoniaque, mais rudement bon...
Oui, j’ai souvent dit, d’ailleurs, que Raphael est le seul metalhead dans notre groupe. (rires) C’est vraiment cool qu’il soit capable de faire des trucs comme ça. Le titre était presque parfait, sauf cette partie que je n’aimais pas du tout. Alors, je lui ai envoyé, puis il me l’a rendu avec ce solo, et là, c’est devenu parfait !

Peut-on imaginer que Raphael rejoigne le groupe de manière permanente, ou est-ce vraiment impossible ?
S’il ne vivait pas au Canada... Nous en avons discuté avec lui, pendant un moment, et il n’était pas contre l’idée. Mais, il se trouve que c’est bien plus facile pour nous tous, tel que c’est actuellement. Aucune pression ni d’un côté, ni de l’autre. Si c’est difficile pour lui de nous rejoindre à un moment donné, il n’y a aucune obligation. De même que si c’est difficile pour nous de la faire venir, là encore, aucune obligation. C’est dons la solution que nous avons choisi. En conclusion, je pense qu’il fera partie de toutes nos tournées et sera présent sur tous nos albums, mais ne viendra pas lorsqu’il s’agira de concerts uniques, comme dans les festivals, parce que ça reviendrait trop cher de le faire déplacer.
 

  


Vous allez partir en tournée en décembre prochain. Etznt donné que cette tournée s’appelle "From The Early Demos To Pitfalls", que peut-on en attendre ? Allez-vous jouer des chansons de « Aphelion » ?
Ca concernera absolument tous les enregistrements que nous avons faits, avec un déroulement chronologique. On risque même de commencer avec des pré-demos qui n’ont jamais été enregistrées. Peut-être pas les chansons entières, mais au moins quelques extraits, et nous avancerons dans le temps jusqu’à aujourd’hui. Ce qui inclura bien sûr des chansons de « Aphelion ».

Les fans peuvent-ils espérer entendre "White" une nouvelle fois ?
Alors, quelques chansons, pendant les livestreams nous ont donné envie de les rejouer, car elles étaient vraiment plus sympas que dans mes souvenirs, comme "Painful Detour", par exemple, comme nous l’avons réarrangée. Mais je suis navré de dire que "White" n’a vraiment pas eu le même effet ! (rires) C’était bien plus du genre : « Ah, ouais, je me souviens pourquoi on ne voulait plus la jouer, celle-là ! » (rires)
 

Afin de promouvoir davantage ce nouveau disque LEPROUS a annoncé un concert spécial en avant-première de la sortie de l'album en livestream, qui aura lieu le mercredi 25 août au Notodden Theater en Norvège. LEPROUS donnera en fait deux concerts complets de « Aphelion », adaptés aux différents fuseaux horaires : le premier commencera à 19h00 pour l'Europe et le second à 1h du matin le jeudi pour les Etats-Unis.
Pour plus d'informations sur les détails et les options de billets, veuillez suivre les liens suivants : Event/Aphelion
Les offres groupées de billets (avec merch ou album) sont disponibles ici : Omerch.com/shop/leprous

Blogger : Sly Escapist
Au sujet de l'auteur
Sly Escapist
Sly Escapist est comme les chats : elle a neuf vies. Malgré le fait d’avoir été élevée dans un milieu très éloigné du monde artistique, elle a réussi à se forger sa propre culture, entre pop, metal et théâtre. Effectivement, ses études littéraires l’ont poussée à s’investir pendant 13 ans dans l’apprentissage du métier de comédienne, alors qu’en parallèle, elle développait ses connaissances musicales avec des groupes tels que METALLICA, ALICE IN CHAINS, SCORPIONS, SOUNDGARDEN, PEARL JAM, FAITH NO MORE, SUICIDAL TENDENCIES, GUNS N’ROSES, CRADLE OF FILTH, et plus récemment, NIGHTWISH, TREMONTI, STONE SOUR, TRIVIUM, KILLSWITCH ENGAGE, ALTER BRIDGE, PARKWAY DRIVE, LEPROUS, SOEN, et tant d’autres. Forcée d’abandonner son métier de comédienne pour des activités plus «rentables», elle devient tour à tour vendeuse, pâtissière, responsable d’accueil, vendeuse-livreuse puis assistante commerciale. Début 2016, elle a l’opportunité de rejoindre l’équipe de HARD FORCE, lui permettant enfin de relier ses deux passions : l’amour des notes et celui des mots. Insatiable curieuse, elle ne cesse d’élargir ses connaissances musicales, s’intéressant à toutes sortes de styles différents, du metalcore au metal moderne, en passant par le metal symphonique, le rock, le disco-rock, le thrash et le prog. Le seul maître-mot qui compte pour elle étant l’émotion, elle considère que la musique n’a pas de barrière.
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