8 mai 2013, 10:08

AVALON : Timo Tolkki

 

 

L'actualité de l'ancien guitariste et fondateur de STRATOVARIUS se faisait plutôt calme depuis la séparation de SYMFONIA en 2011, un an après sa naissance et la sortie d'un unique album "In Paradisium", un projet qu'il avait monté avec le célèbre Andre Matos, ex-ANGRA. Depuis, hormis quelques chansons diffusées au compte goutte sur internet, Timo Tolkki ne semblait pas vraiment avoir trouvé sa voie, ou plutôt l'inspiration comme il l'avouera dans cet entretien, jusqu'à ce qu'il se lance dans la composition de "The Land Of New Hope", première publication de son nouveau projet intitulé : AVALON. 

Une nouvelle aventure particulièrement attendue car il s'agit d'un Metal Opera sur lequel opèrent quelques grands noms et très familiers du milieu, tels que Michael Kiske (UNISONIC), Sharon Del Adel (WITHIN TEMPTATION), ou même Russell Allen (SYMPHONY X, ADRENALINE MOB). Tolkki s'est également fait plaisir en retrouvant un vieil ami aux claviers, puisqu'il a fait appel à un certain Jens Johansson de STRATOVARIUS !  

Le guitariste revient avec nous sur la genèse de cet album, le futur d'AVALON, en nous offrant également quelques digressions assez particulières... Aux frontières du surnaturel !

 

 
 



Timo Tolkki's Avalon, ou "le retour d'une légende" comme l'a annoncé Frontiers Records, soyons clair dès le début, s'agit-il de ton nouveau groupe, un simplement de l'un de tes multiples projets ? 
Ça a commencé comme un projet, Frontiers Records m'a contacté pour l'écriture de trois Metal Operas, et c'est une idée qui m'a beaucoup séduite. Puis est venue la question du nom, fallait-il rajouter quelque chose devant le mien... Et nous avons trouvé AVALON, qui est un mythe de la légende arthurienne. C'est aujourd'hui à l'état de projet, mais ça peut très bien évoluer dans le futur, c'est assez difficile à dire pour l'instant... 

Donc c'est une idée que l'on t'a suggérée ? 
Oui c'était une idée du président de Frontiers Records, il m'a appelé et me l'a proposée. J'étais occupé sur autre chose à ce moment là mais je patinais un petit peu à la recherche d'une direction particulière... Un problème qui ne se manifeste pas forcément avec un Metal Opera, car c'est un concept qui parle de lui-même, ça s'écrit tout seul en quelque sorte. J'ai donc accepté, sous certaines conditions, car je voulais faire ça bien, et vu l'état de l'industrie musicale aujourd'hui... Je voulais être certain d'avoir le budget nécessaire, pour inviter de bons chanteurs, avoir une bonne production aussi, c'est une condition que j'ai fixée dès le début. Mais bon, j'ai pu inviter tous les artistes que je voulais, et me voila aujourd'hui à parler avec toi donc... (rires)

Ça s'est bien passé ! (rires) 
On peut dire ça oui ! (rires)

Quel a été le processus créatif de "The Land Of The New Hope" ? Tu as d'abord écrit la musique, qui t'a inspiré une histoire ? Ou bien l'inverse peut-être ? 
La première chose que j'ai faite après avoir signé le contrat a été d'écrire toute l'histoire, c'était un peu comme écrire le scénario d'un film... Et cette histoire est devenue si longue qu'elle s'étend au final sur les 3 parties,"The Land Of New Hope" étant la fin. Pour te l'expliquer... Hmm c'est assez compliqué en réalité, d'expliquer quelque chose d'artistique, car c'est très subjectif, et cette histoire peut-être interprétée de différentes façons, mais elle raconte l'histoire de survivants à la fin de l'humanité qui s'embarquent dans une épopée, à la recherche de l'endroit où sont tous les autres réfugiés : "The Land Of New Hope". La seconde interprétation, plus métaphorique et spirituelle, se trouve dans la manière dont ces réfugiés s'y prennent pour trouver cet endroit, et ce qu'est réellement cette "Terre du Nouvel Espoir".  

En écoutant les paroles, "The Land Of New Hope" peint un paysage très pessimiste, d'une terre ravagée par l'humanité, un scénario est au final assez ancré dans le présent non ? 
Oui, c'est absolument ça ! Personnellement, je suis extrêmement pessimiste sur ce qui va advenir de notre monde avec tout ce qui se passe en moment. La société se trouve dans un état complètement psychotique aujourd'hui, on ne sait pas vraiment ce qui est en train de nous arriver... Tu sais, tu ne peux pas savoir dans quel état tu te sortiras d'un accident de voiture avant que tu n'en aies un, et c'est exactement ça. Nous sommes 7 milliards sur la planète aujourd'hui, et la terre ne peut en supporter que 2, donc c'est mathématiquement impossible que nous continuions de cette façon. On consomme, les prix montent... C'est impossible de continuer sans aucune conséquence ! Et je suis aussi coupable que tout le monde ici, moi aussi je suis attaché aux petits luxes de la vie, comme tout le monde, donc je ne suis clairement pas un saint ! (rires) Non, nous sommes tous dans le même bateau, et nous devrons en assumer les conséquences tôt ou tard, c'est de çà que parle mon opéra, avec tout de même un petit peu d'espoir... 

Oui car ça s'appelle "The Land Of New Hope" quoi ! 
L'histoire est sombre, mais l'espoir est nécessaire, il y a peut-être un moyen de survivre... 

 


 "Il y a beaucoup de Metal Operas, mais personnellement je trouve que la plupart d'entre-eux ne sont pas très bien réalisés..." - Timo Tolkki



Pour ce qui est du choix des chanteurs, il t'est venu au fur et à mesure de la composition ?
C'est l'histoire qui m'a inspiré à composer les chansons, je crois que j'ai du en écrire une soixantaine... En ce qui concerne le choix des chanteurs, c'est assez simple en fait, de savoir lequel correspondait le mieux à telle ou telle chanson, et j'ai réussi à tous les avoir. Il sont parfois quatre sur le même titre, parfois seuls... Comme un vrai opéra, classique, à l'exception près qu'il n'y a pas vraiment de dialogues, ce qui n'empêche pas certaines interactions. En revanche pour ce qui est du premier single "Enshrined In My Memory", Elize Ryd (ndlr : AMARANTHE), chante toute seule par exemple... 

Ce qui est assez étrange c'est qu'on a l'impression que les gros Metal Operas tournent toujours autour de la même base de chanteurs : Michael Kiske, Russel Allen, Sharon Del Adel... Qui officient sur ton album, ont tous chanté soit dans AVANTASIA, ou dans AYREON, soit dans STAR ONE... Ou même dans plusieurs d'entre-eux !
Eh bien, c'est sûrement parce qu'il n'y a pas tellement de bons chanteurs ! (rires) Non, j'avais déjà travaillé avec Sharon par le passé, il y a 11 ans, pour mon second album solo, elle chantait sur une chanson qui s'appelait "Are You The One ?". Quant à Russel on se connait depuis 2000 je crois... C'était important pour moi de sortir un petit peu des clous, et c'est pourquoi le personnage principal de l'histoire est une femme par exemple, alors que c'est plutôt l'inverse dans ces autres soi-disant "Metal Operas" (sic). Et de plus, mon histoire n'est pas fictive, fantastique, elle est très ancrée dans la réalité, je me suis appuyé sur des recherches scientifiques, et y ai également ajouté une petite touche de spiritualité... Tu sais, moi je fais ça depuis 25 ans, et je suis habitué à toutes ces comparaisons : "Hey mais c'est comme AVANTASIA en fait, AVALON... Ça commence pareil !". Ça me passe par dessus ce genre de choses, c'est très prévisible, "Ava", je ne vois pas comment tu veux fonder un jugement là-dessus ! Et puis après tout, je peux aussi très bien dire que Tobias (ndlr : Sammet - créateur d'AVANTASIA), a été très influencé par STRATOVARIUS... De toute façon je ne pense pas que ça le dérange vraiment que je fasse un Metal Opera, et puis personne ne détient le droit de dire si tel ou tel projet est légitime. Il y en a beaucoup, mais personnellement je trouve que la plupart d'entre-eux ne sont pas très bien réalisés, la faute à un manque de moyens majoritairement... C'est essentiel pour faire un bon album. 

Ça te fait rire de voir que les gens te voient en guerre ouverte avec Tobias Sammet ? 
Disons que j'aimerais vraiment que les gens ne voient pas la musique comme une compétition, car c'est avant tout de l'art, pas du sport. Tu vois, dans la musique nous avons plusieurs catégories : Metal, Rock, Reggae, Pop etc... Et je ne vois pas pourquoi l'une devrait exclure l'autre, pourquoi cette division doit-elle être si hostile ? Les gens critiquent car ce n'est pas ce qu'ils ont l'habitude d'écouter, ou ce qu'ils aiment tout simplement, et je trouve que c'est exactement le comportement qu'il ne faut pas avoir. La musique, c'est une façon d'exprimer ses sentiments, ça vient du coeur... Un peintre peint ce qu'il veut peindre, et ça n'aurait aucun sens si 80 000 personne lui disaient : "Il faut que tu mettes un arbre ici, cette pierre est mal placée, le ciel n'est pas assez bleu !" tu vois ? (rires) Donc voilà, c'est mon tableau, et je l'ai peint pour moi, pour le reste... 

Tu évoquais plus tôt le personnage d'Elize Ryd, qui est donc au coeur de ton histoire, peux-tu nous la présenter un petit peu ? Quel est son rôle dans "The Land Of New Hope ?". 
C'est une sorte de personnage magique, qui détient des pouvoirs surnaturels, et elle aide ce groupe de réfugiés à atteindre "The Land Of New Hope". J'ai construit ce personnage à partir de mes propres expériences, et de ce que j'ai pu aussi lire de mon côté... Elle figure sur le premier single "Enshrined In My Memory", et quand tu regardes la vidéo, ou que tu écoutes juste la chanson, ça n'a rien à voir avec le Metal, c'est juste de la Pop ! (rires) Mais bon c'est toujours la même chose en ce qui concerne la promotion d'un album, tu choisis la chanson la plus commerciale, qui touchera le plus de monde... Je dois dire que c'est très amusant de lire les commentaires des gens en ce qui concerne ce titre en particulier, car c'est extrêmement partagé. Il y en a un qui va te dire que c'est horrible, un autre que c'est un chef d'oeuvre... Sur une seule chanson ! Et ça fait 20 ans que j'en écris, j'ai commencé en 89 avec STRATOVARIUS, et ai pu travailler beaucoup de styles différents, là c'est une chanson mélodique, c'est tout ! Cet album est très varié, ce n'est pas que du Metal, il y a des ballades... De toute façon je ne suis pas intéressé par la critique si je ne l'ai pas demandée, je ne l'accepte que quand elle provient de personnes à qui j'attache une certaine importance, et puis tu peux pas plaire à tout le monde, ce n'est pas un concours de popularité. 

C'était aussi important de révéler le personnage principal en premier avec ce single ? 
Oh oui c'est le personnage principal, mais Elize est également une femme très séduisante ! (rires) Et il n'y a rien de déplacé là-dedans, c'est juste la vérité. Elle chante sur tout l'album, mais notre choix de vidéo s'est porté sur cette chanson en particulier car nous savions qu'elle ferait beaucoup de vues, et offrirait une bonne visibilité à l'opéra. Par contre le prochain single sera très différent d'"Enshrined In My Memory"... Enfin, Frontiers Records y est pour beaucoup. 

 

 
"Je suis sûr que des gens pourraient me prendre pour un fou, mais c'est faux !" - Timo Tolkki



Tu m'as dit tout à l'heure que ton histoire ne laissait pas de place à la fantaisie, néanmoins le personnage d'Elize a des pouvoirs magiques... 
Pour moi les pouvoirs magiques sont réels... Je ne vois pas ce qu'il y a d’irrationnel là-dedans, c'est totalement normal. C'es mon point de vue mais il y a beaucoup de choses que l'on ne peut pas expliquer dans le monde, par exemple on ne peut pas voir l'électricité mais elle existe, même chose pour les lois de la nature qui sont invisibles. Je pense qu'associer le super-naturel à l’irrationnel est une grosse erreur car ce sont tout simplement des choses qui nous dépassent, on ne peut pas savoir ce que c'est, il n'existe aucune théorie développée par l'homme à ce propos. Moi même j'ai vécu des expériences super-naturelles, que j'ai transposées sur ce personnage... Donc voilà, je comprends que l'on puisse considérer le contraire, mais tout cela est réel pour moi. 

Et quelles sont ces expériences que tu as vécues ? 
Il m'arrive d'entendre certains bruits, à certains moments... Ça s'appelle la "Synchronicité", autrement dit "des coïncidences qui ont du sens". Par exemple dans ta journée tu entends une chanson dans un supermarché, et plus tard tu te rends dans un café et la même chanson va se mettre à jouer... Puis tu changes d'endroit et c'est la même chose ! C'est ça qui m'est arrivé, et il m'arrive également d'entendre quelqu'un frapper à la porte alors qu'il n'y a personne... Je suis sûr que des gens pourraient me prendre pour un fou, mais c'est faux ! Le super-naturel ne l'était pas par le passé, il y a très longtemps, alors que l'homme était encore en phase avec la nature, mais aujourd'hui nous avons bâti un grand écart entre les deux, ce qui explique la raison pour laquelle de nos jours nous sommes effrayés par un rien... 

C'est un petit peu ce que raconte GOJIRA sur "L'Enfant Sauvage", la société éloignant l'humain de la nature... 
C'est exactement ça ! Pour moi la société est un monstre qui se ronge tout seul, sans savoir ce qu'il fait...C'est une entité qui ne vit pas, elle meurt, et nous l'avons tous construite, donc nous sommes tous responsables. De plus, c'est très difficile de se libérer de son emprise : aujourd'hui un enfant naît sous l'autorité de ses parents, va à l'école, où il entre alors dans une compétition du chiffre, celui qui sera le meilleur, qui aura les meilleures notes... Nous sommes programmés dès notre plus jeune âge, et je suis totalement contre çà, c'est très négatif, ce n'est pas ce que j'appelle "vivre". 

Avec du recul, la marche arrière paraît presque impossible en réalité... 
Pas forcément impossible, mais au moins très compliquée... Et si jamais tu y parviens, tu seras très seul, car le reste de la population restera endormi, et le monde te paraîtra alors totalement fou, surtout en ce moment... 

C'est ton état actuel ? 
Absolument, comme je l'ai dit au début de cette interview j'ai l'impression que l'humanité est dans un état psychotique de folie pure et simple. Aujourd'hui tu ne sais pas vraiment ce que tu fais... C'est ce que je ressens quand je regarde certaines statistiques comme le fait que nous dépensions 900 milliards de dollars par an pour des armes, et qu'à côté de ça 3 milliards de personnes par ans ne vivent qu'avec moins d'1$ par jour... Je pense qu'une personne aurait beaucoup de mal à me convaincre que ce genre de choses est totalement normale... Je crois que nous avons malheureusement dépassé le point de non retour, et loin de moi l'idée d'être un espèce de prophète de l'apocalypse, mais en regardant ce genre de chiffres, tout porte à croire que ça finira très mal pour nous. Dans 50 ans les choses seront beaucoup plus compliquées, et il n'y a aucun moyen de l'éviter, même si aujourd'hui à ce moment précis nous vivions dans le meilleur des mondes, ce que nous avons engendré ces 50, 100 dernières années, continuera à avoir une influence sur notre écosystème et nous en subirons les conséquences... La nature n'a aucun problème avec ça, et après tout la planète peut très bien se porter sans l'espèce humaine... Mais nous, nous ne pouvons pas vivre sans elle... 

 


"Pour moi la comparaison n'a vraiment aucune raison d'être." - Timo Tolkki



C'était une discussion très intéressante, mais je te propose de revenir sur l'album un instant. Tu vas peut-être trouver ça tiré par les cheveux, mais "I'll Sing You Home" nous a beaucoup rappelé "I Can't Help Falling In Love With You" d'Elvis Presley...
C'est une comparaison assez intéressante... Et il est vrai que nous, les metalleux, le font beaucoup : "Ça ressemble à çà, ou çà !" et là, ça dépend si c'est dit de façon négative ou positive... 

(L'interrompt) Ah mais c'est très positif, ne t'en fais pas ! 
Ah non mais je ne t'accusais pas d'être négatif, je disais simplement que de cette façon tu peux très bien te jouer des gens : "C'est mauvais ce que tu fais !". Après, si j'ai copié Elvis, j'en suis très heureux ! (rires) J'adore Elvis, qui ne l'aime pas ? 

C'est surtout la ligne de chant en fait... 
Oui, après ce genre de mélodies appartient à tout le monde... Encore une fois je ne vois pas pourquoi l'art devrait comporter cette sorte de moralité, car ça enlèverait le principe même de la musique, et après tout si il y a 4 ou 5 notes qui rappellent une autre chanson, il reste encore 4 ou 5 minutes de musique derrière... Mais non, les gens s'entêtent et bloquent sur ces notes : "Hey mais ça c'est du HELLOWEEN ! Et là du STRATO ! ". Pour moi la comparaison n'a vraiment aucune raison d'être, et pour revenir à "I'll Sing You Home", sur cette chanson le personnage d'Elize guide les réfugiés vers "The Land Of New Hope", juste avant la fin du disque... 

Donc pour finir, cet album est le troisième volet d'une trilogie... 
Oui, c'est la fin de l'histoire !

Donc encore deux albums à paraître ! 
Oui, il me reste encore à décider si le prochain sera le début ou le milieu de l'histoire... C'est un peu comme ce qu'a fait George Lucas avec "Star Wars" ! Il a écrit l'histoire, puis a débuté avec l'épisode 4 en 1977... Et en réalité, personne n'avait réalisé que le générique mentionnait "Episode 4 : Un Nouvel Espoir", absolument personne ! C'était très intelligent de se part, commencer par le milieu... Moi je commence par la fin, peut-être parce que je suis Scandinave... Personne ne commence par le début ! (rires)

Bon, eh bien, j'espère que tu ne vendra pas tes droits à Disney ! 
Moi j'ai trouvé ça très honorable, car même si il a tout vendu, il va faire don de tout cet argent... C'est une cause très noble, et il va pouvoir faire beaucoup de bonnes choses avec cet argent... Hey ce n'est pas moi qui vais parler de moralité ! 

 

L'album "The Land Of New Hope" d'AVALON sortira le 17 mai chez Frontiers Records.

01 - Avalanche Anthem
02 - A World Without Us
03 - Enshrined In My Memory
04 - In The Name of the Rose
05 - We Will Find A Way
06 - Shine
07 - The Magic of the Night
08 - To the Edge of the Earth
09 - I'll Sing You Home
10 - The Land of New Hope

 

 
 

 

Blogger : Hugo Tessier
Au sujet de l'auteur
Hugo Tessier
Décidemment né trop tard, Hugo Tessier cultive sa passion pour le rock depuis son plus jeune âge. Avec U2 et THE POLICE dans le biberon, son cœur penchera finalement pour le hard rock des eighties qui à son tour lui fera découvrir de nouveaux horizons musicaux. Tantôt étudiant, musicien puis vendeur dans les festivals rockabilly, en septembre 2011 HARD FORCE le convainc de commencer à explorer les concerts de la région nantaise à peine avait-il déballé son unique carton dans sa chambre universitaire.
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