Souvent raccourci en Trail of Dead, le groupe est à l’honneur au Nouveau Casino de Paris aujourd’hui pour son unique date en France afin de promouvoir son prochain et huitième album intitulé “Lost Songs” (qui sortira le 22 novembre). Groupe important pour certains, de parfaits inconnus pour d’autres, ce soir sera pour moi l’ultime test du live…
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Avant, place aux guests : MAYBESHEWILL (sans espaces). Groupe post-rock avec une tendance mélancolique très prononcée. De jolies mélodies et de magnifiques nappes de clavier caractérisent ses morceaux. La particularité la plus frappante concernant ce quintette US est l’absence total de chant (mis à part quelques voix samplées), l'émotion est donc purement instrumentale. Intéressant mais un peu fade à la longue.
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| TRAIL OF DEAD - Paris 2012 © Christographe |
Ce concert est malgré tout bel et bien vivant, les membres ne ménagent pas leur peine tel que Doni Schroader le batteur, qui ne tape pas ses fûts, mais les cogne dans de grands gestes, Danny Wood s'invitant avec sa basse au beau milieu de la foule compacte en plein morceau, ou encore Kevin Allen, qui dans un long stage-diving, continuera à hurler dans son micro. Comme ils en ont l’habitude, un petit échange d'instruments entre Kevin et Doni. Désordre et larsens face à une fosse bien agitée et qui en redemande, soit pas mal d’éléments en leur faveur.
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| TRAIL OF DEAD - Paris 2012 © Christographe |
D’un point de vu son, les basses, à mon goût, posent problème. Pour preuve, mise à part la gêne auditive, on peut remarquer que les lustres du Nouveau Casino vibrent en permanence et que la salle fumeur (au niveau du balcon et donnant une vue imprenable) tremble dans d’horribles bruits telle la carlingue d'un vieil avion au décollage.
Même si ces éléments ne sont pas censés constituer l’entière mauvaise qualité d’un concert, Il y a aussi beaucoup trop de fumé et de lumières agressives. Pour finir, leurs compositions tournant un peu en rond, je décrocherai relativement vite du show, ce qui est fort dommage.

