25 mars 2022, 15:47

SCARLEAN

Interview Alexandre Soles, Geoffrey Vo Van Chieu & Olivier Jacquet


Le samedi 19 mars 2022, juste avant son concert prévu le soir-même (report en suivant ce lien), nous avons enfin eu la possibilité de rencontrer trois des membres de SCARLEAN (Alexandre - chant, Geoffrey - guitare et Olivier - basse), pour une interview prévue depuis longtemps, avant que cette saleté de virus ne vienne nous pourrir la vie. Entrevue chaleureuse avec des musiciens inspirés, talentueux et accueillants, aux influences éclectiques et qui ont fait leur, la devise "On n’est jamais mieux servi que par soi-même". Cette rencontre qui était censée se dérouler au Kave Fest, à Gisors dans l’Eure, où le groupe est programmé début juillet, a finalement eu lieu à Châteauneuf-de-Gadagne, dans le Vaucluse, à deux pas du fief du groupe, durant laquelle nous évoquons le futur et troisième album, « Silence ».  
 

Puisque vous êtes là tous les trois, pouvez-vous nous faire une petite présentation personnelle et nous parler un peu des origines du groupe ?
Alex : Alors, SCARLEAN existe depuis 2013, mais en fait, à la base, c’est un projet que nous avons monté tous les deux avec Geo, et nous avons enregistré le premier album tous les deux (« Ghost » - 2016). Et l’idée était en fait de faire un premier album qui nous permettrait ensuite de chercher des musiciens pour jouer sur scène. Donc, on a eu un line-up qui a pas mal évolué, avec beaucoup de musiciens de passage, avant de pouvoir nous stabiliser. On a fini par trouver un line-up qui faisait vraiment l’affaire avec Olivier à la basse, Fabien à la batterie et Michel à la guitare. Cela fait presque 4 ans que nous sommes ensemble maintenant. Ça a été long pour trouver les bonnes personnes.
Olivier : Une équipe qui fonctionne autant musicalement qu’humainement, c’est ça qui est bien.
Alex : C’est la clé ! On avait en plus une idée dans la tête  assez précise de ce qu’on voulait faire de SCARLEAN, et ensuite, on a fait « Soulmates » sorti en 2019. On avait beaucoup de morceaux déjà enregistrés, mais Olivier et Fab ont apporté beaucoup d’arrangements. On a beaucoup travaillé sur ces aspects-là. Et depuis, on prépare notre troisième album. On rentre en studio en juin, et il sortira en septembre. C’est un album sur lequel nous avons tous travaillé, cette fois...

...Tu anticipes ma prochaine question ! Peut-on en savoir un peu plus sur ce nouvel album, justement ? 
Alex : Oui, bien sûr. Cela fait deux ans que l’on travaille dessus, on a mis à peu près un an pour l’écrire, et ça fait un an que l’on travaille sur les arrangements activement. On a pris beaucoup de temps pour bien jouer les morceaux...
Olivier : Avoir les ressentis qu’on voulait.
Alex : Exactement ! Travailler le groove, avoir une approche un peu moins mécanique, enregistrement informatique, et tout ça.
Olivier : Se les approprier plus que ce que l’on a fait pour le précédent.
Alex : Un exemple tout bête : on a essayé de mettre en avant Olivier qui a une basse très groove, et Fabien qui peut avoir un jeu très groove aussi.
Olivier : On est allés chercher des petites pièces que l’on avait un peu moins exploitées sur « Soulmates ».
Alex : Il n’avait pas été composé avec ces personnes-là, donc c’est sûr que nous n’avions pas cette approche groovy que l’on adore dans plein d’autres styles.
Geo : En même temps, ça a toujours été notre but d’avoir un bassiste qui pratique le slap, qui groove. Cela a toujours été dans nos attentes.
Alex : Sur ce prochain album, on a, pour moi, passé une grosse étape musicale.On a une identité qui s’est vraiment affirmée. On a encore élargi un peu le style, le relief des morceaux. Je pense que c’est un album qui va devoir s’écouter d’une traite…

Il y a un fil conducteur ?
Alex : Oui, un seul morceau ne pourra pas te donner le style de l’album.

Ça va être une sorte de concept-album, ou pas ?
Alex : C’est pas vraiment un concept-album, même si nous avons toujours un peu des concepts dans l’écriture, mais on a vraiment travaillé un truc un peu cinématographique, au niveau de l’écriture. Pour que vraiment il y ait du relief, des moments très forts, d’autres plus doux. Il a vraiment été construit comme ça. On garde toujours ce personnage que l’on appelle le Ghost.

C’est exactement ce que j’allais te demander. Sera-t-il toujours là ?
Alex : Alors, il est toujours-là et sera présent dans les clips, mais on a vraiment élargi l’univers. Comme nous étions dans cette écriture cinématographique, nous nous sommes dit que nous allions rajouter des personnages. Sur « Soulmates », on avait rajouté la petite fille. Comme tu pourras le voir ce soir au merch et sur scène, nous dévoilons la future pochette, et nous avons fait grandir la petite fille. (NDJ : artwork absolument fascinant, à l’atmosphère poétique et angoissante, ressemblant à une toile romantique du 19e siècle, alors qu’il s’agit en réalité d’une photo réalisée par le groupe lui-même !) C’est elle qui sera un peu la star du troisième album au niveau visuel, et nous allons creuser son histoire à elle, avec toujours la présence du Ghost qui reviendra régulièrement.

Vous avez prévu de sortir un premier single prochainement ?
Alex : On va avoir un premier single qui va sortir en mai…
Olivier : Qui aura une vidéo aussi.
Alex : Bien sûr ! Et on en aura un second qui sortira en juillet, avec un clip aussi. Et entre les deux, on rentrera en studio en juin. Et album pour septembre.
Geo : Y’a encore du boulot !
Alex : Oui, on travaille toujours et toujours plus.
Geo : Mais on se fait plaisir ! (rires)
Alex : Et ce soir nous allons jouer deux nouveaux morceaux.

S'agit-il des nouveaux singles ?
Alex : Alors, non ! (rires) En fait, le deuxième single, on va le jouer ce soir mais le premier, on le garde pour plus tard, parce que dans notre set, il n’était pas forcément cohérent de suite. Là, pour ce soir, comme nous jouons un peu à domicile (NDJ : Oui, à 5km à peine !), on a pas mal de fans dans le coin et des gens qui nous connaissent, et qui nous réclament souvent des morceaux de « Ghost », donc on a décidé d’en caler un. Que nous n’avons pas joué depuis fort longtemps.
Olivier : Et ça nous a demandé du travail !
Geo : On s’est dit qu’on allait leur faire plaisir !


​En parlant de ça, comme tu le sais, Alex, c’est ma chanson préférée. Est-ce que l'on va avoir droit à "Perfect Demon" ?
Alex : Pour tout te dire, c’était une discussion entre nous.
Geo et Olivier : Si on la joue, c’est pour toi ! (NDJ : Merciiii)
Alex : Parce que j’avais dit que c’était la première fois que tu nous verrais en concert, alors il fallait quand même qu’on te joue cette chanson ! (rires)
Geo : En plus comme on le joue là, elle est vraiment rentre-dedans.  

Elle est juste extraordinaire !
Alex : 
On a choisi beaucoup de chansons spécifiquement pour des gens qui venaient, car nous étions dans cet esprit de vouloir faire plaisir. On nous a beaucoup demandé aussi "Miracle Lovers", qu’on ne jouait plus.
Olivier : On a réintégré ça.
Alex : Et sur le nouvel album, il y a aussi beaucoup de chansons qui sont super efficaces, donc ça a été compliqué d’en sélectionner deux. On en choisi un qui va ouvrir le set, et qui devrait te plaire aussi, je pense.
Olivier : Moi, je trouve qu’il prend aux tripes.

Si ça fait comme "Perfect Demon", effectivement !
Alex : Eh bien, c’était l’idée de ce nouvel album : jouer la carte de l’émotionnel au maximum. On est allé chercher beaucoup de choses au niveau musique, orchestrations… Vocalement aussi, c’est complètement différent sur la manière d’aborder le chant. On a essayé de ne pas rester sur nos acquis.
Geo : C’est bien plus viscéral, je trouve.
Olivier : Et à tous les étages, chaque musicien a apporté un truc un peu plus personnel et c’est criant. On s’exprime et c’est bien plus fort.

Plus tu vas donner de l’intimité, plus ça va être fort. Il n’y a pas de secret...
Olivier : C’est ça. Et cet album est fort dans ce sens : il est assez personnel au niveau de l’interprétation, au niveau de l’expression de chacun. Et grâce à cela qu’il peut attraper l’auditeur un peu plus aux tripes. On s’est bien trouvés.
Alex : On a aussi beaucoup parlé des textes. J’ai expliqué à tout le monde ce que j’avais écrit, pourquoi, quel sujet, etc... Chose que nous n’avions pas forcément fait auparavant.

C’est important de connaitre l’intention derrières les paroles. Cela donne une unité à l’ensemble, et permet de mieux relier musique et textes...
Geo : C’est aussi lié au fait que cet album, nous avons eu la chance de le bosser tous ensemble.

Justement, est-ce que la pandémie, le fait d’être en pause pendant deux ans, vous a ralentis ou vous a plutôt aidés au niveau créatif ?
Alex : Alors, au cas par cas, nous n’avons pas tous eu la même perception de ce truc-là.
Olivier : On n’a pas tous été impactés de la même manière.
Alex : Moi personnellement, j’ai adoré ça ! Du coup, j’ai pu passer énormément de temps à la maison pour écrire, travailler le chant, composer, écouter de la musique, se nourrir, tout simplement. Toi aussi d’ailleurs, Geo.
Geo : Ah oui, carrément. Mais après, c’était aussi le côté « pas de concert », toutes les dates annulées. Ça, ça a été dur !
Alex : On avait les Metal Days, des festivals, on s’était projetés sur des nouvelles dates, on avait organisé des choses.
Geo : Bon, on a profité pour faire le nouvel album. Faut voir le côté positif !

Est-ce que l’album était prévu au préalable, ou est-ce que l’arrêt des activités vous a poussés à vous y mettre ?
Alex : Je pense que ça a aidé, pour qu’il puisse sortir là, en septembre. Quand la pandémie a tout arrêté, on s’est vraiment motivés, on s’est dit : « Bon allez, les gars, on se réunit et on y va ! ». Et d’ailleurs, on travaille vraiment beaucoup. Le lundi, c’est session guitares, le mardi, on fait des répèt ‘ générales, tout le monde travaille aussi à la maison. Et comme on gère tout ... Michel, lui, gère tout ce qui est photos, clips, etc… Geo s’occupe de tout ce qui est sound design, et aussi un peu du visuel sur les clips. Moi, je suis infographiste, donc je gère tout ce qui concerne l’univers des photos. Comme c’est moi qui écris les textes, je sais de quoi je parle, et ça me permet d’échanger avec eux. Olivier s’occupe de pas mal de choses pour les lives, la3D, la captation vidéo… Pour ce premier single qui va sortir, nous avons fait 7 ou 8 jours de tournage, si je me souviens bien. Et ça va être, je pense, un gros clip (rires) !

Il est encore en cours de montage ?
Alex : On est en train de le monter. On a les images et là, on vient de finir d’enregistrer le single la semaine dernière. On mixe un peu et on va voir si on rajoute 2-3 choses pour peaufiner les derniers détails. On aime bien réécouter plusieurs fois… Jusqu’à ce qu’on ne puisse plus l’écouter ! (rires)
Geo : Après, faudra le jouer ! (rires)


Par rapport aux deux premiers albums, quels ont été les retours du public ? En êtes-vous satisfaits, ou pas ? Car finalement, la pandémie vous a mis un coup d’arrêt juste après la sortie de « Soulmates ».
Olivier : Complètement !
Alex : Ce qui a été assez fou, c’est quand la pandémie s’est arrêtée et qu’on a pu reprendre les concerts, notamment le Festival 666 à Cercoux, les gens ne nous connaissaient pas. On n’avait pas pu vendre notre album correctement, le défendre sur scène… Et ça s’est vraiment super bien passé. On a même été très étonnés des retours que nous avons reçus. Tout le monde est venu nous voir.
Olivier : C’était presque absurde, vraiment ! J’ai mis deux heures pour descendre de scène, j’avais soif, et les gens m’arrêtaient… Tout le monde était content de se retrouver. Les groupes, le public, les organisateurs du festival. Les gens étaient vraiment  contents d’être ensemble, tout simplement.
Alex : Et j’ai trouvé qu’ils avaient même une sensibilité accrue. Des gens sont venus me voir pour me dire que quand nous avons joué "Perfect Demon" - je crois que c’était celle-là - cela leur a fait monter les larmes. On était contents, car finalement, c’est un peu ce qu’on recherche. Pas faire pleurer les gens, mais… (rires)

Ecoute, il y a un groupe que tu aimes beaucoup et qui s’appelle LEPROUS. Ils sont spécialistes pour ça. Tu pleures pendant le concert, mais quand tu ressors, tu es content ! (rires)
Alex : Tout à fait ! C’est un peu le truc de la musique, je trouve, c’est d’aller toucher les gens. C’est comme de regarder un film. C’est pourquoi je parle souvent d’approche cinématographique.
Olivier : Ce sont les émotions qui priment.
Alex : On a fait une autre date aussi, où c’était la première fois que nous pouvions faire une projection vidéo. Et, pareil, on a eu des retours assez fous. Nous étions contents. On a beaucoup travaillé le live, alors on sait que sur scène, on délivre une musique assez qualitative - on fait tout pour, en tout cas - et on a souvent des retours dans ce sens-là. On espère que ça va continuer. Le but, c’est bien évidemment de faire plus de live que de studio. On a eu de super critiques dans la presse, un peu partout. Surtout sur « Soulmates ».
Olivier : Il y a d’ailleurs une pénurie de « Soulmates ».

Il y a clairement une différence au niveau qualitatif entre « Ghost » et « Soulmates », même au niveau des compositions. Quelques titres ressortent un peu, mais c’est très linéaire, et limite on s’ennuie un peu...
Alex : Ah mais, complètement ! C’est très froid, il est long, et comme tout a été enregistré informatiquement (batterie, basse)…
Geo : C’est l’album des débuts, celui qui nous a permis de sortir du garage.
Alex : Voilà, c’est le premier. Et sur « Soulmates », il y a une âme.

Et ça s’entend !... Quels sont vos projets de concerts à venir ? Je sais qu’il y a le Kave Fest, puisque j’étais censée vous y rencontrer, mais c’était avant mon déménagement. Alors quoi d’autre ?
Alex : Oui, il y a pas mal de choses prévues. On joue le 25 mars à Marseille au Makeda, le 26 à Saint-Jean-De-Védas, à côté de Montpellier, au Secret Place. On s’est greffés sur ces 2 dates sur la tournée des 3 FROMAGES. Ensuite, on a un festival sur Istres, Le Rock à L’Usine, le 26 avril. On devait jouer avec HELMET, mais je ne suis pas sûr que ce soit eux. Je ne sais pas s’ils ont annulé leur venue ou pas... Ensuite, on se met en stand-by pour rentrer en studio. Puis, on a le Kave Fest début juillet, plus deux autres festivals dont je ne peux pas encore parler pour l’instant, en octobre et novembre. Et on risque de faire quelques dates avec 6 :33, le groupe de prog Parisien un peu fou, probablement sur Paris et Bagnols-Sur-Cèze, à la Moba. Apparemment, la salle est bien et le son aussi. On a pas mal de dates qui tombent, surtout pour des festivals et on commence à se positionner dessus. Idem pour 2023. Là, ça fait deux mois qu’on nous appelle souvent pour nous proposer des trucs. Mais nous essayons de faire des dates un peu qualitatives, où le son est bon. Ici, c’est bien, parce qu’on nous réclame souvent des dates à la maison,  et on n’est jamais là. (rires)


J'imagine que pour l’instant vous ne vivez pas de la musique. Vous avez tous un travail à côté. Est-ce qu’au moins, lorsque vous faites des dates comme ça, vous êtes rémunérés, ou seulement défrayés ?
Alex : Oui, nous sommes payés. Et pour nous, c’est important, car même si ce n’est pas un travail, c’est un engagement personnel…
Geo : C’est un investissement financier aussi.
Alex : En plus, aujourd’hui, on y met vraiment les moyens. On va enregistrer chez Sébastien Camhi (NDJ : Studio Artmusic) qui est dans un studio important du Sud, ensuite, on va travailler avec Patrick Walch, un ancien de Nuclear Blast, qui va nous gérer tout le digital. En fait, on essaie de travailler avec des gens qualifiés que l’on finance nous-même. On a eu pas mal de labels qui nous ont contactés, notamment un gros label avec qui nous avons beaucoup discuté. Mais le problème aujourd’hui, c’est que pour travailler avec eux, il faut d’abord allonger un gros billet. Et comme ils ont tendance à avoir peur d’investir dans un nouveau groupe, ils veulent un engagement. Ce sont pourtant des gros labels, qui ont signé des groupes importants et qui gèrent des playlists sur les plateformes de streaming. Mais il faut leur verser 500 USD pour entrer chez eux. Certaines personnes m’ont dit que ce n’était pas énorme, mais c’est le coût du studio ! Donc, avec le recul, on s’est dit pas d’intermédiaire. On voit ça en direct avec les personnes, on les paie nous-même et voilà ! Comme ça, on sait pourquoi on met de l’argent sur la table, et avec qui on travaille, surtout.

Pour terminer, je sais que vous avez des goûts éclectiques en matière de musique. Je voudrais savoir si, dernièrement, vous avez eu des coups de cœur, et pour qui ?
Olivier : Dernièrement… Ah si, il y a TALLAH, le groupe du fils de Portnoy, l'ex-batteur de DREAM THEATER, et j’ai adoré le chant de Justin Bonitz, qui s’inspire des méchants de Disney. Ça fait un mélange hyper bizarre, car c’est hyper violent, mais j’adore. Une bonne petite découverte. Et je suis assez jazzy, j’écoute aussi Jacob Collier, dans un autre univers, mais c’est toujours nourrissant.
Geo : Moi, j’écoute beaucoup Frank Carter & THE RATTLESNAKES. Je l’avais vu à Paloma à Nîmes. Je l’adore. Et sinon, en ce moment, j’écoute le dernier album de KORN. C’est mon groupe préféré, donc, ce n’est pas franchement une découverte…
Alex : Moi, ça va être le projet du chanteur de DEFTONES avec Shaun Lopez, CROSSES, et j’ai adoré ! Les morceaux sont vraiment supers. Il y a une ambiance vraiment intéressante, j’ai hâte d’entendre l’album. Forcément, avec la voix, ça rappelle un peu DEFTONES, mais la musique est beaucoup plus rock. Ce n'est pas du progressif, mais, ça joue vachement sur les intensités, la manière de jouer… Et sinon, évidemment, le dernier KORN. Et puis toujours les mêmes albums : « Grace » de Jeff Buckley, que j’écoute en boucle depuis… Toute ma vie ! Pour moi, c’est le meilleur album du monde. Et puis, LEPROUS, SOEN, toute cette vague. Et oui, aussi CALIGULA’S HORSE, que j’ai découvert il y a un mois. J’étais complètement passé à côté de ce groupe, et j’ai halluciné ! Jim Grey a une voix magnifique ! Et le dernier LEPROUS, je l’ai usé de A à Z. Mais j’ai hâte de voir ce que ce sera sur le prochain. J’aimerais que vocalement, il se passe un truc, un twist sur quelque chose. J’ai envie d’entendre sa voix grave, qu’on entend parfois sur les chœurs.

Comme sur "Lower", par exemple ?
Alex : Absolument, et c’est magnifique. Einar a une super belle voix, et sur les derniers albums, il a eu tendance à beaucoup utiliser sa voix de tête, et j’aimerais qu’il revienne un peu à des choses plus graves.


Blogger : Sly Escapist
Au sujet de l'auteur
Sly Escapist
Sly Escapist est comme les chats : elle a neuf vies. Malgré le fait d’avoir été élevée dans un milieu très éloigné du monde artistique, elle a réussi à se forger sa propre culture, entre pop, metal et théâtre. Effectivement, ses études littéraires l’ont poussée à s’investir pendant 13 ans dans l’apprentissage du métier de comédienne, alors qu’en parallèle, elle développait ses connaissances musicales avec des groupes tels que METALLICA, ALICE IN CHAINS, SCORPIONS, SOUNDGARDEN, PEARL JAM, FAITH NO MORE, SUICIDAL TENDENCIES, GUNS N’ROSES, CRADLE OF FILTH, et plus récemment, NIGHTWISH, TREMONTI, STONE SOUR, TRIVIUM, KILLSWITCH ENGAGE, ALTER BRIDGE, PARKWAY DRIVE, LEPROUS, SOEN, et tant d’autres. Forcée d’abandonner son métier de comédienne pour des activités plus «rentables», elle devient tour à tour vendeuse, pâtissière, responsable d’accueil, vendeuse-livreuse puis assistante commerciale. Début 2016, elle a l’opportunité de rejoindre l’équipe de HARD FORCE, lui permettant enfin de relier ses deux passions : l’amour des notes et celui des mots. Insatiable curieuse, elle ne cesse d’élargir ses connaissances musicales, s’intéressant à toutes sortes de styles différents, du metalcore au metal moderne, en passant par le metal symphonique, le rock, le disco-rock, le thrash et le prog. Le seul maître-mot qui compte pour elle étant l’émotion, elle considère que la musique n’a pas de barrière.
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