6 juillet 2022, 23:50

DROPKICK MURPHYS + SUM 41

@ Nîmes (Les Arènes)

Il y a des dates comme celle-ci sur lesquelles on bave depuis longtemps. Pour ma part c’était ce "petit" concert des DROPKICK MURPHYS dans le cadre magnifique qu’est celui des Arènes de Nîmes. Prévu depuis 2019, initialement avec LES NEGRESSES VERTES. La date a été d’abord annulée pour la cause que l’on connait tous, et reprogrammée en 2021 (puis 2022) avec cette fois-ci SUM 41 à la place des NEGRESSES VERTES en co-tête d’affiche. Ravie donc de ce changement de programmation, on pourra appelé ça "le bonus COVID" (non mais il faut bien en trouver des bons côtés autres que le « oooh j’suis positif/ve c’est dommage » la veille du repas de famille avec le tonton beauf et raciste) !

Résidant en région parisienne, un concert aux Arènes ça a toujours un petit goût de vacances, un peu d’organisation, généralement une bande de copains pour faire la route, le Airbnb etc etc... Là en plus ça vire au road-trip car l’étape suivante sera Lyon pour le double concert de RAMMSTEIN. Bref, un concert aux Arènes de Nîmes ça se mérite et en période de grève de train ça veut notamment dire pour nous de 9h à 17h30 dans la voiture sous un soleil de plomb pour y arriver (on en profite cependant pour réviser les classiques sur le chemin) !

20h30 nous voilà donc en terre promise, un gobelet à la main lorsque SUM 41 commence. Petit constat déjà, je suis étonnée car habituée aux arènes pleines à craquer (RAMMSTEIN par exemple), le concert est loin d’être complet. La faute je pense aux nombreux reports et une communication plus faible à mon sens ces dernières années. Quelques défections aussi avec KISS qui jouait la veille, certains ont du faire un choix.
Qu’à cela ne tienne, ça fait un peu plus de place dans la fosse et on peut donc se faufiler plus facilement... Ca commence très fort avec "Motivation" et "The Hell Song" et ça commmence à bouger dans les premiers rangs ! En tant que bonne reporter qui couvre tous les aspects... j’envoie un motivé dans les pogos (faut savoir déléguer dans la vie) pour avoir un petit compte-rendu en interne. Bilan : pas blindé mais de nombreux fans qui attendaient ça depuis longtemps apparemment. Il faut dire que depuis leur retour en force avec le Hellfest 2019 puis le Zenith à Paris en 2020, les canadiens ont repris l’habitude de nous péter les cervicales, nous faire perdre nos voix et gagner quelques bleus dans le public.

Les tubes s’enchaînent les uns après les autres sans nous laisser de répits. "Over My Head (Better Off Dead)", "We’re All To Blame"... "Walking Disaster", "War", "In Too Deep"... une mini "pause" respiration avec "Pieces" et ça repart avec notamment "No Reason". Le groupe célèbre les 21 ans (ouch le coup de vieux) de son premier album et nous prouve qu’il est là pour encore longtemps. Les soucis de santé de Derick Whibley sont derrière lui et ça se voit ! Ce dernier harangue la foule pour encore plus de pogos, de circle-pits... on aura même droit à une petite minute squat pour faire sauter tout le monde avec la reprise de "We Will Rock You". C’est sur "Fat Lip" et "Still Waiting" que se termine le set pendant qu’ils nous rappellent qu’ils seront là pour leur tournée anniversaire à Paris le 29 septembre prochain... C’était déjà au programme pour ma part, mais là clairement j’en redemande. Côté set-list on était sur une sorte de best of avec à part égale « All Killer No Filler », « Does This Look Infected » et «Chuck »​. Si un concert de SUM 41 a un aspect madeleine de Proust, clairement on est pas là que pour la session nostalgie et il serait bien trop réducteur de ne les ramener qu’à ça.

C’est un public ultra chaud et motivé que SUM 41 laisse à DROPKICK MURPHYS et on ne peut s’empêcher de se redire que cette co-tête d’affiche a décidément du sens !

Les Arènes continuent de se remplir avec les quelques retardataires, les lights apparaissent et les premières notes de "The Foggy Dew" de Sinead O’Connor retentissent, musique d’introduction bien connue des fans. Une fois celle-ci passée nos Bostoniens préférés débarquent (sans leur deuxième chanteur Al Barr absent de la tournée pour pouvoir s’occuper d’un parent ayant des soucis de santé) et c’est parti avec "Middle Finger" et le ton est définitivement donné avec "The State Of Massachussets", la bière vole dans le ciel, nos voisins dans la fosse ont déjà perdu leurs potes... 3 ans après la date initialement prévue, le groupe est particulièrement content de pouvoir enfin jouer dans l’amphithéâtre romain... comme ils le précisent eux-mêmes, il faut bien dire qu’ils n’ont pas ce genre de possibilités du côté de chez eux.


Pour ceux qui y étaient, la set-list n’est pas la même que celle à laquelle nous avons eu droit au Hellfest, et c'est tant mieux, quitte à se déplacer régulièrement pour aller voir un groupe, autant que ce soit une formation qui change ses set-lists ! Bien évidemment les incontournables sont présents : "The Boys Are Back", "Johnny I Hardly Knew You", "Smash Shit Up"... ou encore "Rose Tattoo".
Que ce soit dans les gradins désormais relativement pleins, ou dans la fosse, ça chante, ça pogote, ça se prend bras dessus bras dessous en fonction des chansons, ça partage sa bière avec son voisin encore inconnu quelques titres auparavant (certains ont d’ailleurs retrouvé leurs amis), on profite à fond de cette ambiance si particulière avec les DROPKICK MURPHYS.
C'est l'occasion aussi d'entendre une nouvelle fois en live, le dernier single "Two 6’s Upside Down", extrait du prochain album « This Machine Still Kills Fascists », disponible le 30 septembre (le 11 novembre pour les vinyles)... ce qui nous fait aussi une petite pause pour les cordes vocales. Cette fois ci en revanche pas de "T.N.T" mais une reprise de "Dirty Deeds Done Dirt Cheap" d’AC/DC.

C’est au final avec "I’m Shipping Up To Boston", et "Kiss Me I’m Shitfaced" que se termine en beauté ce set d’1h30, tout le public bras dessus, bras dessous avec ses voisins respectifs reprenant ces sympathiques paroles tous en chœur ! (oui oui même le « I’ve had far better sex while in jail » !). Le seul point négatif forcément, c’est la durée du set ! En même temps avec sa longue discographie on auraut pu rester sur place durant des heures (le groupe, et ceux dans le circle-pit, peut être un peu moins...) détail technique, mais co-tête d’affiche oblige il faut s’en contenter !

DROPKICK MURPHYS sera encore présent sur plusieurs dates et festivals cet été, et bien évidemment repassera en France les 10 et 11 février 2023 au Zénith de Paris et le 12 au Zénith de Nantes pour ses désormais traditionnels concerts de début d’année. Au plaisir de vous y croiser ! •


Les prochaines dates :
23/07/22 AULNOYE-AYMERIES (59)- Les Nuits Secrètes
25/07/22 SÉLESTAT (67) - Rock Your Brain Fest
26/07/22 CLERMONT-FERRAND (63) - La Coopérative de Mai
10 & 11/02/23  PARIS (75) - Zénith Paris - La Villette
12/02/23 NANTES (44) - Zénith de Nantes

Blogger : Carole Pandora
Au sujet de l'auteur
Carole Pandora
Ses autres publications
Cookies et autres traceurs

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de Cookies ou autres traceurs pour mémoriser vos recherches ou pour réaliser des statistiques de visites.
En savoir plus sur les cookies : mentions légales

OK