23 juillet 2024, 18:20

BAD SITUATION

Interview Aziz & Lucas


Ayant été conquis par leur premier album sorti récemment, nous ne pouvions pas laisser passer l’occasion de tailler la bavette avec les deux membres de BAD SITUATION, Aziz Bentot (chanteur/guitariste) et Lucas Pelletier (batteur). La rencontre a eu lieu au Hellfest le samedi 29 juin, soit la veille de leur excellente prestation sur la Mainstage 2, et nous avons découvert deux jeunes hommes chaleureux, sincères, humbles et motivés. Un entretien très agréable avec deux jeunes musiciens aussi passionnés qu’authentiques.
 

Bonjour à tous les deux. Même si c’est une question à laquelle vous avez déjà dû répondre des dizaines de fois, pouvez-vous nous faire une présentation du groupe et sa genèse ? Et pouvez-vous nous parler un peu de votre parcours respectif à tous les deux ?
Lucas : Le projet est composé de deux personnes, Aziz, à la guitare, et moi à la batterie et aux chœurs. C’est un duo rock, même si on nous dit parfois que nous faisons du heavy rock, nous considérons que nous faisons du rock. La genèse du projet remonte à loin. Aziz et moi nous sommes rencontrés au lycée et nous sommes devenus super potes, nous avons tout fait ensemble. Et concernant notre apprentissage musical, nous avons de suite fait de la musique tous les deux, on a appris à être musiciens ensemble et nous avons eu plusieurs projets, jusqu’à monter BAD SITUATION en 2021. On a vraiment tout appris ensemble.

La parution de votre premier album a fait grand bruit et a reçu des échos positifs auprès des médias, mais qu’en-est-il auprès du public ? Est-ce que ça a suivi ? Quels sont les retours que vous avez obtenus ?
Aziz : On a reçu pas mal de choses positives, oui. Ce qui est intéressant, c’est que nous avons fait la release-party à la Boule Noire à Paris le lendemain de la sortie de l’album et la date était sold-out un mois avant. Le public connaissait les paroles de la grande majorité des titres, et pas seulement les singles déjà parus, alors que l’album n’était disponible depuis 24 heures. Ça a été très réconfortant, mais on se dit aussi que cela pourrait être biaisé car il s’agissait de notre soirée et il y avait beaucoup de fans de longue date. Nous avons fait une vingtaine de dates depuis février, on assure au maximum la promotion de l’album, on s’exporte aussi. Nous avons fait récemment une date en Belgique. On essaie de repousser les frontières. Et la réponse est la même. Il y a de l’énergie. On est très contents de faire ce que l’on fait, on a peut-être une joie de vivre communicative et cela se ressent et les gens rentrent dedans. C’est très cool. Le fait que ce soit un projet à deux attise aussi la curiosité, avec tout le côté technologique derrière. Et pour un jeune projet, on se dit que ce n’est pas facile, et là, ça a l’air de fonctionner et nous en sommes très contents. Les gens ne font pas des saltos arrière dans le public, ils restent, ils tapent du pied, bougent la tête. Ils sont dans le truc.
Lucas : On est friands de cette posture d’outsiders. On prend tous les projets de première partie de gros groupes, c’est un truc qu’on aime faire parce qu’il y a ce côté challenge de faire bouger les gens alors qu’ils ne sont pas là pour toi. Certains groupes trouvent ça désagréable, ça les dérange. Nous on aime ça. C’est peut-être ce qui fait la différence : on n’y va pas à reculons.
Aziz : On a fait des dates en jouant devant 600 personnes, le lendemain, seulement 18, la semaine suivante, devant 200, etc. Ça permet de garder les pieds sur terre.

Vous vous apprêtez à jouer sur la Mainstage 2 ici au Hellfest. Sachant que vous n’êtes que deux sur scène et que Lucas est coincé derrière sa batterie, la charge d’occuper cette immense scène ne repose que sur tes épaules, Aziz. Comment comptes-tu faire et n’as-tu pas trop le trac ?
Le trac, non. C’est plus de l’excitation. Plus on se rapproche du moment de notre set, plus on commence à avoir des œillères, on se focalise sur notre travail, on n’est plus trop dans la fête. Il va falloir se lancer, un peu comme pour un combat. Il va falloir convaincre les gens, rentrer dans leur cœur et les faire vibrer. J’ai l’habitude de bouger énormément. Là, je vais avoir plus d’espace pour bouger, ce sera top. Mais on a aussi réfléchi notre installation de manière très minimaliste. On ne veut pas que les gens soient trop dispersés, mais qu’ils se concentrent vraiment que sur nous deux. Au-delà de sauter partout, on a une sorte de communication non-verbale lorsqu’on joue qui est très sympa à voir. Pas question de sortir les grands effets. On veut que ceux qui souhaitent nous revoir retrouvent la même chose. Sinon, ce serait faire de la publicité mensongère, parce que nous n’en sommes pas encore là. On est plus sur du club, des belles salles de moyenne capacité, mais on verra bien dans quelques années.

Certaines chansons sur l’album sont particulièrement accrocheuses. Je pense notamment à "On My Own" et "Won’t Back Down". Comment vous vient l’inspiration ? Comment procédez-vous pour la composition ?
Lucas : C’est vraiment un travail en duo complet, à l’aide d’un mémo sur nos téléphones, sur lesquels on note toutes les idées qui nous viennent. Que ce soit le chant, les guitares, des lignes mélodiques ou des parties de batterie, cela peut venir de nous deux. Tout se mélange, en fait, puis quand on se retrouve, on travaille sur les guitares et les voix. Si on arrive à trouver un riff sur la guitare sèche, avec un refrain, si ça nous accroche, on se dit que l’on tient un truc et on passe sur l’électrique. On passe ensuite en studio et on voit comment ça vibre, et on peaufine un peu.
Aziz : Et on a un droit de regard sur les parties de chacun. C’est très important pour ne pas créer de frustration, tester des idées. Lorsqu’on part sur une idée, si l’on sent qu’il se passe quelque chose, on la booste, a contrario, si l’on sent que c’est moyen ou qu’on n’est pas à l’aise, c’est qu’il faut passer à autre chose. Nous avons un certain process que nous avons développé depuis une quinzaine d’années qui fait que nous arrivons à nous faire confiance. Il y a des titres sur l’album, comme "Won’t Back Down", justement, sur lequel je n’étais pas rassuré dans un premier jusqu’à ce qu’on nous envoie la première version du mix, alors que Lucas avait déjà franchi plus d’étapes que moi en termes de confiance. Cela m’a permis de suivre le courant et de voir ce qu‘il allait se passer. Et au final, on se retrouve avec des chroniques telles que la tienne, qui nous disent que ce morceau est génial. Moi, je n’avais pas le recul nécessaire pour capter le potentiel de cette chanson. Mais c’est aussi la magie de la musique.


Effectivement, la musique possède ce côté émotionnel et intime qui fait que, en dehors de ce que leurs auteurs ont voulu y mettre, certains morceaux vont résonner plus fortement dans le cœur des auditeurs, en fonction de leur vécu et de leurs expériences. Aziz, tu es surtout connu pour ton activité sur YouTube avec ta chaîne Dealer 2 Metal. Si cela a le mérite de te mettre dans la lumière, n’est-ce pas aussi t’exposer à toutes sortes de critiques, sachant que les réseaux sociaux servent de défouloir pour certains ? Lorsqu’il crée, un musicien met son âme à nu et se montre sous un jour plus vulnérable. Ne crains-tu pas d’être la cible de certains haineux ?
Par où commencer ? Ça peut être très long (rires) !
Lucas : C’est assez juste comme lecture. Je pense qu’il y a de ça, pour avoir un avis et un regard extérieurs. Lorsqu’Aziz a créé sa chaîne, nous étions déjà musiciens. Or, comme c’était pendant le confinement,  il s’ennuyait et avait besoin de faire quelque chose. Dès le moment où il l'a créée, il a reçu de la réponse haineuse…
Aziz : Ça fait partie de mon quotidien, en fait. C’est peut-être aussi pour cela que j’ai acquis un certain détachement et être sûr que lorsque j’avance quelque chose, je sais où je vais. Je suis à l’aise avec qui je suis, avec mes valeurs, mes discours. J’essaie d’être le plus bienveillant possible, même avec les gens qui ont l’oreille un petit peu dure. J’ai travaillé dans le social pendant plus de dix ans, alors, il y a certains traits de caractère que j’arrive à appréhender. Mon but n’est pas de plaire à tout le monde, tant que je suis honnête avec moi-même. Cela fait partie du jeu, je savais que cela n’allait pas être facile. Mais tout ce que je fais, je le fais avec le cœur, naturellement, à 100 %. En fait, je suis jugé sur ce qui me paraît être une bonne chose, et ce n’est pas grave si le reste ne suit pas. Il y a plein de groupes que je n’aime pas et que d’autres trouvent incroyables. Tout est subjectif. Attaquer la personne directement, cela vient soit de gens qui ne sont pas éduqués, soit des gens qui ont des a priori, soit ceux qui n’ont pas eu le temps de converser. Par exemple, nous avons fait une vidéo avant le Hellfest  pour présenter notre matériel, et dans les commentaires, un gars nous a dit que nous ne faisions que des reprises et accusés de profiter de subventions. Et lorsque je lui ai demandé quelles reprises nous faisions selon lui, il a rétorqué qu’il s’était trompé et qu’il pensait que j’étais quelqu’un d’autre ! C’est gratuit car les gens ne pensent pas. Avant, je prenais le temps, mais maintenant, je ne cherche plus à expliquer. Cela fait partie de notre quotidien. Cela permet d’avoir beaucoup de détachement et de relativiser sur plein de choses.
Lucas : C’est sûr que la mise à nu est toujours un peu dangereuse, mais il y a aussi des groupes qui n’ont pas de chaîne YouTube et qui vont quand même recevoir des seaux de merde gratuits et de la violence et de la haine pour rien. Il faut toujours voir le verre à moitié plein : on est ici, on discute, on ne rencontre que des personnes bienveillantes et on prend du plaisir. On garde ça car le plus dur, c’est de ne pas leur donner trop de lumière à ces gens-là.
Aziz : Même s’il nous arrive d’être atteints, il faut juste se reconnecter avec la vraie vie. Il y a quelques semaines, j’étais à fleur de peau et tout pouvait m’énerver. Mais lorsque tu tournes avec FEAR FACTORY et que tu vois le public qui est à fond, ce sont de vrais gens. Et Lucas dit souvent que c’est facile de critiquer, mais c’est très dur d’aller voir quelqu’un qu’on apprécie et lui faire un compliment. Nous sommes bien plus dans le soutien et le respect.
Lucas : Etre toujours dans l’opposition, faire la guerre ou être jaloux, ce n’est pas notre truc. C’est tellement plus agréable d’aller voir un groupe pour lui dire qu’on adore ce qu’il fait, lui dire qu’il joue mieux que nous… Le compliment donne des relations beaucoup plus saines. Mais ça arrache la gueule à certains de le dire, c’est ça le problème !
Aziz : Au fond de nous, on reste des passionnés. Tant que la flamme est là, il n’y a pas de souci. C’est vrai que cette exposition a de bons et de mauvais côtés et je peux t’assurer que lorsque tu viens voir BAD SITUATION, Dealer 2 Metal n’est absolument pas mis en avant. Beaucoup pourraient être réfractaires à ça. Tous les groupes internationaux que l’on connaît ont des activités parallèles. Il y a peut-être un temps de retard en France.
Lucas : En France, on a du mal à accepter la double casquette.
Aziz : Nous prenons la musique au sérieux. Nous avons toujours voulu vivre de notre passion et c’est un peu utopique pour certaines personnes. Jouer de la guitare ou aller sur un chantier à 5h00 du matin, j’ai fait mon choix. Mais c’est mon choix et j’aimerais que ce soit respecté, autant que le mec qui se réveille à 2h00 du matin pour faire du pain dans sa boulangerie.

Est-ce que, si la notoriété du groupe grandit et que vous êtes amenés à tourner plus intensément, tu comptes poursuivre ton activité parallèle ?
Aziz : Absolument ! Ça fait partie de moi. J’ai besoin de ça aussi pour me recentrer, me canaliser sur autre chose parce que des fois, la musique, ça mets du temps. Comme il y a beaucoup d’attente, j’ai besoin de combler cet espace-là. Je ne peux pas rester sans rien faire. Mais je pense que le contenu évoluera. Je sens que je suis arrivé à un stade où je n’ai plus envie de refaire ce que j’ai déjà fait. J’ai envie d’évoluer, de faire d’autres choses dont certaines sont déjà dans les tuyaux. Des gens ont envie de me faire confiance et j’ai des projets de reportages sur lesquels je travaille. Certaines choses vont évoluer, mais je garderai les trucs qui plaisent. Au départ, j’ai fait cela précisément parce que ça plaisait. Je ne pourrais rien faire de contraignant par rapport à cela. C’est un équilibre.  

Le ton général de l’album, d’un point de vue strictement musical, semble très joyeux. Or, lorsque l’on s’attarde sur les paroles, on remarque ce n’est pas aussi guilleret qu’il y paraît. Quels ont été vos sources d’inspiration et votre état d’esprit lors de l’écriture des textes ?
Lucas : C’est Aziz qui écrit les textes. C’est la partie où il est vraiment seul. Je vais lui amener des idées. On a des émotions, on les exprime ouvertement et on ne les refoule pas. Comme nous sommes très proches, on échange beaucoup, au sujet de nos deuils respectifs, par exemple, lorsque j’ai perdu mon grand-père et Aziz, sa grand-mère. On mixe nos émotions et il écrit aussi pour moi.
Aziz : Nous n’avions pas un état d’esprit particulier. Nous étions en tournée pour l’EP et nous voulions faire un album, il y avait d’autres échéances à venir, notamment le Hellfest. Le thème parle globalement de nous. C’est pour cela que l’album s’appelle « Bad Situation ». Nous avions des idées de titres d’album, mais nous avons préféré la simplicité. Moins on en fera des caisses, plus on sera nous-mêmes et plus on sera à l’aise et on prendra du plaisir. C’est notre philosophie, notre fil conducteur. On a parlé de disparitions. Moi, je me remets beaucoup en question aussi. Tous mes questionnements en tant qu’homme transparaissent. Je vis beaucoup de choses par procuration et je suis un peu une éponge émotionnelle. Il y a plein de trucs qui me touchent, alors je les couche sur le papier. Ou bien, ce sont mes frustrations, mes colères… Par exemple, le titre "Stuck" parle des menaces de mort que j’ai reçues, pour être justement moi-même. Et je n’arrivais pas à l’exprimer autrement, c’est un truc que j’ai refoulé et là, j’avais un boulevard pour le faire. Je ne savais comment le gérer. Personne ne mérite de recevoir des menaces de mort. Donc, ce sont mes colères, mes frustrations, mais aussi mes joies qui transparaissent à travers les paroles. C’est assez facile, au final, mais aussi parce que je laisse suffisamment de flou et d’espace pour que les auditeurs puissent en faire leur propre lecture et cela devienne leur morceau.

Maintenant que la carrière de BAD SITUATION est lancée, quels sont les projets pour le futur ? Avez-vous déjà commencé la composition de nouveaux morceaux ? Y-a-t-il des plans de tournée en préparation ?
Lucas : A court terme, nous avons encore des dates en juillet, notamment des festivals. Ensuite, nous aurons une petite pause en août, justement pour recentrer toutes nos idées. Et pour septembre, octobre et novembre, les dates commencent à se placer. On sait que nous avons déjà des dates, mais notre tourneur préfère attendre un peu avant de les annoncer, notamment que nous ayons passé l’échéance du Hellfest. Nous aimerions aussi nous exporter en Europe. Au niveau musical, nous avons des idées. Nous savons que nous voulons faire un deuxième album, que nous ne voulons pas le faire dans 5 ans et qu’il arrivera vite. Mais nous voulons aussi profiter de faire la promotion de celui-ci au maximum car il mérite d’être défendu. Cependant, la machine à riffs et à refrains est lancée. On se balance des petites idées et on veut franchir un cap supplémentaire avec le deuxième album.
Aziz : On a besoin de digérer au mieux celui-là, mais l’inspiration tombe quand elle veut, donc on enregistre beaucoup de choses. Nous n’avons pas encore toutes les pièces du puzzle pour tout recentrer, mais il y a des choses que nous n'avons pas faites et des envies que nous n’avons pas concrétisées dans le premier et que nous souhaiterions faire dans le deuxième. Le côté spontané et dans l’urgence nous a permis d’aller à l’essentiel et d’être efficaces. Peut-être que c’est ce qui a fait le charme de cet album. Il y a une vraie volonté d'en faire un deuxième, mais il faudrait qu’il sorte dans de meilleures conditions, pour que l’on puisse s’élever un peu.     

Si l’on avait la possibilité de se projeter loin dans l’avenir, comment verriez-vous l’évolution de BAD SITUATION ? Quels serait le rêve le plus fou que vous aimeriez voir se réaliser ?
Déjà, jouer demain sur la Mainstage, on ne l’aurait jamais visualisé ! Je suis très fan de la carrière de GOJIRA. Je ne veux pas dire que nous allons nous mettre au death metal hyper technique, mais en termes de carrière, de vision, d’évolution, j’aimerais bien prendre le même chemin, qu'on s'exporte… Peut-être pas jouer avec METALLICA, même si c’est l’un de mes rêves et que l’on ne sait pas de quoi l’avenir est fait, mais jouer avec des groupes importants et que les gens soient fiers de dire que BAD SITUATION est un groupe français. On sent qu’il y a une volonté des programmateurs de remettre le rock au premier plan. Je pense qu’on a passé un autre cycle. Les gens veulent de l’authenticité, avec des imperfections… Mais dans le rayon des rêves les plus fous, mon truc serait de faire la mi-temps du Super Bowl (rires) !
Lucas : Moi, j’aimerais bien jouer à Red Rocks. Moi, je veux jouer mais au moment du coucher de soleil pendant 1h45. Les gens nous regardent, mais nous, on contemple le coucher de soleil pendant ce temps (rires) !
Aziz : On est conscients que la musique qu’on propose est un peu entre deux, parce qu’elle fait très américaine et en France, on a du mal à nous classer. Mais son avantage, c’est qu’elle est aussi très ouverte, entre metal et rock. C’est ce que nous voulons faire. Et que l’on soit fiers de nous et que l’on donne aussi aux plus jeunes l’envie de prendre des instruments, de se retrouver dans des garages, de se casser les oreilles à faire des trucs pas bien, mais surtout qu’ils puissent s’exprimer. On a découvert la musique en étant ados et cela nous a forgés, sauvés d’une certaine manière et nous a permis de nous exprimer autrement. Vu la période dans laquelle on vit, pleine de frustrations et de colère, je pense qu’il faudrait se retrouver dans une pièce, jouer, faire des choses, créer. Avoir des projets !

Blogger : Sly Escapist
Au sujet de l'auteur
Sly Escapist
Sly Escapist est comme les chats : elle a neuf vies. Malgré le fait d’avoir été élevée dans un milieu très éloigné du monde artistique, elle a réussi à se forger sa propre culture, entre pop, metal et théâtre. Effectivement, ses études littéraires l’ont poussée à s’investir pendant 13 ans dans l’apprentissage du métier de comédienne, alors qu’en parallèle, elle développait ses connaissances musicales avec des groupes tels que METALLICA, ALICE IN CHAINS, SCORPIONS, SOUNDGARDEN, PEARL JAM, FAITH NO MORE, SUICIDAL TENDENCIES, GUNS N’ROSES, CRADLE OF FILTH, et plus récemment, NIGHTWISH, TREMONTI, STONE SOUR, TRIVIUM, KILLSWITCH ENGAGE, ALTER BRIDGE, PARKWAY DRIVE, LEPROUS, SOEN, et tant d’autres. Forcée d’abandonner son métier de comédienne pour des activités plus «rentables», elle devient tour à tour vendeuse, pâtissière, responsable d’accueil, vendeuse-livreuse puis assistante commerciale. Début 2016, elle a l’opportunité de rejoindre l’équipe de HARD FORCE, lui permettant enfin de relier ses deux passions : l’amour des notes et celui des mots. Insatiable curieuse, elle ne cesse d’élargir ses connaissances musicales, s’intéressant à toutes sortes de styles différents, du metalcore au metal moderne, en passant par le metal symphonique, le rock, le disco-rock, le thrash et le prog. Le seul maître-mot qui compte pour elle étant l’émotion, elle considère que la musique n’a pas de barrière.
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