12 décembre 2025, 08:30

HEALTH

Interview Jake Duzsik et John Famiglietti


Adepte des réseaux sociaux et connu pour mettre en avant la culture geek, le groupe de rock indus experimental et cum-metal HEALTH s’apprête à sortir l’album « Conflict DLC ». Pour se démarquer, le trio formé de Jake Duzsik (chant, guitare), BJ Miller (batterie) et John Famiglietti (basse) choisit de fonctionner à rebours des codes habituels : une sortie d’album le jeudi, des concerts après lesquels on peut rencontrer les membres sans passer par un "Meet and Greet" et une communication très axée sur les memes et les animes. Jake Duzsik et John Famiglietti se sont entretenus avec nous au sujet de ce très attendu sixième album et de ce qui l’entoure.
 

Vous êtes tous les trois très différents : Johnny, tu es une sorte de "memelord" (seigneur des memes, ndlr) et tu es un geek affirmé alors que BJ n’est pas du tout dans la culture geek. Quand vous êtes tous les trois, comment se passe la composition ? Comment circulent les idées entre vous ?
John Famiglietti : On n’a pas vraiment de formule toute faite, le processus varie beaucoup d’une musique à une autre. Parfois on a une idée générale et parfois on n’en a pas, parfois on a une demo et parfois on n’en a pas. On travaille six heures par jour et quand on a fini, on rentre chez nous pour manger. On prend de longues pauses entre chaque musique, on a un planning très étendu. Un système qui nous permet de ne pas avoir beaucoup de regrets.
Jake Duzsik : Pour ce qui est de la culture nerd et geek, ça n’affecte pas vraiment la musique, pas vrai ?
John Famiglietti : Non, la musique est très sérieuse (rire) ! La dernière chose qu’on veut entendre dedans, c’est « Hahaha ! ».
Jake Duzsik : On n’écrit pas de chanson à propos d’un guérisseur ou d’un jeu vidéo, on ne fonctionne pas comme ça.
John Famiglietti : On cache de petites références de temps en temps mais elles sont très niches donc pas toujours évidentes.

La deuxième chanson s’appelle "Vibe Cop". Quel serait le parfait cosplay d’un tel personnage ?
John Famiglietti : Je ne sais vraiment pas (rire).
Jake Duzsik : Tu n’avais pas un ami qui était surnommé "vibe cop" ?
John Famiglietti : Oui, c’est son surnom et c’est de là que vient l’expression, mais on n’a pas vraiment imaginé de lore autour d’un personnage de vibe cop.
Jake Duzsik : On a juste trouvé que le nom sonnait bien. Parfois, on a du mal à savoir quel nom donner aux musiques.
John Famiglietti : Ou alors on écrit des mots sur un grand tableau et quand on a besoin d’un nom, on choisit parmi les mots en question.
Jake Duzsik : On aime beaucoup la façon dont fonctionne "Smells Like Teen Spirit".


​"Torture II" et "Antidote" flirtent avec l’ambient : elles sont très douces et apportent une pause bienvenue et totalement inattendue. Aimeriez-vous poursuivre les expérimentations dans ce style, par exemple en montant un projet secondaire ou en faisant un album entièrement ambient ?
Jake Duzsik : En réalité, on aime beaucoup la musique ambient.
John Famiglietti : On aimerait beaucoup sortir un album d’ambient mais il y a de grandes chances pour que nos fans se demandent : « Qu’est-ce que c’est que ce bordel ? » (rire)
Jake Duszik : On a commencé à en parler pour le prochain album, à essayer d’anticiper et de réfléchir à ce qu’on voulait mettre dessus. Il y aura probablement davantage de dynamiques similaires à de l’ambient, ça nous attire vraiment beaucoup. Donc on verra. Je ne sais pas si on fera un véritable album avec uniquement de l’ambient, mais c’est vrai qu’il faut l’expliquer aux fans. Il faut leur dire que c’est une expérience.
John Famiglietti : Apollo (« Apollo: Atmospheres and Soundtracks », album de Brian Eno, Daniel Lanois et Roger Eno sorti en 1983, ndlr) fait partie de mes albums préférés tous genres confondus, j’aime vraiment beaucoup ces enregistrements très mélodiques. Ou bien on fait quelque chose qui ressemble à des effets de synthé.
Jake Duzsik : On pourrait faire un très bon album d’ambient et le fait que ça surprenne certains fans ne veut pas dire que ça n’en vaut pas la peine. Donc peut-être un jour. Nos fans ont l’esprit plutôt ouvert.
John Famiglietti : Je me demande comment on pourrait proposer un tel album : on pourrait faire comme David Bowie et faire un album dont la seconde moitié serait uniquement de l’ambient, ou on pourrait sortir deux disques avec l’album sur le premier et l’ambient sur le deuxième. De cette façon, personne n’est déçu et ça n’est pas non plus un album complet.
Jake Duzsik : Plutôt deux disques parce que si on ne fait qu’une moitié d’album, les gens auront l’impression qu’on essaie de ne pas écrire un album entier.
John Famiglietti : Et beaucoup se demanderaient ce qu’il s’est passé. (rire)

Dans le titre "Don't Kill Yourself", on entend les paroles « I don’t wanna kill myself but I don’t wanna live this way. » (« Je ne veux pas me suicider mais je ne veux pas vivre de cette façon. » - ndlr). Quel(s) conseil(s) donneriez-vous aux personnes qui sont dans une telle situation ?
Jake Duzsik : Tout est dans le titre. On veut un message qui soit positif et porteur d’espoir. Sans aller trop loin dans les paroles, on veut que les personnes qui ressentent ces émotions se sentent comprises et sachent qu’elles ne sont pas seules, que d’autres personnes ressentent ces émotions. Ce sentiment est porteur d’espoir par lui-même : quand on sent qu’on n’est pas seul.e à ressentir ce qui est au fond de soi et ce qu’on n’arrive pas à verbaliser, ça fait du bien de sentir que quelque chose d’extérieur nous correspond. C’est réconfortant parce qu’on se sent moins isolé.

Que voit-on sur la pochette et quels sont les liens avec les thèmes de l’album ?
John Famiglietti : (rire) C’est plutôt abstrait. (rire)
Jake Duzsik : On a une approche très artistique et un peu floue pour cette partie du travail. On l’avait déjà fait avec « Rat Wars ». Pour cette pochette, on a inversé l’image utilisée pour celle de « Rat Wars ». L’objectif est que les deux forment un tout une fois qu’elles sont mises ensemble, que ça forme une sorte de diptyque. C’est une de ces images qui font ressentir quelque chose sans qu’on ait besoin de savoir ce que ça représente exactement. Sur « Rat Wars », l’ensemble a l’air très mécanique et assez décousu, un peu dérangeant, le contraste est très élevé et ça résonne beaucoup avec les mots. C’est un peu le même fonctionnement qu’un poème : on ne peut pas toujours expliquer chaque ressenti, on sait juste que ça résonne. L’image pour « Conflict DLC » résonnait avec cette image, ces mots et aussi avec la couverture de « Rat Wars ». C’est un peu comme si ça faisait partie du même ensemble.
John Famiglietti : On ne veut pas avoir d’image qui soit précisément reliée à ces titres parce que ça va trop influencer la lecture qu’en aura le public. Par exemple, on ne veut pas montrer d’image de champ de bataille.
Jake Duzsik : J’avais envoyé cette image à quelqu’un.e et cette personne m’a dit : « Cette image me stresse. » Je me suis dit que c’était parfait car c’est l’effet recherché. C’est déstabilisant sans être excessif. Ça n’est pas un cadavre, un squelette qui tient une épée ou ce genre de choses. C’est abstrait donc ça évoque plutôt un sentiment.


Vous avez contribué à l’écriture de la bande-son de plusieurs jeux vidéos (Cyberpunk, GTA V, Ultrakill). Avez-vous d’autres projets de collaboration avec des jeux vidéo prévus ? Pour quel autre jeu aimeriez-vous faire une bande son ?
John Famiglietti : On aimerait beaucoup travailler sur un RPG. Mais je n’aimerais pas travailler sur un jeu que j’aime qui a déjà une musique géniale parce que je n’ai pas envie de la remplacer. J’adorerais travailler sur un nouveau RPG qui serait orienté vers l’action ou la science-fiction.
Jake Duzsik : Par exemple, un nouveau jeu qui émanerait d’un studio reconnu qui produit déjà des jeux vidéo. Mais on aime aussi l’idée de travailler sur quelque chose de complètement émergent et totalement nouveau.
John Famiglietti : Oui, parce que si on travaille sur le nouveau jeu de n’importe quelle saga, il y aura déjà une histoire, une musique qui va avec, etc. Donc ça serait vraiment génial de travailler sur quelque chose de complètement nouveau et de créer une ambiance.
Jake Duzsik : Oui, imagine si on nous proposait : « On a le prochain jeu Empires Strikes Back qui va sortir. Vous voulez travailler sur la musique ? ». On répondrait : « Non, John Williams devrait la composer. (rire) Il a fait un travail incroyable sur les autres jeux ! »

Johnny, tu es un véritable memelord. D’où te vient l’inspiration pour les memes que tu publies sur les réseaux sociaux de HEALTH ?
John Famiglietti : Je ne veux pas m’attribuer tout le mérite parce que tous les memes sont faits par nos fans. Je vais juste sur notre serveur Discord et je choisis mes préférés. Donc je suis plutôt un DJ des memes. On a un channel sur le Discord sur lequel les fans postent les memes qu’ils ont faits. On a une blague récurrente à ce sujet selon laquelle je suis un seigneur des memes, je porte un grand costume blanc et je sors d’une voiture blanche en demandant : « Où sont les memes ? » d’un ton théâtral en faisant claquer un fouet pour qu’on me les envoie rapidement.
Jake Duzsik : C’est assez drôle qu’on parle de memelord parce que c’est plutôt un travail de sélection. Quand on te demande : « Mais si tu es un memelord, ça veut dire que c’est toi qui fais les memes ? », tu réponds « Non, je ne les fais pas. »
John Famiglietti : Oui, c’est comme le travail d’un DJ. Mais je choisis certains memes parce qu’ils sont faits par nos fans, donc on partage leur travail. On partage des choses sur des jeux vidéos et des animes, mais seulement certains jeux et certains animes. Et on partage aussi des conneries. (rire)
Jake Duzsik : Tu es juste un DJ des memes, tu ne fais que choisir. Ça n’est pas le même travail que de passer un temps fou à fabriquer les memes.
John Famiglietti : On a quelques followers qui fabriquent vraiment tous leurs memes. Ils sont tellement intelligents ! Ils passent leur temps à faire des memes et c’est très drôle.

À combien estimez-vous la quantité de memes publiée chaque jour ?
John Famiglietti : Je ne sais pas exactement, mais pour les plus créatif.ve.s du serveur, iels en font généralement huit d’un coup. Iels sont vraiment trop drôles.
Jake Duzsik : Je les vois un peu comme des personnes qui feraient une bande dessinée d’une seule case. Une personne dit quelque chose mais il y a plusieurs niveaux de lecture. C’est à la fois abstrait, étrange et très créatif. C’est vraiment la seule bonne chose qu’on peut tirer de l’avenir sombre d’Internet : les memes.


© Mynxii White | Universal Music


Pourquoi sortir les singles le jeudi ? Est-ce une habitude que vous avez depuis longtemps ? Souhaitez-vous en faire un rituel pour votre communauté ?
John Famiglietti : Pour beaucoup de choses qu’on fait, on ne se souvient plus de la façon dont elles ont commencé. On continue de les faire sans se poser de question. On poste des memes et les gens adorent ça donc on continue de les poster et ensuite on se demande si on devrait poster les musiques ce jour-là et si on devrait faire des streams ce jour-là. Maintenant, c’est devenu le phénomène du "jueves" et c’est chouette qu’on ait un jour un peu spécial pour faire tout ça.
Jake Duzsik : Beaucoup de choses que l’on fait arrivent par accident.
John Famiglietti : Et il y en a aussi beaucoup que nos fans créent avec nous. On fait des trucs un peu étranges et nos fans y répondent. (rire)

Ce sont vos fans qui ont décidé que le jeudi serait votre jour de sortie ?
John Famiglietti : Non, mais les fans adorent tellement le phénomène du "jueves" que ça a fini par devenir une sorte de pierre angulaire pour le lore et le marketing du groupe alors qu’on pensait que ça ne durerait qu’un an. Si ça fonctionne, on ne va pas le changer !
Jake Duzsik : Ça fonctionne un peu comme le comique de répétition, quand on refait les mêmes blagues encore et encore.
John Famiglietti : Et que ça finit bizarrement par devenir de plus en plus drôle. Les nouvelles personnes se demandent ce qu’il se passe et ça crée une envie d’en savoir davantage sur le groupe.
Jake Duzsik : Ça arrive beaucoup à nos nouveaux fans qui nous découvrent avec une musique et quand ces fans rencontrent notre communauté, les gens leur disent : « Kiffe bien ! ». Ce à quoi ils ou elles se demandent : « Mais de quoi ils me parlent ? ».

Pour les gens qui vous découvrent, comment décririez-vous votre style surnommé le "cum metal" ?
John Famiglietti : Je trouve ça étrange de décrire les groupes maintenant parce qu’on peut les écouter juste en appuyant sur un bouton dans sa poche. Le son se suffit à lui-même.
Jake Duzsik : Je trouve ça un peu curieux de décrire un groupe parce que la description me prendrait plus de temps que si une personne l’écoutait directement en allant sur Spotify ou YouTube. On pourrait dire qu’on est un groupe qui fait de la musique neo-indus. Nous sommes évidemment un groupe de "cum metal". Un groupe de metal neo-indus avec un chant un peu spécifique. Mais on peut aussi l’apprendre très vite depuis son téléphone. Mais c’est vrai que ça dépend aussi de la musique qu’on peut entendre en premier.
John Famiglietti : Malheureusement, on n’a pas vraiment de chanson spécifique à mettre en avant pour faire découvrir le groupe.

Avec quelle chanson les gens vous ont le plus découvert ?
John Famiglietti : Je dirais "Major Crimes", la chanson pour Cyberpunk: Edgerunners, l’anime et le jeu vidéo.
Jake Duzsik : Les collaborations qu’on a faites ont beaucoup aidé aussi. On en a fait quelques-unes avec des groupes comme NINE INCH NAILS ou BAD OMENS qui ont un public très large donc c’est aussi une porte d’entrée pour ces personnes. C’est comme si on écoutait un grand groupe qui fume de la weed et que ce groupe nous faisait découvrir un autre groupe qui prend des drogues dures, du fentanyl, de la meth et d’autres drogues bizarres qu’on peut trouver en Chine. Un peu comme notre discographie.

Le tempo des chansons de l’album varie beaucoup : certaines donnent plutôt envie de danser comme "Shred Envy", "Burn The Candles", et "Vibe Cop", alors qu’on a envie de planer et de se laisser porter sur "Oordinary Loss". Devant quel public souhaitez-vous jouer et quel lieu pensez-vous approprié pour chaque musique ?
Jake Duzsik : Je pense qu’on ferait une sorte de mix de toutes les chansons en fonction de celles qui sonneraient le mieux en concert. Ça dépend aussi beaucoup de la façon dont évoluent les musiques. Par exemple, "Darkage" ou "Wasted Years" qui sont des chansons qui permettent de passer d’une ambiance à une autre ou de clôturer l’album, ne seront probablement pas jouées en concert. On jouera probablement les plus mélodiques donc "Ordinary Loss" et "Trash Decade", très certainement aussi "Vibe Cop".
John Famiglietti : Et "Burn The Candles".
Jake Duzsik : Ça nous en fait donc déjà quelques-unes donc ça laisse de la place pour nos autres musiques qu’on doit aussi jouer. À moins qu’il y en ait une qui cartonne. On essaie de prévoir lesquelles vont bien fonctionner, mais il arrive qu’on se trompe et qu’une chanson qu’on pensait voir fonctionner ne marche pas du tout quand on la joue en concert. Par exemple, on n’a jamais joué "Major Crimes" en concert mais elle est devenue très populaire auprès de nos fans alors qu’elle est très lente. Si ça n’est pas imposé par ce genre de contrainte, on sait globalement lesquelles vont fonctionner en concert donc on sait lesquelles on va jouer. Donc de cet album, on va jouer les plus drôles et les plus "catchy", rapides et mélodiques. Ça dépend comment on veut construire le set.


Vos concerts sont maintenant des expériences à part entière nommées les "HEALTH EXPERIENCES". Pour les gens qui ne vous connaîtraient pas encore, pourriez-vous dire en quoi consistent ces expériences et en quoi elles sont totales ?
John Famiglietti : C’est une expérience qui va vous retourner la tête ! On ne peut pas la décrire, il faut venir et voir par soi-même.
Jake Duzsik : C’est vraiment une expérience avec la communauté de nos fans, les interactions qu’on peut avoir sur le serveur Discord, les memes et tout ce qui s’en rapproche. À nos concerts, il y a des gens un peu farfelus qui font partie de l’expérience, mais pas du concert. Ils ne sont pas sur scène, mais on les encourage à être eux-mêmes. Peu importe ce qui leur plaît, si ce sont des furrys, s’ils ont envie de porter un masque de chien, une panoplie de bondage de s’habiller comme leur personnage d’anime préféré, d’avoir un style très bizarre, ou peu importe. Ça arrive de plus en plus maintenant. Si quelqu’un.e entend une de nos musiques et va au concert pour entendre la musique, cette personne va se dire : « C’est trop bizarre ! Il y a beaucoup de gens étranges. C’est une soirée d’Halloween ? Ça y ressemble mais c’est bizarre, déviant, érotique et nerd à la fois. Que se passe-t-il ? » C’est une expérience qui comporte de nombreux niveaux de lecture. En général, John et BJ sont là pour prendre des photos avec les fans, parler avec elleux, etc. Tout est très direct. On ne vend pas de package "Meet and Greet". Quand on va à un concert de HEALTH, on peut rencontrer John. On ne peut pas me rencontrer, mais on peut rencontrer John. On peut faire tout ça ! Ce sont les éléments qui nous rendent uniques par rapport à d’autres groupes.
John Famiglietti : Les concerts de HEALTH ne sont pas seulement des concerts, il suffit d’aller sur le serveur Discord pour s’en rendre compte : il y a beaucoup d’activité, des channels pour des gens qui veulent se rencontrer, d’autres pour trouver des ami.e.s avec qui aller en concert, il y a même des gens qui se mettent en couple et qui se marient donc il a vraiment beaucoup d’activité.

Avez-vous déjà été invités aux mariages de vos fans ?
John Famiglietti : Oui, j’ai déjà reçu des invitations pour quelques mariages ! Notre communauté de fans est vraiment très active et les concerts sont vraiment drôles. Quand on est jeune et qu’on cherche à vivre quelque chose dans ce style, il faut venir nous voir.
Jake Duzsik : On a toujours été très inspiré, culturellement parlant plutôt que musicalement, par ICP (Insane Clown Posse, groupe de hip-hop originaire de Detroit, ndlr) qui a créé un véritable univers qui s’entretient lui-même avec un festival, chacun qui a son propre nom, la Juggalo (Juggalo Championship Wrestling, fédération de catch créée par le groupe, ndlr), etc. C’est une vraie communauté et on trouve ça vraiment unique. C’est beaucoup plus abouti que quand une personne dit : « J’adore ce groupe parce que c’est un gros groupe qui a fait une chanson très populaire. ».

Vous avez joué sur la scène de la Valley au Hellfest cette année. Quel lien avez-vous avec le public français et quand prévoyez-vous de revenir en France ?
Jake Duzsik : On va revenir en France, probablement pour quelques festivals pendant l’été puis pour des concerts en tant que tête d’affiche à l’automne. Il y aura Paris à coup sûr et aussi dans d’autres villes mais je ne sais plus exactement lesquelles. On a eu un très bon contact avec le public français donc c’est un vrai plaisir de revenir.

Blogger : Ivane Payen
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