24 juin 2012, 02:22

SEPULTURA... le rêve d'une mère

En 1993, SEPULTURA est sur la route de le reconnaissance mondiale (je suis persuadé, par exemple, que si Max n'avait jamais quitté le groupe, un certain événement aurait bien pu s'appeler The Big Five). 
"Chaos A.D." vient de sortir, obtient alors un disque d'or rien qu'aux Etats-Unis, sans oublier que "Refuse/Resist" et "Territory" passent en boucle sur MTV.

 

 

 

 


SEPULTURA donne ensuite un concert sold out au Hollywood Palladium de Los Angeles et j'ai, à cette occasion, la chance de rencontrer Vania Cavalera, la mère de Max et Igor. 
A partir de ce jour-là, nous nous lions d'amitié.
Deux ans plus tard, SEPULTURA est plus gros que jamais avec l'album "Roots". 

 

 

 

 

 

 


Mais les tensions au sein du groupe s'aggravent. 
Vania vient à Los Angeles à cette période. 
Tard, une nuit, elle passe chez moi et commence à pleurer en m'apprenant que SEPULTURA va très certainement se séparer. 
Triste consolation de savoir que je suis le premier journaliste de la planète à apprendre cette nouvelle.
Elle me demande alors de ne pas ébruiter l'affaire. 


Je suis donc totalement déchiré entre le fait d'être journaliste et d'obtenir le scoop metal de l'année et le respect d'une parole à une personne qui m'a accordé toute la confiance de la confidence, mais l'amitié l'emporte...
J'ai donc attendu qu'elle me donne le feu vert pour publier.
Vous vous souvenez sans doute...

 

 

 

 

 

 


Aujourd'hui, ses paroles me reviennent : "Je me fiche d'Andreas ou Paulo. Je veux juste revoir un jour mes enfants sur scène ensemble, peu importe comment, quand ou dans quel groupe.

 

 

 

 

 

Vania est repartie pour Sao Paulo et, assez étrangement - mais la vie est ainsi faite - nous ne nous sommes plus parlé pendant 10 ans.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lorsque j'ai appris la création de CAVALERA CONSPIRACY fin 2006, j'ai immédiatement pensé à ce qu'elle me disait... le rêve d'une mère qui se concrétisait enfin.

 

Blogger : Daniel Oliveira
Au sujet de l'auteur
Daniel Oliveira
Daniel Oliveira a démarré dans HARD FORCE en 1995, à l'époque où le magazine entamait sa troisième série dans les kiosques et sa dixième année de parution. A la recherche d'un correspondant sur les Etats-Unis qui garantisse à coup sûrs exclusivités et avant-premières, le magazine découvre très vite bien plus qu'un simple collaborateur. Cette participation se transforme au fil des années en amitié, mais le moteur est avant tout la recherche du meilleur article. Et il ne va pas en manquer : c'est à Daniel que l'on doit l'exceptionnel dossier historique sur la famille Cavalera et SEPULTURA, la toute première interview mondiale au moment du split, ainsi que d'autres coups spectaculaires (METALLICA, PANTERA, Ozzy...) qui feront pendant plusieurs années de HARD FORCE le leader de son secteur.
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