En 1993, SEPULTURA est sur la route de le reconnaissance mondiale (je suis persuadé, par exemple, que si Max n'avait jamais quitté le groupe, un certain événement aurait bien pu s'appeler The Big Five).
"Chaos A.D." vient de sortir, obtient alors un disque d'or rien qu'aux Etats-Unis, sans oublier que "Refuse/Resist" et "Territory" passent en boucle sur MTV.
SEPULTURA donne ensuite un concert sold out au Hollywood Palladium de Los Angeles et j'ai, à cette occasion, la chance de rencontrer Vania Cavalera, la mère de Max et Igor.
A partir de ce jour-là, nous nous lions d'amitié.
Deux ans plus tard, SEPULTURA est plus gros que jamais avec l'album "Roots".
Mais les tensions au sein du groupe s'aggravent.
Vania vient à Los Angeles à cette période.
Tard, une nuit, elle passe chez moi et commence à pleurer en m'apprenant que SEPULTURA va très certainement se séparer.
Triste consolation de savoir que je suis le premier journaliste de la planète à apprendre cette nouvelle.
Elle me demande alors de ne pas ébruiter l'affaire.
Je suis donc totalement déchiré entre le fait d'être journaliste et d'obtenir le scoop metal de l'année et le respect d'une parole à une personne qui m'a accordé toute la confiance de la confidence, mais l'amitié l'emporte...
J'ai donc attendu qu'elle me donne le feu vert pour publier.
Vous vous souvenez sans doute...
Aujourd'hui, ses paroles me reviennent : "Je me fiche d'Andreas ou Paulo. Je veux juste revoir un jour mes enfants sur scène ensemble, peu importe comment, quand ou dans quel groupe."



