30 décembre 2020, 17:30

TOP ALBUMS 2020

• Bruno Cuvelier


Il est fort probable que l'année 2020 marquera l'histoire de ce siècle de manière indélébile. Une date clé où un virus plus virulent que la normale aura réduit la musique et par la même occasion tout ceux qui en vivent au rang de non-essentiels. Non-essentielle, mais qui face à l'adversité résiste et n'est pas prête à se taire et se laisser mourir. Ce Top 2020 illustre cet instinct de résilience qui démontre que la musique est plus que jamais tout simplement essentielle pour l'Humanité.


LESOIR : « Mosaic »
Dans le cadre de sa quatrième collaboration avec John Cornfield (MUSE, SUPERGRASS, Ben Howard, Robert Plant...) associé à Paul Reeve (producteur vocal de Matt Bellamy), LESOIR réussit à faire de la voix de Maartje Messen un instrument à part entière. L'album de la maturité pour ce groupe néerlandais.


7 WEEKS : « Sisyphus »
L'année avait commencé de fort belle manière avec ce superbe album qui délivre quelques pépites dont seul le groupe a le secret. A noter la version acoustique du titre "Idols" sortie à l'automne sur l'EP « What’s Next? - The Sisyphus Sessions ». La chaleur de la voix du chanteur Julien Bernard est simplement irrésistible et certainement l'une des plus belles voix masculines de la scène rock et metal française.


BLISS OF FLESH : « Tyrant »
Philosophe de l'occulte, BLISS OF FLESH signe un exceptionnel quatrième album qui confirme qu'il fait partie des grandes pointures du black metal français. On y retrouve tous les codes du genre brillamment maîtrisés au millimètre près. Un album dont ressort quelques pépites telle que la superbe "Krieg".


WITCHES : « The Fates »
Mère de la scène death-metal française, WITCHES signe un superbe troisième album qui rappelle agréablement l'age d'or du genre.


PUTRID OFFAL : « Sicknesses Obsessions »
20 ans d’existence. Un premier album en 2015 qui propose un réenregistrement d'anciens titres. PUTRID OFFAL confirme sa modernité avec de nouvelles compositions percutantes. Un must dans l'univers du death/grindcore.


UNCUT : « Blue »
Avec ce premier album, le trio poitevin délivre un blues-rock énergique et contrasté, sans temps faible que l'on imaginerait tout droit venu du pays de l'Oncle Sam.


SEEDS OF MARY : « Serendipity »
Si l'influence d'ALICE IN CHAINS, et en particulier la mémoire de Layne Staley, hante cet album du début à la fin, la qualité des compositions et de la production de David Thiers fait de ce disque de SEEDS OF MARY une très belle réussite.


SONS OF APOLLO : « MMXX »
Après un premier album en demi teinte,  les fils du dieu des arts, du chant et de la musique réalisent un disque à la hauteur de ce que l'on peut attendre d'un tel line-up.


MOTHER ISLAND : « Motel Rooms »
Ce troisième album des Italiens propose une musique rétro seventies bien agréable et plaisante.


KARI RUESLATTEN : « Sorgekape »
Nouvel album de celle qui avec THE 3RD AND THE MORTAL démontra que le doom et le metal, par un effet boule de neige, peut aussi se décliner au féminin et rayonner au-delà de ses frontières.


Mais aussi, par ce qu'ils valent le détour, qu'ils soient l’œuvre d'illustres inconnus, de monstres sacrés ou simplement de groupes devenus cultes.

ORPHEUM BLACK : « Act 1 »
MAUDITS : « Maudits »
AC/DC : « Power Up »
LOUDBLAST : « Manifesto »
AYREON : « Transitus »
APOCALYPTICA : « Cell-O »
SILENCE OF THE ABYSS : « Unease & Unfairness »
OUTSIDE : « Tumbleweeds »

Blogger : Bruno Cuvelier
Au sujet de l'auteur
Bruno Cuvelier
Son intérêt pour le hard rock est né en 1980 avec "Back In Black". Rapidement, il explore le heavy metal et ses ramifications qui l’amèneront à devenir fan de METALLICA jusqu'au "Black Album". Anti-conformiste et novateur, le groupe représente à ses yeux une excellente synthèse de tous les styles de metal qui foisonnent à cette époque. En parallèle, c'est aussi la découverte des salles de concert et des festivals qui le passionnent. L'arrivée d'Anneke van Giersbergen au sein de THE GATHERING en 1995 marquera une étape importante dans son parcours, puisqu'il suit leurs carrières respectives depuis lors. En 2014, il crée une communauté internationale de fans avant que leur retour sur scène en juin 2018 ne l'amène à rejoindre HARD FORCE. Occasionnellement animateur radio, il aime voyager et faire partager sa passion pour la musique.
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