20 juin 2016, 19:45

Joey Jordison

Il était malade quand il a été viré de SLIPKNOT


Profitant de la cérémonie des Golden Gods organisée par Metal Hammer, au cours de laquelle il s’est justement vu décerner le titre de “Golden God”, Joey Jordison a tenu un discours émouvant. Le batteur, qui s'apprête à sortir un nouvel album avec chacun de ses nouveaux projets – VIMIC et SINSAENUM –, a en effet expliqué qu’il était gravement malade quand il s'est fait virer de SLIPKNOT en décembre 2013. Ou, plus exactement, quand le groupe a annoncé son “départ”… Atteint de myélite transverse (un syndrome neurologique traduisant une inflammation de la moelle épinière), il avait perdu l’usage de ses jambes. « Je ne pouvais plus jouer de batterie. C’est une forme de sclérose en plaques que je ne souhaite pas à mon pire ennemi. ».

Les derniers temps de sa présence au sein du groupe de l’Iowa, pendant que des rumeurs l’accusaient d’être défoncé (« alors que je ne buvais même pas d’alcool » précise-t-il) et qu’il ignorait encore de quel mal il souffrait, Joey devait être porté sur scène jusqu’à sa batterie... Alors il a lutté, a fait de la salle, de la rééducation et eu la chance de s’en sortir et de pouvoir reprendre une vie normale – ce qui n’est pas le cas de tous les malades puisque seulement un tiers des patients récupèrent l'usage total de leurs membres. Un message d’espoir qu’il a voulu faire passer à tous ceux qui luttent contre une maladie débilitante. « Je veux que vous tous félicitiez SLIPKNOT. Ensemble, nous avons accompli beaucoup et je leur souhaite bonne chance. ».

 


Pour en savoir plus sur les raisons exactes de son licenciement, il faut se procurer le nouveau numéro de Metal Hammer qui lui consacre d’ailleurs sa couverture.
 

Blogger : Laurence Faure
Au sujet de l'auteur
Laurence Faure
Le hard rock, Laurence est tombée dedans il y a déjà pas mal d'années. Mais partant du principe que «Si c'est trop fort, c'est que t'es trop vieux» et qu'elle écoute toujours la musique sur 11, elle pense être la preuve vivante que le metal à haute dose est une véritable fontaine de jouvence. Ou alors elle est sourde, mais laissez-la rêver… Après avoir “religieusement” lu la presse française de la grande époque, Laurence rejoint Hard Rock Magazine en tant que journaliste et secrétaire de rédaction, avant d'en devenir brièvement rédac' chef. Débarquée et résolue à changer de milieu, LF œuvre désormais dans la presse spécialisée (sports mécaniques), mais comme il n'y a vraiment que le metal qui fait battre son petit cœur, quand HARD FORCE lui a proposé de rejoindre le team fin 2013, elle est arrivée “fast as a shark”.
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