21 juin 2018, 13:17

LAURA COX BAND

• Interview Laura Cox

Avec leur premier album « Hard Blues Shot » sorti en mars 2017, Le LAURA COX BAND n’arrête pas sa montée en puissance tant sur la scène nationale qu’internationale. En tournée depuis plus d’un an, la plus frenchie des blues-girls a fait un arrêt par le Download Festival France avec ses comparses pour leur première participation. Après leur passage en fin de matinée sur la Firefly stage en ouverture du festival, le groupe nous fait partager leur retour d’expérience
 

Première fois au Download Festival France, quelles sont tes réactions à chaud ?
Laura :
 C’était une très bonne expérience, j’avais un peu peur parce que ce n’était pas forcément un public qu’on connaissait, là c’est un public de campeurs qui se levait doucement le matin et en fait ça s’est très bien passé. Ils étaient réceptifs, ils avaient l’air d’apprécier, on a ramené pas mal de monde, donc c’est une très bonne expérience. Habituellement on joue plus tard donc là j’ai l’impression qu’il est deux heures du matin mais tout va bien.

Pour votre concert d’aujourd’hui avez-vous adapté le choix des titres pour que ça soit plus raccord avec le style du festival, plus « punchy » ?
Laura :
Oui dans tous les cas on devait réduire la taille de la set-list. D’habitude on joue environ une heure trente, là c’était cinquante minutes et on a essayé d’axer sur un set un peu plus dynamique, on a enlevé certaines chansons qui se prêtent moins à un festival rock comme celui-là et on a fait des transitions qui s’accordaient mieux.

Prochainement vous serez au Skånevik Blues Festival en Norvège, vous jouerez avant Jeff Beck, qu’attends tu le plus des évènements à venir ?
Laura :
C’est vrai que ce festival là je l’attends en particulier parce que jouer avec Jeff Beck ça va être quelque chose… L’autre évènement qu’on a appris il n'y pas longtemps c’est une tournée qui se prépare au Royaume-Uni pour octobre, une dizaine de dates surtout en Angleterre et une en Ecosse il me semble, on l’attend avec impatience car jusqu’à maintenant on a fait des dates à l’étranger mais jamais dans des pays anglo-saxons donc ça va être un test pour nous et puis… et puis j’ai hâte !

Votre style est axé blues sudiste américain, avoir la possibilité de jouer en territoire anglo-saxon va vous permettre d’étendre votre renommée outre-atlantique, vous attendiez cette opportunité !?
Laura : Oui parce que c’est un des publics qui est principalement concerné par la musique qu’on fait, donc ça va être un peu la surprise. Je sais qu’au niveau des conditions on s’habitue de plus en plus à être très bien accueilli, là ça sera peut-être plus à l’arrache, une tournée dans des clubs sympas, je sais aussi qu’on a de belles salles qui nous attendent là-bas. Il va falloir s’adapter à d’autres conditions car je sais que tourner en Angleterre c’est autre chose, il y a énormément de groupes, énormément de talents et on a la chance d’y aller donc on va voir ce que ça donne.

La session rythmique, Antonin à la batterie et François à la basse, quel est votre retour pour ce premier Download ?
Antonin : C’est ma première édition du Download, en tant que musicien et spectateur, je n’avais pas fait les autres malheureusement et le fait que la première fois soit celle où on joue c’est vraiment top, franchement il n’y a rien de mieux. On espère le refaire l’année prochaine, peut être sur une autre scène.

Jouer sur la Firefly stage c’est un peu comme entrer par la petite porte, le plaisir était quand même à la hauteur de vos espérances, le public a été réceptif ?
Antonin : Effectivement, c’est peut-être une petite scène mais elle est très bien équipée et on a eu un public hyper réceptif, qui a aimé le show donc c’était top !
François : Pour moi c’est le troisième Download, deux en tant que spectateur et là le premier en tant que musicien et on a passé un super moment sur scène, un public souriant qui aime cette musique, c’était des connaisseurs et ça fait plaisir, franchement un gros gros kiffe d’être ici et on a envoyé un gros set bien énergique et c’était vraiment top.



© Eric Martin


Y a-t-il une chanson que tu as particulièrement apprécié de jouer aujourd’hui devant ce public ?
François :
Oui j’ai beaucoup aimé "Bad Luck Blues" où ça a cartonné sévère et on voyait les mecs qui commençaient à headbanger, ce morceau là c’était un gros kiffe de le jouer, de voir les mecs avec le sourire en train de sauter en même temps.

Ça vous donne envie de composer quelques titres dans ce sens, un peu plus "metal" ?
François :
On est en train de s’orienter là-dessus sur les nouvelles compositions qu’apportent Mathieu (deuxième guitariste, ndlr) et Laura, on essaie de trouver cet esprit-là, qui soit entraînant, sur lequel on puisse bouger la tête, ça va arriver dans les quelques mois qui viennent car on compose actuellement le prochain album.

Ça permettra d’élargir votre style !
François :
Oui c’est l’idée. Faire évoluer l’univers de Laura qui est assez pluriel en fait, ça va du bluegrass jusqu’au gros classic-rock en passant par pleins d’autres influences et le but c’est de continuer d’aller dans cet esprit-là et ça se fait naturellement sans trop se poser de questions, c’est cool quoi.

Après votre prestation de ce midi, est-ce que le Download est fini pour vous ou avez-vous autre chose qui vous attend aujourd’hui ?
Laura :
Qu’est-ce qui te fait dire ça ? (rires) En fait Slash m’a invité à venir jouer "Paradise City" avec eux (rires)… non j’aurais bien aimé te dire ça ! Non mais c’est du bon qui se prépare, là on est en milieu d’après-midi mais je rejoue ce soir sur la Firefly stage vers une heure du matin avec le PETER ALEXANDER BAND qui est un tribute à LYNYRD SKYNYRD et je viendrai faire un titre avec eux !

Retrouvez les prochaines dates du Laura Cox Band sur la page lauracoxofficial ou sur le site officiel du groupe : www.lauracoxband.com


Blogger : Benjamin Delacoux
Au sujet de l'auteur
Benjamin Delacoux
Guitariste/chanteur depuis 1991, passionné de musique, entré dans les médias à partir de 2013, grand amateur de metal en tous genres, Benjamin Delacoux a rejoint l'équipe de HARD FORCE après avoir été l'invité du programme "meet & greet" avec UGLY KID JOE dans MetalXS. Depuis, il est sur tous les fronts, dans les pits photo avec ses boîtiers, en face à face en interview avec les musiciens, et à l'antenne de Heavy1, dont l'émission MYBAND consacrée aux groupes indépendants et autoproduits.
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