31 juillet 2018, 18:06

LES CAHIERS DE L'ÉTÉ #4

• Les instrumentaux

Blogger : Crapulax
par Crapulax

C’est bien connu le metal, ça s’écoute toujours le volume poussé à fond. Cela dit pendant les vacances quand on veut être tranquille-pépère, ça soulage de ne pas entendre des vocalistes de tous bords brailler dans les enceintes bluetooth. Parce qu’ils ont une fâcheuse tendance à faire fuir les poissons pendant les parties de pêche. Ou parce qu’allongé sur un hamac entre 2 palmiers, cela perturbe également la sacro-sainte sieste digestive. Pire, sur la plage tous les regards désapprobateurs ont tendance à se tourner vers vous et il n’est plus possible de mater en douce planqué derrière ses lunettes de soleil, le journal posé sur le maillot de bain. De quoi gâcher son été ! Heureusement pour vous, les chroniqueurs de HARD FORCE ont pensé à vous avec cette sélection d’albums instrumentaux (à écouter de préférence sur HEAVY1).


LES PLAGES DU CRAPULAX :



ANDY JAMES  : « Andy James »
Auteur de nombreux albums solo (dont l’excellent « Machine » en 2005), Andy acquiert une véritable reconnaissance internationale 6 ans plus tard avec ce nouvel album éponyme et quelques brillantes vidéos de démonstration pour les amplis Blackstar puis pour les guitares Kiesel et surtout Ltd d'où sortiront plusieurs modèles signatures à son nom.

CONQUERING DYSTOPIA  : « Conquering Dystopia »
Juste avant d’être embauché par ARCH ENEMY, l’ancien six-cordiste de NEVERMORE Jeff Loomis œuvrait dans l'ombre aux côtés du soliste Keith Merrow et d’Alex Webster le bassiste de CANNIBAL CORPSE au sein d’un projet de death metal technique instrumental de très haut vol. A découvrir d’urgence !

SHOKRAN  : « Exodus »
La formation de djent/metal prog' russe a eu la brillante idée un jour de proposer sur YouTube ses albums en version instrumentale. Bien lui en a pris, les écoutes de « Supreme Truth » (2014) et du petit dernier « Exodus » (2016) se révèlent immensément plus jouissives ainsi qu’avec la présence du chant en fin de compte aussi quelconque qu’envahissant !


LES PLAGES DE L’AUDE :



Yngwie Malmsteen  : « Rising Force »
Premier album d'un des maîtres de la guitare moderne, « Rising Force » est un beau recueil de titres instrumentaux. Le sieur Malmsteen y fait preuve de beaucoup de feeling et ses morceaux ne sont pas que techniques : ils renferment une atmosphère particulière emprunte d'un classicisme omniprésent. Bien sûr on connaît la virtuosité de l’artiste mais « Rising Force » c'est aussi et surtout de l'innovation et de l'inspiration pour 1984.

BURZUM  : « Hliðskjálf »
Parce qu'en prison on ne peut pas faire tout ce que l'on veut, Varg Vikernes a composé cet album sur synthétiseur, seul instrument auquel il était autorisé. Mais les 8 titres de dark ambient présents sur « Hliðskjálf » s'inspirent directement de la mythologie nordique et y puisent une force noire mais aussi une atmosphère hypnotisante. Des titres épiques aux plus mélancoliques, on se trouve plongé en plein cœur de la nature norvégienne et de ses mythes.

APOCALYPTICA  : « Inquisition Symphony »
Ce n'est pas le meilleur album du groupe, ni peut-être le plus représentatif de leur talent mais « Inquisition Symphony » a fait preuve d'innovation en son temps et a su mélanger metal et instruments à cordes, sans dénaturer les titres originaux. Une vraie prouesse ! Plus varié que son prédécesseur, l'album montre qu'APOCALYPTICA n'est pas un groupe éphémère et leurs prestations récentes prouvent qu'ils sont en plus de vrais showmen.


LES PLAGES DE CLEMENT :



Joe Satriani  : « Joe Satriani »
Empreint d'un amour immodéré pour le jazz et le blues, le Satch délaisse sur cet album les envolées harmoniques et solos tourbillonnants de ses galettes précédentes pour proposer une oeuvre bien plus personnelle, où ses compagnons de jeu (notamment Nathan East à la basse et Manu Katché à la batterie) forment un véritable Groupe avec un grand G. Chaud et intimiste dans sa production, inspiré et brillant dans son exécution, voilà un éponyme pas loin de tutoyer la perfection... plus de deux décennies après sa sortie.

Steve Vai  : « Fire Garden »
Un monstre ! Oui, cet album est un monstre... d'efficacité, de créativité et d'originalité ! Steve Vai ne se fixe aucune limite ici : pléthore d'invités prestigieux (de Mike Mangini à Greg Bissonnette en passant par Stu Hamm), ballades magnifiques, orchestrations de génie, mélodies extravagantes : un voyage musical de plus d'une heure et quart qui embarque l'auditeur dans des contrées alors inconnues. Un must : tout simplement !

James Murphy  : « Convergence »
Véritable légende vivante du death metal ayant œuvré pour les plus grands (OBITUARY, DEATH, CANCER, TESTAMENT...), James Murphy s'autorise ici une parenthèse musicale de première classe. Accompagné de Devin Townsend, Chuck Billy, Deen Castronovo (excusez du peu !) et d'une brochettes de pointures, le guitariste s'offre ici neuf morceaux où cohabitent puissance et groove, mélodies et solos, le tout claqué avec une aisance insolente. Big up James !

Blogger : Crapulax
Au sujet de l'auteur
Crapulax
Véritable touche-à-tout venant du metal underground : ancien animateur radio de l'émission TRANSAM ROAD (1989/1995), rédacteur de fanzines (CREME D'ANDOUILLE), ex-chanteur et guitariste rythmique au sein du groupe de Post-Hardcore SCREAMING SHORES (2006/2011). Également artiste graphique : affiches de concerts, jaquettes de démos, logos, caricatures de stars du Metal et divers comics (SEXUAL TENDENCIES, PAPY METAL, NEOBLASPHEMATEURS).
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