19 novembre 2018, 12:49

SHVPES

• "Greater Than"

Album : Greater Than

Deux ans après un très bon premier album, SHVPES, groupe du chanteur Griffin Dickinson (l’un des fils du chanteur d’IRON MAIDEN Bruce Dickinson) publie « Greater Than ». Est-il "plus grand que..." que son prédécesseur ? S’il faut répondre de façon vive et tranchée, ce sera non. Si l’on nuance, on dira que ce nouvel album est différent.

Tout aussi ramassé en termes de durée et de nombres de titres que le précédent, ce qui n’est pas un mal et tend à rendre concis et direct le propos délivré par le groupe, il part cette fois un peu dans tous les sens. Si le côté mélodique est très présent, SHVPES étant "catalogué" metalcore, il virevolte de temps en temps en des contrées électroniques pas déplaisantes du tout (l’intro de ''Afterlife'') et y fait collaborer chant rappé et refrains metal (''Renegades''). Deux interludes sont d’ailleurs en mode hip-hop total (''Two Wrongs, No Right'' et "I'm Suck"), ce qui ne posera aucun problème aux oreilles ouvertes, les autres…
Le single ''Rain'' voit le chanteur-guitariste de TRIVIUM, Matt Heafy, venir faire une apparition pour un titre bien emballé. L’intro de ''Note To Cell'' rappellera de bons souvenirs aux fans d’ALICE IN CHAINS (on vous laisse deviner pourquoi) et ce « Greater Than » de se refermer sur ''Counterfeit'' et son riff bien senti.

Désireux de s’éloigner le plus loin possible du nom de son père pour n’avoir à subir aucun reproche de ce côté-là, Griffin ne peut qu’en être félicité. Il se coupe cependant de la possibilité de tourner avec IRON MAIDEN, groupe connu pour emmener avec lui les formation qui lui sont affiliés (Lauren Harris, RISE TO REMAIN devenu AS LIONS, groupe de l’autre fils de Bruce ou THE RAVEN AGE). De là à dire que c’est une bonne chose, il y a un pas que je ne franchirai pas mais… enfin bon, bref.

Blogger : Jérôme Sérignac
Au sujet de l'auteur
Jérôme Sérignac
D’IRON MAIDEN (Up The Irons!) à CARCASS, de KING’S X à SLAYER, de LIVING COLOUR à MAYHEM, c’est simple, il n’est pas une chapelle du metal qu'il ne visite, sans compter sur son amour immodéré pour la musique au sens le plus large possible, englobant à 360° la (quasi) totalité des styles existants. Ainsi, il n’est pas rare qu’il pose aussi sur sa platine un disque de THE DOORS, d' ISRAEL VIBRATION, de NTM, de James BROWN, un vieux Jean-Michel JARRE, Elvis PRESLEY, THE EASYBEATS, les SEX PISTOLS, Hubert-Félix THIÉFAINE ou SUPERTRAMP, de WAGNER avec tous les groupes metal susnommés et ce, de la façon la plus aléatoire possible. Il rejoint l’équipe en février 2016, ce qui lui a permis depuis de coucher par écrit ses impressions, son ressenti, bref d’exprimer tout le bien (ou le mal parfois) qu’il éprouve au fil des écoutes d'albums et des concerts qu’il chronique pour HARD FORCE.
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