23 octobre 2020, 17:50

SEVENDUST

• Interview Lajon Witherspoon

Le groupe d’Atlanta revient avec son nouvel album « Blood & Stone » après un long report de sa sortie de plus dix mois. Ce treizième disque transforme l’essai marqué il y a deux ans renouvelant sa précédente collaboration avec le producteur Michael "Elvis" Baskette. Nous nous sommes entretenus avec Lajon Witherspoon, chanteur du groupe dont la jovialité reste intacte malgré les restrictions sanitaires et la tournée mise en stand-by. Entre organisation familiale, enregistrements, sortie d’album et projets futurs, le chanteur nous raconte tout.
 

Bonjour Lajon, comment vas-tu et comment ça se passe chez toi ?
Eh bien tu sais c’est vraiment flippant, il a fallu changer complètement notre façon de vivre et ça, quasiment en une nuit. En ce moment, ma famille et moi sommes en bonne santé, personne n’a contracté le coronavirus ni quoi que ce soit d’autre, on est quasiment restés chez nous tout le temps, on n’est même pas allés au restaurant depuis le début des restrictions car avec ma femme, on a de jeunes enfants. Donc, tout ça rend les choses assez difficiles, on fait l’école à la maison avec l’application Zoom, on fait du mieux que l'on peut face aux conditions actuelles. On essaie de rester positifs, de faire en sorte que les enfants soient heureux et on essaie d’avoir la vie la plus normale possible.

Tu fais en sorte que ça ne soit pas une période traumatisante pour eux...
Tout à fait, mais on veut qu’ils sachent que tout ça doit être pris au sérieux, tu dois porter ton masque si tu sors, comme quand on va au supermarché de temps en temps, même si on fait vite et qu’on n’y reste pas longtemps, on ne veut pas qu’ils soient complètement isolés. J’espère juste que tout le monde prend ses responsabilités et personnellement, je pense que si les gens ne suivent pas ces procédures, la situation ne reviendra pas à la normale. C’est dur pour tout le monde et particulièrement pour les artistes et ceux qui, comme nous, ont un travail qui consiste à être en tournée. Nous serons certainement les derniers à être autorisés à reprendre notre activité. Car c’est notre métier à la base, vendre des concerts, faire bouger les gens, donc j’espère que les gens comprennent que c’est très sérieux et que si on veut pouvoir revenir à la normale, on doit adopter les bonnes attitudes.

Cette crise sanitaire mondiale a-t-elle changé ta vision du monde en tant qu'être humain ?
Oh mon dieu, oui complètement, mec ! Tu ne peux pas considérer les éléments de ta vie comme acquis, en fait et encore plus aujourd’hui, tu ne peux rien considérer comme acquis (rires). Je repensais à ça l’autre jour et je me disais « Oh mon dieu, on n’est vraiment plus sûr de rien », même en ce qui concerne des petits détails, il y a des choses qu’on ne peut plus faire désormais auxquelles on ne pensait pas avant. Tout ça a clairement changé ma vie. Je pense que cette pandémie n’a pas seulement changé ma vie mais elle a aussi changé mon regard sur les gens. Je n’ai pas forcément une mauvaise vision d’eux, mais j’ai réalisé qu'une fois que tout cela sera terminé, je n'aurais pas envie de revoir certaines personnes dont j'ai été éloigné pendant toute cette période (rires).

Pendant la quarantaine, as-tu été surpris de te trouver de nouveaux passe-temps, ou de nouvelles activités et d’un autre côté, qu'est-ce qui t’as le plus manqué ?
J’ai découvert en effet une nouvelle activité. Je suis un assez bon jardinier et on vient de m’offrir récemment une Maranta Leuconeura, une plante prieuse, et ce qui est cool c’est que durant le jour les feuilles de la plante sont levées et la nuit elles se baissent, c’est marrant, je vais la rempoter dans pas longtemps. On a aussi des bornes d’arcades dans la maison, on fait des nuits à thèmes, on s’habille comme dans les années 80, on met de la musique rétro et on descend dans la salle d’arcade, on a une machine à hot-dogs, donc même si les enfants ne peuvent pas trop sortir, on fait en sorte que ce soit marrant à la maison.

Vous avez carrément une fête foraine chez vous !
Oui exactement, il faut qu’on s’amuse et on est très chanceux. Tu sais, on a aussi une ferme dont on a hérité, elle se trouve à 30 minutes d’Overland Park où on habite, dans le Kansas. On emmène les enfants, il y a beaucoup de terrains, on fait de la course à pied, des balades, on passe le tracteur tondeuse et pleins d’autres trucs.

Vous profitez des grandes plaines du Kansas…
Oui, mais il y a pas mal de gens qui ne portent pas le masque dans la région pour je ne sais quelles raisons. Sur la carte des zones à risques, on est clairement dans le rouge, mais ça n’a pas l’air d'en inquiéter certains (rires).
 

"J’ai toujours voulu être chanteur et j’aime les chansons qui me permettent de l’être"

 

Parlons maintenant de « Blood & Stone » le nouvel album de SEVENDUST disponible ce 23 octobre. Il a fallu attendre dix mois de plus pour enfin sortir votre treizième album. Il était temps, tu dois te sentir impatient, voire même frustré ?
Oh mec, je crois que je suis passé par toutes ces émotions, mais je sens que c’était un vrai plus pour nous d’attendre et de voir comment les choses allaient évoluer pendant cette période obscure. Donc on a pris du recul, on a réfléchi à tout ça en tant que groupe car évidemment ce qu’on avait prévu, comme d’habitude, c’était de sortir l’album et de partir directement en tournée après, de venir jouer en France, d’aller dans différents pays. Donc, plus on prenait du recul et plus on prenait notre temps et comment adopter une nouvelle stratégie, mais nous voilà là, maintenant, et rien n’a changé. On s’est dit qu’il fallait qu’on sorte l’album même si certains étaient prêts à attendre 2021, mais on a trop de musique en nous et on a beaucoup de fans, de familles là dehors qui ont besoin de cet album. Je pense que certains connaissent des moments très difficiles et que la musique peut soigner et ce nouvel album, « Blood & Stone », peut être cette lumière à la fin du tunnel ou du moins rendre cette période un peu plus agréable.

Avez-vous pris ce temps supplémentaire pour affiner certains détails, ou peut-être ajouter une nouvelle chanson qui n'était pas prévue au début ?
Je pense qu’on n’aurait pas sorti la reprise "The Day I Tried To Live" dans un autre contexte. Quelle ironie que cette chanson convienne à ce point, que les paroles conviennent à ce point et combien elles sont intemporelles. Pendant que le monde s’écroulait et que cette chanson trainait dans un coin, on a discuté avec le groupe et on a eu l’idée : « Et pourquoi pas : sortir "The Day I Tried to Live", un peu comme un avant-goût curatif à la situation actuelle avant la sortie de l’album ? ». On savait qu’on allait devoir sortir un single à un moment donné et avec celle-là, ça s’est présenté naturellement et tout le monde a compris ce qu’on a voulu faire avec cette chanson. On n’a pas essayé de sonner comme SOUNDGARDEN, on voulait que ça sonne comme SEVENDUST, mais on a assuré, on y a mis toute notre passion, notre conviction et c’était définitivement un honneur de jouer cette chanson avec une force et une énergie comme Chris Cornell savait en composer.

En parlant de SOUNDGARDEN, parmi tous les grands classiques de ce groupe mythique, les paroles de cette chanson ont une résonance particulière en raison de la disparition de Chris Cornell qui est encore fraîche dans l’esprit de tous. Quel était ton état d’esprit lors de l'enregistrement ? As-tu ressenti de la tristesse, était-ce un hommage, un honneur, l’expression d’un héritage, un mélange de tout ça ?
Oui absolument, un mélange de tout ça. Je vais te raconter un truc. On a eu la chance d’enregistrer l’album avant que la pandémie ne frappe le pays. Donc il n’y avait pas d’énergie bizarre ou d’ambiance étrange durant tout ce temps. En tant qu’adulte et chanteur qui enregistre cette chanson, il y a eu beaucoup d’émotions qui m’ont traversé, je pensais à son héritage musical, à sa vie, à sa famille, comment ses enfants s’en sortaient, comment il se sentirait de savoir qu’il est parti bien trop tôt, donc ouais, j’avais tout ça en tête et j’ai mis toute mon énergie dans cette chanson. Mais je vais être sincère avec toi, quand elle a été choisie, car ça a été difficile de trouver laquelle on allait reprendre, "Elvis", notre producteur – qui est comme le sixième membre de notre groupe et avec qui on collabore pour la deuxième fois – nous a proposé "The Day I Tried To Live". J’ai dit : « Superbe idée mec, de toute façon, n’importe quelle chanson de Chris Cornell ou de SOUNDGARDEN sera géniale, mais qui va la chanter ? ». Il s’est marré et m’a dit : « Toi ». Alors j’ai dû accepter l’idée que j’étais capable de le faire et je ne peux peut-être pas chanter comme Chris Cornell, mais je sais certainement chanter comme Lajon Witherspoon et c’est ce que j’ai fait !



Avec « Blood & Stone », on te retrouve avec de multiples facettes vocales, tu utilises plus de phases mélodiques qu'auparavant. Cette fois, tu voulais montrer à quel point tu es un chanteur polyvalent !
Merci beaucoup ! Tu sais je pense que notre groupe a mûri, en tout cas assez pour que notre musique, qui s’apparente selon moi à un canevas abstrait sur lequel tout le monde appose sa touche, s’autorise à ralentir de temps en temps sans avoir à être le groupe le plus heavy possible de la première chanson jusqu’à la dernière. Nos vies ont changé, on a des enfants, on est mariés, on doit faire nos courses, faire la vaisselle, on a des responsabilités familiales et tous ces différents éléments font partie de nous et, forcément, ça joue sur notre musique. J’ai toujours voulu être chanteur et j’aime les chansons qui me permettent de l’être. Je m’en fous si c’est la chanson la plus metal possible, je sais toujours comment mettre des mélodies et je pense que c’est un truc qu’on sait bien faire au sein de SEVENDUST. Plus particulièrement à ce stade de notre carrière et c’est super d’avoir des mélodies dans des chansons comme celles-ci.

Depuis « All I See Is War » et votre collaboration avec le producteur Michael "Elvis" Baskette, on peut dire que vous avez trouvé votre propre son : un super mélange entre metal, pop, rock, alternatif avec même une touche de hardcore.
Mec, ouais c’est incroyable. Bosser avec "Elvis" Baskette et faire équipe avec lui est une expérience magique. C’est comme manger et respirer de la musique. Tu bosses dans ce superbe manoir où on a vécu avec le groupe durant l’enregistrement, tu fais tout sur place, tu manges, tu passes du bon temps, tu n’as pas besoin d’aller autre part, il y a une piscine, tu te lèves le matin, tu fais ta gym et à midi tu vas en studio qui est relié à la résidence et tu y passes ta journée de midi à minuit, du lundi au dimanche et tu le fais dans une bonne énergie. On a dîné une fois ou deux à l’extérieur et fait quelques pauses, mais cet endroit est carrément extra. Il faut savoir qu’"Elvis" a vraiment compris le groupe, il sait comment faire ressortir le meilleur d’entre nous et me faire chanter encore mieux qu’avant. C’est vraiment cool.

Y a-t-il une chanson sur cet album pour laquelle tu as une affection particulière, compte tenu en plus de cette période de crise sanitaire ?
C’est une question difficile vu que l’album est terminé depuis tellement longtemps et que je m’en suis un peu éloigné. De plus, et je ne sais pas si les gens comprendront pourquoi, mais une fois l’album enregistré, qu’on en est satisfaits, que tout a été écrit, joué et bouclé, je veux attendre et pouvoir l’écouter comme l’écouteront nos familles et toutes les personnes qui le découvriront à travers la planète, je voulais vivre l’expérience comme eux. Mais si tu me demandes de choisir là, maintenant, le titre que je préfère, même si je les adore tous, je dirais... "Dying To Live", le titre d’ouverture ! Je trouve qu’il est excellent et d’une certaine manière, il enfonce des portes ouvertes avec ce qu’on vit en ce moment, mais il exprime plus que jamais le fait qu’on meurt d’envie de vivre. Tout le monde, que tu sois Blanc, Noir, à la fin de la journée, tu sais ce qui est juste et ce qui ne l’ai pas dans ce monde. Soit une bonne personne, fait ce qui est juste dans ta vie.
 

"Mon père jouait dans un groupe et quand j’étais gamin, je chantais tous les dimanches dans une chorale à l’église"



Dirais-tu justement que "Dying To Live", de par ses mélodies, ses paroles et sa production, est le titre qui résume le mieux SEVENDUST aujourd’hui ?
Oui et c’est ce qu’"Elvis" nous a permis de faire. On a travaillé avec plein d’autres producteurs avant et ils ont tous fait de l’excellent travail, mais on a voulu travailler avec quelqu’un qui puisse recentrer un peu le groupe, nous canaliser car on a tous constamment plein d’idées, on en parle, on balance plein de trucs en même temps et là, avec lui qui est aussi un excellent guitariste, même s’il nous laissait faire ce qu’on voulait, il nous disait parfois : « Vous savez quoi, vous devriez peut-être essayer de le jouer comme ça » ou « N’ayez pas peur de sonner comme SEVENDUST », « N’ayez pas peur d’essayer un truc »… C’est ça que j’aime dans le fait de travailler avec lui, c’est qu’il n’a jamais peur d’essayer quelque chose et il nous laisse être nous-mêmes. C’est pour ça qu’il bosse avec nous, il nous laisse être SEVENDUST et comme je le dis souvent, si ce n’est pas cassé, n’essaie pas de le réparer.

Durant ces 26 années d'existence, vous avez réussi à rester ensemble malgré les moments difficiles de votre vie personnelle et professionnelle. Est-ce que parfois, le fait d'être qu’entre vous devenait votre seul refuge face à vos problèmes ?
Oh, très bonne question ! Avec ce groupe, on a traversé tellement d’épreuves ensemble et je peux te dire que je nous considère comme un groupe soudé. Il y a beaucoup d’autres groupes qui ont vécu des moments difficiles mais SEVENDUST a traversé la mort, la vie et ses conflits, la faillite, la faillite encore, des mecs toxiques dans l’entourage du groupe, comme ce mec qui bossait pour nous et qui organisait nos concerts au début, et maintenant il a un tour-bus, un camping-car de luxe, un bateau, des jet-skis, qui sait même un sous-marin je ne sais plus, et nous on doit s’occuper de vendre nos posters et nos T-shirts... Mais tous ces coups durs n’ont fait que nous maintenir ensemble car on est dévoués à ce qu’on fait et on est entourés de personnes qui nous suivent et nous soutiennent car sans ce soutien, on aurait arrêté il y a longtemps. Il y a un véritable lien de confiance qui s’est créé entre nous et notre public.
Je ne suis en rien différent des personnes qui écoute SEVENDUST, si je ne faisais pas partie de ce groupe, j’irais quand même voir ces gens et passer du temps avec eux et je voudrais connaître leur vie. J’ai juste la chance d’être une voix pour eux et d’avoir la possibilité de parler, de chanter pour eux. C’est un sentiment incroyable, j’ai vraiment hâte d’y retourner et je ne sais pas quand on pourra à nouveau le faire. Cette idée est assez effrayante. Est-ce que c’est comme ça désormais qu’on fera notre boulot ? Avec des concerts en streaming ? Même si on sera contents de se retrouver avec les membres du groupe, on ne sera qu’entre nous, quelques-uns des membres de notre équipe de tournée et deux ou trois techniciens cameramen. C’est tout ! Nous dans une grande salle où aucun public ne pourra venir !?? J’espère, et je ferai en sorte de pouvoir transmettre toute mon énergie à travers les télévisions partout dans le monde et faire bouger chaque téléspectateur. Peu importe ce qu’il faudra faire pour continuer, je ferai tout mon possible pour que cela fonctionne.
 


Remontons le temps : te souviens-tu du moment où tu réalisé que tu voulais devenir musicien ?
Mon père jouait dans un groupe et quand j’étais gamin, je chantais tous les dimanches dans une chorale à l’église et je savais qu’il y avait un truc bizarre en moi car j’étais tellement excité de porter la robe rouge et or des chanteurs de gospel. Une fois par mois, tu dois porter la robe blanche et pour avoir le droit de la porter, tu dois être un bon chanteur. Et le côté divertissant, spectacle de la chorale m’a définitivement fait basculer, j’étais à fond. Et j’avais la chance que mon père soit dans un groupe avec guitare, basse, batterie et quand j’étais gamin, je trouvais ces instruments si grands, j’étais impressionné. Mon père m’emmenait aux balances et encore aujourd’hui, je garde en tête l’image de mon père dans le club où il jouait et où il me laissait l’accompagner avant qu’il ne monte sur scène. Je me rappelle de chaque détail, la moindre bougie sur les tables, même l’odeur, je la sens encore quand j’y pense. J’avais aussi un cousin qui jouait dans le groupe de James Brown, mon grand-père était également chanteur et il a accompagné Aretha Franklin, donc il y avait toujours des conversations autour de la musique à la maison. Mon oncle Jimmy était aussi musicien, il a tourné à travers tous les continents, il est mort à plus de 100 ans et on parlait beaucoup de ça ensemble jusqu’à ses derniers jours.

En ce moment, comment organises-tu tes journées ? Entre ta vie personnelle, le nouvel album avec SEVENDUST, as-tu un projet personnel en tête ?
Bonne question, déjà, du lundi au vendredi ma femme s’occupe de faire l’école à la maison pour nos enfants, donc la semaine, c’est vraiment des trucs communs. On se lève tôt, on s’habille normalement comme si on devait sortir de manière à garder le rythme comme avant le confinement, comme une famille normale. On se fait quelques sorties en voiture et on passe devant nos restaurants préférés dans lesquels nous n’irons plus car de l’extérieur, je ne vois aucun employé porter de masque donc quand on voit ça, on rigole et on passe vite notre chemin. Et on se dit : « Tu te rappelles qu’on allait manger là tous les vendredis ? ». Et on rigole. On essaie de garder une vie normale autant qu’on peut car ça reste une situation très difficile et on est reconnaissants d’être toujours vivants et en bonne santé au sein de notre famille. On a la chance de garder le contact avec l’extérieur, comme le fait de parler avec toi qui te trouves en France et je te remercie de m’avoir donné cette opportunité de discuter ensemble ce soir. Je peux te dire que tu as égayé ma journée. Et à propos de mes projets musicaux, la semaine prochaine, je vois Sahaj, le chanteur du groupe RA qui est un super pote, et lui et moi sommes en train de finaliser l’écriture de mon prochain projet solo. Je suis super content de bosser dessus, j’ai quasiment tout ce qu’il faut pour sortir mon album. Ces derniers temps, j’ai pris mon temps car rien ne pressait et j’avais encore quatre ou cinq chansons que je voulais ajouter et sur lesquelles je voulais bosser avec lui. J’ai transformé ma ferme en studio et il restera sur place avec moi pour qu’on puisse travailler pendant quelques jours tranquillement. Voilà pour ce qui m’attend dans les prochains jours.
 

Blogger : Benjamin Delacoux
Au sujet de l'auteur
Benjamin Delacoux
Guitariste/chanteur depuis 1991, passionné de musique, entré dans les médias à partir de 2013, grand amateur de metal en tous genres, Benjamin Delacoux a rejoint l'équipe de HARD FORCE après avoir été l'invité du programme "meet & greet" avec UGLY KID JOE dans MetalXS. Depuis, il est sur tous les fronts, dans les pits photo avec ses boîtiers, en face à face en interview avec les musiciens, et à l'antenne de Heavy1, dont l'émission MYBAND consacrée aux groupes indépendants et autoproduits.
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