Hier, 1er février, Evan Rachel Wood, une actrice américaine vue, entre autres, dans la série Westworld, accusait Brian Warner, mieux connu sous le nom de Marilyn Manson, de lui avoir fait subir des violences sexuelles et morales au cours de leur relation chaotique, entre 2007 et 2011 (retrouvez la news ici).
En avril 2019, elle avait déjà témoigné devant le Comité Sénatorial permanent de la Sécurité publique californien, au nom du Phoenix Act, des sévices que lui avait fait subir un ex-petit ami, sans jamais citer son nom, mais tout en donnant des repères temporels qui ne laissaient aucun doute quant à son identité.
Dans la foulée, quatre autres femmes qui sont sorties avec le chanteur ont elles aussi témoigné contre lui. Quelques heures plus tard, Loma Vista Recordings, label de l'artiste depuis « The Pale Emperor », sorti en 2015, annonçait qu'il arrêtait sur le champ de promouvoir « We Are Chaos », dernier album en date de Manson sorti en fin d'année dernière. Et qu'il cessait toute collaboration future avec le musicien. Même chose avec deux chaînes de télé américaines, AMC et Starz, qui ont respectivement coupé la prestation de ce dernier dans Creepshow, ainsi que dans un épisode à venir d'American Gods. Pas de présomption d'innocence donc, la sanction a été immédiate.
Susan Rubio, sénatrice de l'Etat de Californie, a quant à elle demandé une enquête au procureur général par intérim Monty Wilkinson et au directeur du FBI.
Quant au principal intéressé, il nie les accusations portées contre lui, qu'il qualifie d'« horribles déformations de la réalité », et précise dans un communiqué de presse que ses « relations intimes ont toujours été librement consenties avec des partenaires qui partageaient les mêmes goûts. Peu importe comment et pourquoi ces personnes décident aujourd'hui de déformer le passé, c'est la vérité. »
