11 novembre 2021, 11:00

MÖTLEY CRÜE

"Too Fast For Love" (1981 - Rétro-Chronique)

Album : Too Fast For Love

Nous sommes en 2021 et le tout premier album de MÖTLEY CRÜE fête ses 40 ans ! L’occasion rêvée pour revenir sur son histoire comme sur la genèse du groupe.

Que peut-on dire sur « Too Fast For Love » qui n’ait déjà été écrit ? Ou montré, puisque The Dirt, le film, relatait – presque – scrupuleusement ce que The Dirt, le livre, nous donnait à découvrir en long, en large et même en travers, sur les origines de MÖTLEY CRÜE. Peut-être même sur L’Origine du monde, puisque la suintante scène d’ouverture mettait nez-à-nez Tommy Lee et une matrice détrempée, capable d’asperger toute la pièce dans laquelle elle se trouvait, en signe de gratitude. Probablement très pratique pour éteindre les incendies provoqués par Nikki Sixx, car le bassiste avait pris l’habitude d’imbiber ses cuissardes de liquide inflammable, afin de s’entrainer à son fameux numéro de "torche humaine" (souvenez-vous du clip de "Live Wire"). À l’intérieur même de l’infecte "Mötley’s house", cela va de soi. La sécurité aurait donc pu être très limite, sans le secours de cet "extincteur" haute pression. Un grand merci rétroactif à cette fameuse "Bullwinkle" (surnommée ainsi parce qu’elle ressemblait à un élan… beurk !), femme-fontaine de son état, qui a probablement permis à Tommy, Vince et Nikki de ne pas périr calcinés… Mick manque à l’appel. Normal : il a toujours détesté ce gourbi immonde, infesté de rats et de cafards, et préférait logiquement vivre à Manhattan Beach, avec sa copine.

Et tandis que Mister Mars rabâchait inlassablement à ses trois comparses qu’ils ne parviendraient jamais à décrocher le moindre contrat avec une maison de disque, en se vautrant dans cette orgie permanente de drogue et de sexe, Neil – avec le recul – pense au contraire que c’est précisément cet endroit, et ce qui s’y est passé durant neuf mois de gestation, qui a véritablement donné naissance à MÖTLEY CRÜE. Une meute de chiens sauvages, affamés, prêts à tout pour sortir de la fange. Galvanisés par un taux de testostérone à son niveau maximal, qui leur donnait cette furieuse envie de féconder la Terre entière. Enfin, une bonne moitié. Car c’est précisément cela, « Too Fast For Love » : de l’énergie brute. De l’audace. De la détermination. De l’insolence. Du désespoir, aussi. Forcément de l’urgence. Et de la rébellion. Quarante ans plus tard, on ne peut que rendre grâce à la technologie d’avoir été capable de capturer ces moments de vitalité exacerbée et louer le Ciel pour que ces quatre-là ne soient pas nés au Moyen-Age. Non pas que les normes d’hygiène alors en vigueur les aient le moins du monde rebutés, mais mis à part un éventuel portrait dressé par les ancêtres de Ross Halfin, quelle trace ces sauvageons auraient-ils laissés de leur passage sur Terre ? Des milliers d’enfants ? Certes… La force de cet enregistrement sonore est de nous restituer un témoignage toujours vivant. Immuablement incarné. Sans overdubs (ou presque), sans artifices… abstraction faite des quantités astronomiques de laque utilisées pour empêcher les cheveux du gang de succomber à la gravité, au verso de la pochette ! Sur les 900 exemplaires de la première édition, les extensions capillaires de Vince Neil atteignent véritablement des sommets. Photoshop n’existait pas encore et les retouches/rajouts se faisaient bien souvent à l’aérographe… avec plus ou moins de réussite !

La vraie réussite de la pochette, c’est la revisite du « Sticky Fingers » des ROLLING STONES, sorti dix ans plus tôt. Plus qu’un hommage (comme le fera plus tard ANTHRAX sur son « Kings Among Scotland », sorte de redite du « Rock and Roll Over » de KISS), MÖTLEY CRÜE annonce crânement la couleur : ce sera rock… mais en pire ! Le cuir remplace donc le jean, tandis que les menottes et les clous prennent la place de la ceinture. S’il y a bien filiation, le groupe britannique a ici accouché d’une bien étrange créature. Probablement un bâtard… ou une anomalie génétique ? À y regarder de plus près, le nouveau-né serait une sorte d’hybride dont le pedigree devrait se situer quelque part entre pop, punk et metal. Le tout saupoudré d’une bonne dose de glam ! Mais que va-t-on bien pouvoir en faire ? Magie de la rétro-chronique et ironie de l’histoire, on ne peut qu’esquisser un sourire en sachant que MÖTLEY a assuré la première partie des STONES à Seattle comme à Portland, en 2005, à l’occasion de son "A Bigger Bang Tour". Qui aurait bien pu prédire cela en 1981, en regardant la porte de la "Mötley’s house", régulièrement fracassée par la police ? Et qui se serait hasardé à annoncer que « Too Fast For Love », enregistré en trois jours de beuverie, constituerait le premier jalon d’une extraordinaire « Decade Of Decadence » qui les porterait tout en haut des charts américains ? Probablement pas Mick Mars ! Sa première rencontre avec celui qui devait encore être un mix entre Franck Feranna et Nikki Sixx laissait peu d’espoir…

Parti se ravitailler en tequila peu avant de monter sur scène avec son groupe de rock sudiste, SPIDERS AND COWBOYS, Mick rencontre un jeune homme aux cheveux teints en noir ; il tient le comptoir du Magnolia Liquor. La conversation porte rapidement sur les goûts musicaux de chacun. THE PAUL BUTTERFIELD BLUES BAND et Jeff Beck pour le guitariste; AEROSMITH, MC5, Ted Nugent, THE NEW YORK DOLLS pour l’apprenti bassiste… et KISS ! Un p’tit bisou mais un – gros – mot de trop pour l’ex-Bob Deal, qui répond du tac au tac qu’il ne parle qu’à de "vrais musiciens". Et que s’il veut en voir un, il lui faudra passer le soir même au Stone Pony. Nikki y découvrira donc Mick sur scène, jouant de la guitare slide avec son pied de micro, boira quelques verres avec lui… puis plus rien, le guitariste partant tourner en Alaska. Sixx poursuit donc son bout de chemin, croise la route de Lizzie Grey, qui lui fera croiser celle de Blackie Lawless et de son projet SISTER. Mais le "Général sans foi ni loi" ne partage pas le pouvoir (ni l’argent ! Demandez à Chris Holmes) et attend de Nikki qu’il soit un bon soldat : l’affaire ne durera pas. Il n’empêche ! Blackie lui aura fait comprendre combien l’apparence et son impact sur le public est primordiale ; Sixx l’a bien enregistré. En attendant, lui et Lizzie forment LONDON, véritable prélude de ce que sera le CRÜE. Juchés sur talons hauts, moulés dans leurs spandex, le groupe se veut être un mélange entre Alice Cooper, MOTT THE HOOPLE et les SEX PISTOLS. L’aventure les mènera sur la scène du Starwood, jusqu’à ce que Nikki ne se décide à quitter le groupe pour monter le sien. Et imposer sa vision des choses. Ne manquaient plus qu’un chanteur, un guitariste et un batteur. Bagatelle !
 


​Nikki fait bientôt la connaissance du batteur Tommy Lee, dont le groupe SUITE 19 – très branché VAN HALEN – venait de se désintégrer. Les futurs "Terror Twins" ont tout de suite accroché : même énergie, même envie de se battre, de faire exploser la scène rock et de ****** tout ce qui bouge ! Le six-cordiste sera recruté via la fameuse annonce publiée dans The Recycler : "guitariste puissant, brutal et agressif, disponible". Il s’agit de Mick Mars, revenu du fin fond de l’Alaska… mais ni lui, ni Sixx ne se reconnaitront lors de la première audition. Il leur faudra plusieurs semaines pour faire remonter ce souvenir jusqu’aux cerveaux ! Ce premier rendez-vous lui permet de tester le son sale et distordu de son ampli sur les compos de Nikki : "Stick To Your Guns", "Toast Of The Town", "Public Enemy #1"… et de virer lui-même Robin, le guitariste intérimaire, jugé beaucoup "trop propre sur lui". Sacrée entrée en matière ! Ne manquait plus qu’un chanteur… Tommy connaissait bien Vince Neil, puisqu’ils fréquentaient le même lycée. Et celui qui deviendra "T-Bone" était grand fan de la voix et du charisme du surfeur blond, qu’il voyait évoluer au micro de ROCK CANDY, reprenant les classiques de CHEAP TRICK, SWEET et AEROSMITH. Mais Neil ne voyait aucune bonne raison de quitter son groupe. Le trio auditionne donc O’Dean et enregistre avec lui "Stick", "Toast", (l’étonnant) "Nobody Knows What It's Like To Be Lonely" et une reprise des RASPBERRIES : "Tonight" (rien à voir avec le morceau figurant sur « Theatre Of Pain »). Si la performance vocale séduit, le comportement d’O’Dean, obsédé par sa paire de gants blancs, dont il pense tenir une partie de sa personnalité, exaspère au plus haut point (tu m’étonnes !). Le voilà rapidement éjecté et, simultanément, Vince s’embrouille avec son groupe, qui ne jure désormais plus que par la new-wave ! Ne serait-ce pas là ce qu’on appelle "un alignement de planètes" ?

Un samedi, Vince se pointe chez Nikki au volant de sa 280 Z. Enfin, celle de sa copine Leah. C’est la rencontre de quatre musiciens et la première jam regroupant Vince, Nikki, Mick et Tommy. Moment historique. Sixx retravaille les textes de "Live Wire" pour les accorder à la voix du chanteur. La basse se met à vibrer, la guitare sature, la batterie virevolte et la voix haut perchée trace sa voie. Quelque chose vient de se passer. Quelque chose de magique, que les quatre gars n’avaient encore jamais éprouvé. C’est comme une évidence : MÖTLEY CRÜE venait de voir le jour… sans pour autant en porter le nom ! C’est Mick qui en aura l’idée. Disons qu’il sut recycler une réflexion de son bassiste – du temps où il faisait partie des WHITE HORSE – décrivant la fine équipe en ces termes : "this certainly is a motley looking crew"… en voilà une bande hétéroclite ! Le guitariste note les mots dans un cahier, puis les orthographie "mottley cru" juste en dessous, se jurant de former un groupe qui porterait ce nom. Deux trémas et quelques ajustements plus tard, l’aventure commençait. Aussi spontanée et ambitieuse que déstructurée et délirante. Voire désespérée, par moments. Mais la volonté est bien là et les choses s’enchainent rapidement. Grâce au boulot "d’homme à tout faire" que Nikki occupe au Starwood, MÖTLEY CRÜE parvient à décrocher ses deux premiers concerts, les 24 et 25 avril 1981, en ouverture de Y&T. Bien évidemment, devant ces quatre énergumènes androgynes, colliers de chien autour du cou et talons aiguilles aux pieds, une partie du public se montre carrément hostile. Un spectateur a la mauvaise idée de tirer sur les franges du pantalon de Vince… il se le prendra sur la tête ! Vince, pas le pantalon. Nikki fait tournoyer sa basse et amoche d’autres excités. Premier concert, première baston… d’autres suivront et, bien avant GUNS N' ROSES, le CRÜE pourra bientôt se targuer d’être "le groupe le plus dangereux au monde".

Est-ce pour cela qu’Allan Coffman, premier manager du groupe, semblait toujours méfiant ? Il faut dire que le Monsieur était gérant d’une entreprise de construction et qu’il ne connaissait absolument rien au monde de la musique… mais ça lui semblait être un bon investissement (ignorait-il qu’il lui faudrait payer les chambres d’hôtels détruites ?). C’est en tous cas sous sa houlette que le groupe publie son premier 45 tours, "Stick To Your Guns / Toast Of The Town", le 3 mai 1981, sous son propre label : Leathür Records. On ressent une véritable envie de bien faire, sur ces deux titres signés Sixx & Mars, mais aussi certaines approximations. Notamment sur les enchainements. Étonnamment, le son est plutôt bon et tous les instruments parfaitement audibles. La voix de Vince est enfantine, mais quelque peu éraillée ; la guitare saturée, sans pour autant baver sur l’ensemble. Et puis, il y a ce break basse/batterie, au milieu de "Stick", avec des parties de guitare qui ne demandent qu’à exploser. Le rythme saccadé de "Toast" surprend tout autant que ses chœurs quasi "queenesques", son solo inspiré et ses clappements de mains séduisent. Une créativité qui sera largement récompensée, puisque les 1 000 copies se vendent très vite. Et valent aujourd’hui une fortune. Il est donc temps de passer à la vitesse supérieure, d’autant que le groupe commence à se faire une belle réputation sur le Sunset Strip. Boulevard que le groupe arpente dans la Cadillac que Coffman loue pour eux… Le manager claquera encore quelques billets en réservant des plages d’enregistrement dans le studio le moins cher de la ville : 60 dollars de l’heure. Si les consoles Trident et les petites cabines plaisent tant à Mick (la réverbération naturelle y est excellente !), il n’en est pas de même de l’ingé son, qu’il remplace par un certain Michael Wagener, guitariste originel du groupe ACCEPT. Celui là-même qui travaille actuellement sur l’album solo de Mars, façon logique de boucler la boucle. Trois jours plus tard, « Too Fast For Love » était dans la boîte ! Il sortira officiellement le 10 novembre 1981.


L’album commence par une petite bombe, brutale et insaisissable : "Live Wire". Le riff est aussi dépouillé que saturé, la rythmique bien en place et la voix hargneuse, pleine de morgue… mais fragile ! En 3’14’’ (le nombre Pi !), MÖTLEY CRÜE éclate tout sur son passage. Avec cette insouciante assurance qui agace autant qu’elle fascine. On apprendra pourtant, des années plus tard, que le morceau traite de violences familiales ; plus particulièrement de celles subies par le jeune Franck Feranna. Pour sortir de ce cauchemar, mais aussi se reconstruire, après l’abandon du père, Francky décide de muter en Nikki. Et de changer de vie. C’est ce que raconte "On With The Show", le dernier titre de l’album: "Frankie died just the other night, Some say it was suicide, But we know how the story goes…" Car tout est question de survie sur « Too Fast For Love » : on vit en apnée et on remonte respirer quand on le peut en surface, pour ne pas y laisser sa peau. "Public Enemy #1", écrit en son temps avec l’ami Lizzie Grey, ne parle pas d’autre chose. Si ce n’est du malaise éprouvé. L’implacable riff de l’intense "Piece Of Your Action", le rythme atomique du prophétique "Take Me To The Top" et les cris forcenés sur le lubrique "Come On And Dance" nous dévoilent la blessure, à vif. Aucun des membres du groupe n’a peur de mourir… car ils sont déjà presque morts ! Rien n’est important, mais tout est nécessaire : c’est précisément cela, qui rend cet album si puissant.

La suite, c’est de l’Histoire : le gang remplit les salles et les 20 000 copies seront rapidement écoulées. De quoi éveiller la curiosité de Tom Zutaut, assistant au service vente d’Elektra Records, qui les signe dans la foulée (après avoir bataillé avec sa Direction). Le puissant label décide de ressortir l’album quelques mois plus tard, sous la houlette de Roy Thomas Baker (QUEEN, FOREIGNER, JOURNEY)… non sans avoir bouleversé la track-list, amputé "Too Fast" de son intro, réenregistré "Come On And Dance", remixé les morceaux qui avaient survécu et carrément passé "Stick To Your Guns" à la trappe ! Et puis, forcément, les techniques de mastering de l’époque ont quelque peu édulcoré le côté brut de l’album… Il se classera toutefois 77e au Billboard 200 US et finira par atteindre le statut de platine. Alors, en signant avec Elektra, MÖTLEY CRÜE venait d’atteindre son but… et de perdre sa virginité. Son innocence et sa naïveté. Rien ne sera plus jamais comme avant, pour le meilleur et pour le pire. Avec « Shout At The Devil”, le groupe va changer de catégorie ; la seule conquête du Starwood ne suffira plus à contenter la maison de disque. Vince, Nikki, Mick et Tommy pondront désormais un album tous les deux ans, tourneront aux quatre coins du monde et deviendront rapidement millionnaires. Mais aucun album ne sonnera à nouveau comme « Too Fast For Love ». Quelque chose venait de disparaitre à tout jamais. Et pas seulement le tiroir-caisse avec lequel Coffman eût la "riche" idée de disparaître dans la nature…

Pour aller plus loin :
« Shout At The Devil » (1983)
« Theatre Of Pain » (1985)
« Girls, Girls, Girls » (1987)
« Dr. Feelgood » (1989)
« Mötley Crüe » (1994)
« Generation Swine » (1997)
« New Tattoo » (2000)
« Saints Of Los Angeles » (2008)

• « Uncensored », VHS et Laser Disc (1986)… pour les collectionneurs-fétichistes (et il y en a !)
• « Too Fast For Love » / réédition “Crücial Crüe” (1999) : en 1998, Elektra et MÖTLEY CRÜE se séparent. Cette réédition, sur le label "Mötley Records", comprend la version originelle de "Too Fast For Love", époque Leathür Records (oui, avec la fameuse intro !), le "Stick To Your Guns" étrangement omis de la version Elektra, le "Toast Of The Town" précédemment publié en face B du Leathür's single "Stick to Your Guns" et la cover des RASPBERRIES : "Tonight" (rien à voir avec l’excellent morceau qui figure sur « Theatre Of Pain » ; oui, moi je le kiffe !).
• « Too Fast For Love » / réédition (2002) : la même chose que juste au-dessus, agrémentée d’un "Merry-Go-Round" en version live
• « Music to Crash Your Car to : Vol. 1 » (2003) : compilation de 4 CDs qui regroupe les 4 premiers albums du CRÜE, pas mal d’inédits et de raretés… et le Leathür original mix de « Too Fast For Love » !
• « Music to Crash Your Car to : Vol. 2 » (2004) : si vous tenez réellement à vous ruiner, outre les démos, lives et autres remixes de la période « Dr Feelgoog » et « Mötley Crüe », vous trouverez quelques perles plus anciennes, mais aussi les versions "Live Wire" (Kick Ass '91 Remix) et "Piece of Your Action" (Screamin' '91 Remix). Mais bon, faut vraiment pas savoir quoi faire de son pognon…
• « Too Fast For Love » / versions vinyle (ça a du styyyyyyle!) : il existe 3 pressages de la version vinyle de Leathür Records.
- Sur le tout premier, le nom du groupe et de l’album sont notifiés en blanc sur la couverture, le label est blanc et son lettrage noir. Au verso, Vince Neil porte une choucroute qui le fait ressembler à Marge Simpson (mais en blond).
- Sur le second, le nom du groupe et de l’album sont notifiés en rouge sur le recto, le label est toujours blanc et son lettrage noir. La photo du groupe est légèrement différente.
- Enfin, si le lettrage de la troisième version est encore rouge sur la pochette, le label est désormais noir, avec un lettrage blanc.
C’est compliqué ! Si vous vous sentez l’âme d’un Champollion, sortez donc vos loupes et microscopes : il y a peut-être des fortunes qui sommeillent dans vos discothèques !

The Dirt, le livre, avec Neil Strauss (2001)
The Dirt, le film, par Jeff Tremaine (2019)
« The Dirt », l’album (2019)

Blogger : Stéphane Coquin
Au sujet de l'auteur
Stéphane Coquin
Entre Socrate, Sixx et Senna, impossible de faire un choix… J’ai donc tenté l’impossible ! Dans un mouvement dialectique aussi incompréhensible pour mes proches que pour moi-même, je me suis mis en tête de faire la synthèse de tout ce fourbi (et orbi), afin de rendre ces éléments disparates… cohérents ! L’histoire de ma vie. Version courte. Maîtrise de philo en poche, me voilà devenu journaliste spécialiste en sport auto, avant d’intégrer la valeureuse rédaction de HARD FORCE. Celle-là même qui prit sauvagement part à mes premiers émois métalliques (aïe ! ça fait mal !). Si la boucle n’est pas encore bouclée, l’arrondi est désormais plus que visible (non : je ne parle pas de mon ventre). Preuve que tout se déroule selon le plan – savamment – orchestré… même si j’aimerais que le tempo s’accélère. Bon, et sinon, qu’est-ce que j’écoute comme musique ? Du bon, rien que du bon : Platon, Nietzsche, Hegel et Spinoza ! Mais je ne crache pas non plus sur un bon vieux morceau de Prost, Villeneuve ou Alonso… Comment ça, Christian, faut tout réécrire !?!
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