25 juillet 2022, 23:59

ROCK YOUR BRAIN 2022

@ Sélestat (Les Tanzmatten)

24 juillet 2022. Un mois après le Hellfest sur la côte ouest, un autre festival nous attend dans les marches de l’est du Royaume de France. Le Rock Your Brain à Sélestat ouvre ses portes pour deux jours avec une affiche alléchante et hétéroclite. Depuis la fin des restrictions du Covidalypse, j’essaie de participer à un maximum d’événements, cette fois je débarque dans l’arène musicale alsacienne. C’est une première, je voulais tester un festival en mode famille. C’est un challenge, il faut composer avec chacun, mais c’est également un test des structures à disposition, seront-elles à la hauteur pour contenter tout le monde ?

Passées les portes, nous nous approprions les lieux. Ceux qui ont connu le festival Lez’Arts Scéniques connaissent aussi l’expertise des organisateurs de Zone 51. Le Rock Your Brain est né sur les cendres de son illustre ancêtre. La décoration est belle et confortable. Une grande et une petite scène, des points d’eau, un brumisateur, des bars accessibles, une quinzaine de stands de restauration divers et variés, mais également un lieu de détente. Ce que j’ai apprécié au Hellfest, je le retrouve à Sélestat. Y compris la canicule. A l’image du Bois du Muscadet de Clisson, je proposerais bien d’appeler la zone ombragée "Bois du Gewurztraminer". Oui, l’endroit est plaisant et parfait pour l’accueil d’une dizaine de milliers de festivaliers. J’étais un tantinet inquiet mais mes deux accompagnatrices trouvent rapidement leurs marques entre le marchand de glaces, le stand de pâtes et les robinets à même d’alimenter leurs batailles d’eau !


Place à la musique. DUST IN MIND ouvre le bal avec un excellent "Lost Control". Un set d’une heure, 15 titres en majeur partie issus des albums « CTRL » et « From Ashes To Flames ». Le groupe, mené par la belle Jennifer Gervais, est ravi de jouer sur ses terres après des tournées à l’international. Nous avons droit à un metal indus symphonique, moderne et maîtrisé que le public, notamment sur "Speak For The Voiceless", apprécie. Outre la gracieuse présence scénique de Jennifer, DUST IN MIND est composé de musiciens habités par l’esprit metal : riffs lourds, voix growl en contrepoint façon LACUNA COIL et un bassiste à la maîtrise impressionnante de son instrument qui semble faire 3 mètres de long ! A la fin d’une heure de concert le groupe se retire sur "This Is The End" et reçoit des applaudissements chaleureux. Nous allons le retrouver à son stand. Ma belle-fille en transe après sa découverte du groupe va demander Jennifer en mariage et se voit répondre, elle a une coupe à la garçonne : « Tu es mignon mon grand ! ». La pauvre rongera sa frustration et son chapeau durant le reste de la journée...

CELLAR DARLING monte sur la Mainstage avec "Black Moon". J’attends beaucoup de ces transfuges de ELUVEITIE. Anna Murphy et ses compagnons exécutent 10 titres à parts égales de « The Spell » et « This Is The Sound ». Le metal des Suisses est mi-folk, mi-progressif. Je m’y retrouve un peu moins que dans leur formation précédente. C’est très beau, mais un peu froid pour moi. Le fait de jouer en plein soleil empêche peut-être l’ambiance d’être assez pénétrante. Je savoure jusqu’à "The Spell", puis la curiosité m’entraîne vers la petite scène. Au passage, nous découvrons un bar à vin dans le bois du Gewurztraminer...

Grand fan de musiques furieuses, j’ai mon premier coup de cœur du jour. Ils sont strasbourgeois à 100 pour "sang" et balancent du hardcore pur et dur. Ils ont un nom étrange, du genre que je verrai en première partie de Christophe Maé ou TRYO... mais PIEDBOUCHE sont des vrais guerriers du son et sur scène, ils servent du metal très dur. Sous la tente de la Tiki Area s’élève vite un nuage de poussière digne de la Warzone du Hellfest. Les morceaux avec leurs titres résument à eux seuls la teneur en décibels : "WTF", "Mandale", "Hyenas"... des riffs qui griffent et une rythmique qui frappe comme j’aime et un chant guttural, je kiffe grave ma race comme disent les filles à côté de moi. PIEDBOUCHE nous fout en "PLS" et on en redemande. Je n’ai pas eu le temps de causer avec eux, les concerts s’enchaînaient, mais je me suis promis de vous reparler de cette formation alsacienne très prochainement.


Retour à la Mainstage. Assommés par la prestation et le soleil, nous allons nous poser dans les gradins, des boissons fraîches à la main, et nous enchaînons avec DEEZ NUTS. Les Australiens envoient un hardcore hip-hop qui n’a pas à pâlir devant celui des rois de New York. "Face This On My On" est un uppercut façon BIOHAZARD. Le dernier album, « You Got Me Fucked Up », est largement joué, suivi de "Stay True". "On Some Shit" et "DTDFL4EVA" sont des moments très intenses. Le public est chaud, plus agité que sur du metal symphonique, c’est logique, et les circle-pits de rigueur servent d’ovation. Je finis par aller prendre ma dose de mosh-pit pour savourer ces brûlots hardcore. DEEZ NUTS finit par "Your Mother Should've Swallowed You" et l’hymne "Band Of Brothers". Ce fut une réelle charge sonore. Bravo les gars !

Petit détour par la Tiki Area. BOTTLE NEXT est une jolie découverte. Un duo guitare-batterie qui envoie un groove électrique ultra prenant. J’assiste à une partie du set, le public est en transe. Difficile de se partager entre les groupes qui se succèdent sur les deux scènes. Je recommande toutefois BOTTLE NEXT aux fans de KNUCKLE HEAD.

J’attends avec impatience de revoir JINJER pour un set plus long qu’à Clisson. Les Ukrainiens ont tout dévasté au Hellfest. "Call Me A Symbol" enflamme direct une atmosphère déjà brûlante. Les quatre musiciens prennent possession des planches et de nos oreilles. Ils peuvent réellement clamer qu’ils sont "On The Top". 13 titres, la moitié issus du dernier attentat sonique du groupe, « Wallflowers ». JINJER n’en oublie pas les incontournables tels "Teacher, Teatcher!" et "Perennial" qui retournent littéralement les milliers de festivaliers. Ce groupe avec son metal métronomique et moderne, avec sa chanteuse aux mille voix, brille tel un diamant "brute". Actualité dramatique oblige, "Home Back" revêt une dimension symbolique. L’heure qui s’écoule est riche en émotions fortes. Ma fille s’extasie devant la gamme vocale de Tatiana, ma belle-fille les yeux tous ronds envisage certainement une nouvelle demande en mariage, mais cette fois se retient. Nous virevoltons jusqu’au final explosif composé du duo "Vortex" et "Colossus". JINJER a une nouvelle fois tout fracassé !


Je suis un grand fan du groupe qui se pointe avec 5 minutes de retard sur la grande scène (nous n’avons plus l’habitude en 2022 du non-respect de l’horloge), mais j’ai tellement lu de retours négatifs sur les prestations de THE SISTERS OF MERCY (Andrew Eldrich le pilier serait dédaigneux et non impliqué, les deux jeunes guitaristes seraient des poseurs hautains, etc...) que j’avoue m’avancer timidement vers la fosse. "Don’t Drive On Ice" ouvre le concert. Un morceau jamais gravé dans le vinyle, 7 autres seront disséminés dans l’ensemble des 17 titres que le groupe va nous offrir. Andrew Eldrich va rester énormément en retrait, tel un fantôme des âges oubliés, noyé dans la brume des néons. Ce sont ses acolytes qui sont mis en avant. Ben Christo s’impose au devant de scène tel un réel guitar-hero gothic. Dylan Smith avec son look de surfeur australien dénote et, si effectivement il pose avec ses sunglasses tel un playboy, son jeu de gratte est excellent. Passé la surprise, je vous avouerai que les nouveaux titres sont très bons, très intemporels et à l’image du groupe, oscillant entre dark-rock et metal gothique. C’est aussi hypnotique qu’une ampoule nue pour un papillon.

"Detonation Boulevard" est l’occasion d’entrapercevoir davantage Andrew. Il est d’une maigreur à en effrayer la Faucheuse, ses cheveux se sont envolés avec les illusions des années 80 et derrière ses sempiternelles lunettes, il harangue le public à la manière d’un corbeau moqueur, il est une créature sortie de l’imaginaire de Murnau. Ce que les haters prennent pour du snobisme n’est autre que la fuck attitude qu’arboraient jadis les rockers. L’homme derrière THE SISTERS OF MERCY pousse l’audace jusqu’à allumer clope sur clope tout en exhibant son T-shirt MOTÖRHEAD. Les anglais et leur humour... J’ai moi aussi souvent ri des gens trop premier degré, et les haters semblent en être de beaux spécimens. A noter que je n’en ai pas vu ce soir-là à Sélestat. J’ai vu un homme se lever de son fauteuil roulant et danser sur "I Will Call Yo", une femme s’électriser en entendant "Alic". J’ai aperçu deux ou trois fois Lemmy riant à gorge déployée pendant "But Genevieve". J’ai entendu résonner un putain de rock indus debout dans la fosse, avec "Crash And Burn". Petit à petit, ma compagne et moi avons senti une étrange magie opérer tout autour de nous.

A l’heure de rendre la scène, THE SISTERS OF MERCY prolonge de 10 minutes, pour "Temple Of Love" et "This Corrosion". J’ignore franchement quoi penser des paroles des haters. Foutage de gueule ou rock attitude ? A chacun de se faire son opinion, après avoir testé ce rock live offert à la mode old-school. Tellement old-school qu'on y a retrouvé la bravade face aux horloges. Personnellement, j’ai bien tripé pendant ce voyage intemporel.


21h15. Les lumières déclinent, laissant le champ libre aux créatures de l’ombre. Nous nous sommes pressés contre les barrières. POWERWOLF est très attendu. Ma fille a été bercée par leurs "berceuses", et elle a hâte de scander "Die, Die, Crucify"... "Fire And Forgive". Début de la messe avec perte et fracas. Super décor de cathédrale païenne. D’emblée, la foule est acquise aux musiciens grimés. "Army Of The Night", pas le temps de souffler, 14 titres nous seront jetés en pâture, en majorité des deux derniers albums, mais également des classiques canoniques. Nous sommes au comble de la joie. Durant 1h15, nous allons partager un moment unique en famille. Attila Dorn et ses compagnons sont toujours aussi communicatifs, de gais lurons pour du heavy metal exemplaire. Entre deux exercices de chant où nous devons pousser de grands « Hou » et « ha », les morceaux des différents albums se marient, de façon païenne évidemment, à merveille. C’est le cas de "Dancing With The Dead" qui complète le groove de "Demons Are A Girl’s Best Friend".

Nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Pour cette date française, POWERWOLF nous exécute en exclusivité la version française de "Bête du Gévaudan". C’est une première largement saluée par l’assemblée. Et comme ils ont un large temps de jeu, c’est le retour du jouissif "Resurrection By Erection". Nous sommes gâtés. Je regarde les filles pendant "Werewolves Of Armenia", elles s’éclatent telles de vraies petites démones. Ça fait chaud au cœur de voir le plaisir dans les yeux de la nouvelle génération. Toute bonne chose a une fin, mais elle se doit d’être explosive. POWERWOLF enchaîne "Sanctified With Dynamite", ma fille se lâche complètement sur les "Die die..." et en perd sa voix, puis le vénéré classique "We Drink Your Blood". La nuit finit de tomber sur un public extatique. C’était géant.

A la pause alors que je remplis ma bouteille d’eau un keupon avec toutes ses fausses dents m’accoste :
« Mec, vous avez assuré ! 
- Pardon ? 
- Merde, t’es pas le chanteur de POWERWOLF ? Je me disais aussi que tu t’es démaquillé vachement vite. Mais tu comprends, ta carrure... »

OK, j'ai compris, en rentrant j’appelle "Comme j’aime".

WARDRUNA vient clore cette première journée. "Kvitravn", ambiance mystique pour ce viking metal sans électricité. Nous sommes transportés 1000 ans en arrière, à l’époque des sagas, quand à la cour du Jarl on festoyait en s’enfilant de l’hydromel et du metal asgardien. Les albums « Ragnarok » et « Yggdrasil » sont largement représentés. Je suis toujours ravi de constater que c’est la communauté metal qui a adopté et promu sur le devant de la scène des groupes comme WARDRUNA plutôt que les élites de la musique contemporaine... n’aime et le chant des mammouths qui veut ! Le set est grandiose. "Tyr", "Rotlaust tre fell" ou encore "Helvegen", la pelouse oscille façon drakkar sous nos pieds et nous sommes bercés par des complaintes d’un âge sauvage. Une merveilleuse façon de terminer cette journée riche en émotions.


Deuxième jour. La petite famille n’est plus toute fraîche, épuisée par les festivités de la veille et un soleil digne d’un western spaghetti, mais tous sont résolus à poursuivre l’aventure. Juste avant d’entrer dans le site les enfants vont se rafraîchir en mode "punk à chien" dans la rivière et retrouvent un peu de peps. On peut dire qu’ils sont dans le ton, le punk est le thème du jour.

14h30. Nous nous pressons au devant de la scène pour le set des SHERIFF. Un double événement pour moi, au vu de la résurrection du groupe après une tournée d’adieu plébiscitée, mais également parce qu'il s’agit du tout premier groupe que, avec OTH, j’ai vu en live il a plus de 30 ans. Vous imaginez mon excitation... Les joyeux quinquas déboulent avec leur bonne humeur et leur inimitable accent de "Montpélier" (ne prononcez pas autrement le nom de leur berceau natal) et nous font chanter avec eux "Je Veux Savoir Pourquoi". Les milliers de gamins du même âge que le groupe reprennent en chœur le refrain, c’est parti pour une heure de fiesta rock. LES SHERIFF, en plus de nous jouer un best-of de leurs tubes, nous balancent 7 titres issus de leur dernier et excellent méfait, « Grand Bombardement Tardif ». Nous avons des déclarations d’amour à tout ce qui est cher au groupe, "A Montpellier", "Ma Lumière" ou encore "Du Rock'n'Roll dans ma Bagnole", qui toutes s’inscrivent à merveille dans le répertoire punk-rock de nos RAMONES hexagonaux. Vu le temps, le Sud est venu à nous, pour notre plus grand bonheur, nous nous mettons "Les 2 Doigts dans la Prise" jusqu’à l’avalanche finale de décibels que constitue "Jouer avec le Feu". Durant 1 heure, nous avons tous retrouvé nos 20 ans, même si le lendemain, nos os martyrisés nous rappelleront la triste réalité de notre âge.


Pas le temps de souffler, on poursuit avec TAGADA JONES. Ce coup-ci, c’est ma fille qui exulte dès les premières notes de "A Feu et à Sang ». TAGADA JONES, c’est un peu son doudou, son groupe préféré avec POWERWOLF. Troisième fois qu’elle les voit, elle est collée à la barrière à s’époumoner sur "Je suis Démocratie" et "De l'Amour et du Sang”. Le dernier album, « A Feu et à Sang », est le plus représenté, et vu sa qualité c’est tant mieux. Tout le public est en mode keupon enragé. Ça slamme, ça danse en cercle et ça chante. Juste après LES SHERIFF, on est dans la filiation directe, comme un écho pour nous, qui nous tenons côte à côte. Il y a l’hommage pour ne jamais oublier, "Vendredi 13", l’enfant rebelle de "Zéro de Conduite", et il y a le classique écolo-warrior "Cargo". Nous finissons sur un "Mort aux Cons" à l’unisson, un hymne plus que jamais d’une indéniable pertinence. TAGADA JONES, une bête de scène, un incontournable dans un festival.


THE TOY DOLLS avait 1h15 de temps alloué. Parfait pour défendre l’album « Dig That Groove Baby », ainsi que les 40 ans de compositions de nos punks rigolos à lunettes. Malheureusement, au milieu du set, à force de bondir et certainement à cause de l’astre solaire qui cogne sur ses cheveux colorés, le bassiste lâche une galette sur scène et s’en va se reposer entre les bras des demoiselles de la sécurité civile. Fin du concert au grand regret des fans. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, nous décidons de nous accorder un break restauration.

Pendant que les filles font la sieste dans le bois, je vais jeter une oreille à la petite scène où se produit PUNKY TUNES, un groupe de reprises punk. Un moment très frais et très poussiéreux tant ça se déhanche sous la tente. Il règne une vraie ambiance de détente dans ce festival, c’est à saluer.

Je ne suis pas un grand fan de DANKO JONES et ce soir, je vais changer d’avis. Démarrage avec "Saturday" du dernier album. Le style ? Un heavy rock qui envoie du riff. S’ensuit le classique "Gotta Rock" et le ton est donné pour le reste du set. C’est aussi puissant et original que ce que proposent leurs potes de VOLBEAT. DANKO JONES a une identité propre à lui, mêlant rock et metal. Les titres qui s’ensuivent sont du même acabit, sublimés en live. De "Lipstick City" jusqu’au final "My Little RnR", le rythme ne faiblit pas et nous resterons dans une prestation hard rock enlevée et fédératrice. Un grand moment que j’ai adoré.


Place au heavy metal décomplexé d'ALESTORM qui surgit en envoyant "Keelhauled".  Encore un groupe qui fait groover les filles, mêlant blagues potaches, canard géant, fringues improbables et riffs metal classiques. La plaine est recouverte d’apprentis pirates de tous les âges. 17 titres nous sont servis, avec autant de générosité que le rhum dans une taverne de l’Ile de la Tortue. Un best-of de l’ensemble de l’œuvre du groupe, avec des classiques tels "Mexico" ou des nouveautés comme "Magellan's Expedition". Le tout dans la joie et la bonne humeur. Nous sombrons toujours plus loin dans la beuverie sonore jusqu’à "Drink", et finirons en chantant façon matelots bourrés sur "Fucked With An Anchor" (heureusement elles ne me demanderont pas de traduire les paroles). Un grand moment de n'importe quoi musical. Dans un concert d'ALESTORM, le seul sérieux que l’on peut dénicher est... le sérieux de bière !


Dernier round du festival avec DROPKICK MURPHYS. 1h30 leur sont allouées, soit 22 titres, c’est plus généreux qu’au Hellfest. "Mick Jones Nicked My Pudding" ouvre la danse, une fois n’est pas coutume. Tout le public est acquis à la cause des Bostoniens plus irlandais que des vrais, nous baignons dans le folk-punk jusqu’à en avoir de la mousse de Guinness dans les oreilles. Le dernier album en date, « Turn Up That Dial », est largement majoritaire. Toutefois, deux surprises nous attendent : "Two 6's Upside Down", déjà joué au Hellfest, et un "Ten Times More" tout frais sorti de sa cornemuse. Voilà un avant-goût de l’album « This Machine Still Kills Fascists » qui sort en septembre. Ajoutez à cela une flopée de hits très connus tels "Barroom Hero", "Johnny, I Hardly Knew Ya" ou encore "I'm Shipping Up To Boston", je vous laisse imaginer l’étendue de notre plaisir. Franchement toujours un grand moment, un concert des DROPKICK MURPHYS.

Le concert, tout comme le festival s’achève sur "Good as Gold". Je suis un peu fatigué je l’avoue, lorsque à ma grande surprise ma fille m’attrape le bras et m’entraîne danser une gigue de dingue. Pas de doute, les McScottez ont vraiment du sang celtique dans leurs veines ! Un grand moment de plus que je ne risque pas d’oublier. Nous quittons le site le sourire aux lèvres. Merci Rock Your Brain, vous avez assuré avec une programmation rock hétéroclite et festive, et une organisation aux petits oignons pour garantir un confort remarquable.
Un grand moment qui a su également démontrer la faisabilité d’un festival metal et punk en famille. La classe !
 

Blogger : Christophe Scottez
Au sujet de l'auteur
Christophe Scottez
Chris est ethnologue à ses heures perdues, vétéran des pogo joyeux en maillots de core. Un explorateur curieux, grand amateur de riffs et de chants sauvages. Il a grandi dans les glorieuses années 80, bercé par les morceaux canoniques d’ACCEPT, SCORPIONS, MOTLEY CRUE et autres GUNS N ROSES. Traumatisé par le divorce entre Max Cavalera et son groupe, ainsi que par un album des Mets un peu «chargé» en n’importe quoi, Chris a tourné 10 ans le dos au hard rock. Puis, un jour, il a par hasard découvert qu’une multitude de nouveaux groupes avait envahi la scène … ces nouveaux sauvages offraient des sons intéressants, chargés en énergie. Désireux de partager l’émo-tion de ce style de metal sans la prétention à s’ériger en gardien d’un quelconque dogme, il aime à parler de styles de metal dit classiques, mais aussi de metalcore et de néo-metal. Des styles souvent décriés pour leurs looks de minets, alors que l’importance d’un album est d’abord le plaisir sonore que l’on peut en tirer, la différence est la richesse du goût. Mais surtout, peut-on se moquer de rebelles coquets alors que les pères fondateurs du metal enfilaient des leggins rose bonbon et pouponnaient leurs choucroutes peroxydées ?
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