12 octobre 2021, 12:19

KING'S X

Le nouvel album sortira en 2022


Nous apprenions en juin dernier que KING’S X venait d’achever l’enregistrement de son treizième album et c’est peu de dire que les fans, et nous-mêmes, avons hâte de pouvoir enfin l’entendre. Le trio composé du chanteur-bassiste Doug Pinnick, du guitariste-chanteur Ty Tabor et du batteur-chanteur Jerry Gaskill est en passe de révéler le successeur de « XV », son précédent album sorti en 2008, il y a déjà treize ans.
Cependant, il faudra attendre encore un tout petit peu comme l’explique Doug justement : « Il est masterisé, entre les mains de la maison de disques et ils vont commencer la promotion. Nous y allons doucement car nous essayons de gérer avec le COVID et tous les trucs qui se passent. Nous voulons sortir l’album sans qu’il y ait trop d’interférences ou être malade sur la route, juste éviter toute cette controverse. Tout ce que je peux dire sur la sortie, c’est 2022. Parce qu’on ne va pas s’engager sur quelque chose alors qu’on ne sait même pas vraiment où l’on va avec ça. Les gens ont attendu si longtemps. C’est terrible j’en suis conscient, mais heureusement tout vient à point à qui sait attendre. Ok oui, nous n’avons pas sorti d’album avec KING’S X depuis 13, 14, 15 ans ? J’ai perdu le fil... »

Au sujet de l’album, en complément de ce que l’on a déjà appris, Doug ajoute dans l’interview qu’il a donnée au micro de l’émission Talking Metal : « Il n’y a aucune chanson similaire à une autre sur ce disque. Nous avons pris chaque morceau et tenter de faire ce que les BEATLES ont réalisé avec le « White Album », s’asseoir avec un titre et se dire, « Faisons ce qu’il faut pour celle-ci ». Je n’ai pas besoin d’avoir la tonalité grave typique de Doug Pinnick si j’ai besoin d’obtenir un son à la Paul McCartney. (…) Nous avons fait ce que nous voulions mais en faisant en sorte que cela sonne toujours comme du KING’S X. Donc je pense que cela sonne ainsi mais tous ceux qui l’ont écouté nous ont dit que c’était un grand pas en avant que nous venions d’accomplir. Le truc sur lequel nous nous sommes focalisés, c’était d’aller de l’avant tout en regardant dans le rétroviseur. Il y a énormément de choses qui sont intimement liés à notre passé musical mais c’est un nouveau KING’S X. D’un point de vue sonore, nous sommes très excités car c’est un enregistrement analogue complet même si nous nous sommes aidés de Pro Tools. Les pistes ont été posées de façon analogique, masterisé sur des bandes analogiques et on a même utilisé un équaliseur analogique, ce qui nous a permis d’obtenir une saturation sans avoir recours à des compresseurs digitaux. Il n’y a donc rien de numérique sur l’album et lorsque vous l’écouterez, cela vous ramènera quelque peu en arrière, on a l’impression d’écouter un album des années 70. Certains sons te sautent à la figure puis disparaissent. C’est genre « waouh, la basse est énorme mais je distingue super bien tout le reste ! ». C’est presque comme si l’on pouvait toucher le son. Notre producteur et ingénieur Michael Parnin a fait un boulot incroyable afin d’obtenir le son d’un album que tu poses sur ta platine et que tu peux écouter à l’infini. »

Avec toutes ces déclarations, les amoureux de KING’S X pourront se dire que Doug Pinnick a fini de nous vendre ce prochain disque, si tant est qu’il ait eu besoin de le faire pour que les fans l’achètent. En tout cas, nous avons hâte au sein de la rédaction de pouvoir découvrir ce petit bijou, à l’instar des gemmes que sont certains de leurs albums tels « Gretchen Goes To Nebraska » ou « Dogman ». Et que le groupe texan pourra revenir jouer en France, ayant annulé sa venue en 2020 et que son dernier concert remonte à juin 2017, ce qui nous aurait permis alors de célébrer les 70 ans du bassiste-chanteur de fort belle manière. Gageons que ce n’est que partie remise.

Pour rappel, « Joy Bomb », le nouvel album solo de Doug Pinninck sera disponible chez Rat Pak Records ce vendredi 15 octobre. "Key Changer" ci-dessous en est le premier extrait.


Blogger : Jérôme Sérignac
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Jérôme Sérignac
D’IRON MAIDEN (Up The Irons!) à CARCASS, de KING’S X à SLAYER, de LIVING COLOUR à MAYHEM, c’est simple, il n’est pas une chapelle du metal qu'il ne visite, sans compter sur son amour immodéré pour la musique au sens le plus large possible, englobant à 360° la (quasi) totalité des styles existants. Ainsi, il n’est pas rare qu’il pose aussi sur sa platine un disque de THE DOORS, d' ISRAEL VIBRATION, de NTM, de James BROWN, un vieux Jean-Michel JARRE, Elvis PRESLEY, THE EASYBEATS, les SEX PISTOLS, Hubert-Félix THIÉFAINE ou SUPERTRAMP, de WAGNER avec tous les groupes metal susnommés et ce, de la façon la plus aléatoire possible. Il rejoint l’équipe en février 2016, ce qui lui a permis depuis de coucher par écrit ses impressions, son ressenti, bref d’exprimer tout le bien (ou le mal parfois) qu’il éprouve au fil des écoutes d'albums et des concerts qu’il chronique pour HARD FORCE.
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