28 octobre 2024, 23:59

ACCEPT + PHIL CAMPBELL AND THE BASTARD SONS

@ Toulouse (Le Bikini)


Un 28 octobre, en Haute-Garonne. Plus précisément du côté de Ramonville Saint-Agne, à quelques encablures de Toulouse. À priori, le maillot de bain n’est pas de saison, mais avec ce satané dérèglement climatique, on ne sait plus vraiment à quel Saint se vouer... Une pièce ? Deux pièces ? Nous opterons pour le Bikini ! Et nous ne serons pas les seuls à faire ce choix hardi, puisque bien avant l’ouverture, des centaines de chevelus (et d’autres qui le furent) attendent patiemment devant les portes. Centaines qui, à force de s’additionner, deviendront bientôt un millier. Et le compte n’est pas encore bon ! Il faut dire que l’affiche est belle. Très belle, même.

Dans la salle, le bas fourmille, tandis que le haut coasse. Il y a effectivement du monde, au balcon du Bikini, car la vue y est excellente. Mais pour l’instant, c’est de son que le public s’abreuve, puisque DEEP PURPLE fait briller son "Highway Star" dans la sono toulousaine. La guitare et l’orgue succèdent aux cris de possédé de Gillan ; l’intensité monte crescendo et comme pour une vessie trop remplie, vient le moment salvateur où le supplice prend fin. Nous voilà donc soulagés de voir PHIL CAMPBELL AND THE BASTARD SONS prendre possession de la scène. D’entrée, la formation annonce la couleur : "We're The Bastards" ! Logique, au vu du patronyme. Et pourtant, les "Bastard Sons" ne sont pas au complet, ce soir. Si Todd tient la guitare et Tyla la basse, Dane se voit remplacer par un certain Paul White (BOOTYARD BANDITS, ALESTORM). Qu’importe les liens du sang ! Le bonhomme martèle sévère et a une vraie présence scénique. Tout comme Phil, que le public ne quitte pas des yeux durant son solo...


Le groupe enchaîne directement sur "Freak Show", extrait de son premier album : « The Age Of Absurdity » (2018). Le riff d’intro fait clairement référence au "Girls Got Rhythm" d’AC/DC, avant d’emprunter sa propre route. Cette fois-ci, c’est Todd qui enquille le solo et enflamme le public. Joel Peters, le chanteur, ne s’y trompe pas et dégaine un tonitruant « Make some noise ! » à notre encontre. Le bruit et la fureur : tel est le programme de "Going To Brazil", première des quatre reprises de MOTÖRHEAD de la soirée. Pourtant, c’est Chuck Berry qui est ici à la fête, tant le morceau respire le rock, le swing et le boogie woogie ! Phil nous demande de bouger nos fesses et le public trémousse du bas des reins en montrant le poing (vous z’avez la réf’ ?). Il est bien rare que les premières parties remportent pareille adhésion... mais PHIL CAMPBELL AND THE BASTARD SONS peuvent-ils réellement être considérés comme un opening-band ?

La formation galloise compte déjà trois albums et un EP à son actif. Mais si le groupe évolue dans un univers heavy-rock solide, il peine à réellement se détacher du sceau du Snaggletooth. Normal : Phil Campbell – qui nous le confiait cet été en interview – fût le riff-writer de MOTÖRHEAD trois décennies durant. Cela laisse des traces. Et le public vient aussi pour entendre ces monuments que l’on ne veut pas voir disparaître. Alors, qui plus que Campbell pour nous les interpréter en toute légitimité ? Bref, le groupe tente de faire la part belle à ses propres compositions tout en perpétuant l’héritage. Pas simple, mais comment pourrait-il en être autrement ? C’est peut-être ce que l’on appelle la "Schizophrenia", quatrième titre du show tout droit venu de leur dernier album « Kings Of The Asylum ». Tout un programme...


Le riff est acéré et ça déboule à toute vitesse, écrasant tout sur son passage. Le son est carrément excellent : les grattes sont mordantes et incisives, mais la vibration est clean ; ça ne bave pas. Jamais. La sono du Bikini est au top. "High Rule" prend le relais, sous un light-show bleu marine et rouge orangé des plus classe. Presque feutré. La basse de Tyla résonne et pose les bases du morceau. D’abord pesant, avant de partir dans une cavalcade effrénée. Peters pousse sa voix, secoue sa tête, tandis que Phil, bonnet sur la tête, mâchonne son chewing-gum. Le bougre se concentre, avant de nous gratifier d’un solo intense... Pas dégueulasses, les compositions originales du groupe. Mais la soirée avance. Les reprises vont s’enchaîner...

Il y a d’abord le "Straight Up", extrait de l’excellent « Old Lions Still Roar », album solo de Campbell sorti en 2019. Et pour qui l’aurait oublié, Phil nous précise que le morceau originel fût enregistré avec un certain Rob Halford. Autre monument. Autant dire que le défi est de taille, pour Joel. Et si Peters ne monte – évidemment – pas aussi haut que le Metal God ne le fait, ça fonctionne tout de même plutôt bien. C’est moins fluide que sur l’album, mais plus lourd. Derrière, la batterie bastonne grave. Phil repère alors un – très – jeune fan, au second rang, et lui fait un...doigt pour le saluer et le remercier d’être là. Les fameux codes du rock’n’roll... Bientôt, il lui fera passer un médiator par le biais de la sécurité. Le bougre en récoltera une sacrée collection, ce soir-là, de la part du PHIL CAMPBELL AND THE BASTARD SONS comme d’ACCEPT.

Une sécu qui n’aura pas trop à intervenir, avec ce public connaisseur, enjoué, mais discipliné. Peut-être trop ? Au milieu du "Born To Raise Hell" de qui vous savez, Peters interrompt le morceau et harangue la foule. Tyla ré-accorde sa basse puis envoie le gros son. Le chanteur fait chanter le refrain à la salle, bondée, et ce qui devait arriver... arriva : le pouce en bas ! L’empereur romain a parlé : « it’s fuckin’ bullshit ! » Todd montre le poing et invective le public. S’ensuit un break basse/batterie durant lequel le public est mis à contribution : « Toulouse, are you reaaaadyyyyy ? ». Et se doit d’être à la hauteur du morceau. Bref, ça gueule à fond, et ce n’est pas près de s’arrêter...


La batterie déboule, la basse vrombit, rugueuse. C’est parti pour "Ace Of Spades" ! Cool de voir que ce morceau, sorti il y a près de 45 ans, fait bouger le Bikini comme un seul homme. Flamboyant, Campbell pose ses doigts exactement là où "Fast" Eddie Clarke écrivait la légende. Et fait ainsi œuvre d’archéologue. C’est bon de revivre ce moment... mais c’est court ! À peine plus de 2'30'' : rien d’inutile dans les titres de MOTÖRHEAD. Todd balance quelques notes acérées pour conclure le morceau, Joel se tape le cœur et pointe le doigt vers le Ciel. Et on pense tous à la même personne à ce moment-là. Lemmy. Celui-là même qui ne courba jamais l’échine et ne dût s’incliner que devant plus fort que lui : la Grande Faucheuse.

"Killed By Death" conclue logiquement la soirée. Phil dresse sa guitare et nous assène les premières notes, étincelantes. Joel secoue sa tête devant la batterie de Paul, au son de la grosse caisse. Tyla martèle le rythme et Todd, plus démonstratif, fait le show. Le morceau éclate tout sur son passage, implacable. La brillante percée solo de Todd nous permet de reprendre notre souffle, juste avant que le chanteur nous invite à nous égosiller en reprenant le refrain. Le public s’arme alors de sa plus grosse voix pour faire honneur à la Légende et on gueule tous plus qu’on ne chante « Killed by death ! By death ! By death ! By death ! By death ! »... C’est aussi con que c’est bon, et nous voilà déjà à la fin du voyage. Phil Campbell nous balance des notes venues d’on ne sait où. Ciselées, pleine d’intensité. Presque pures. Une longue tirade qui fait doucement glisser le morceau de la vitalité la plus exacerbée au silence le plus désarmant. Mais l’on n’a pas envie que ça s’arrête. Évidemment. Alors, on tape dans les mains, on crie, on fait les Devil's Horns et on remercie PHIL CAMPBELL AND THE BASTARD SONS d’être venus dispenser la bonne parole en Haute-Garonne, nous permettant ainsi de réviser nos Évangiles.


Mais la Grand-Messe n’est pas encore terminée ! Aussi bons soient-ils, PHIL CAMPBELL AND THE BASTARD SONS ne constituaient que les prémices à la liturgie. Sur scène, les roadies s’activent et préparent minutieusement le lieu du culte, car il est désormais venu le Temps des Machines ! P’tit coup d’œil derrière l’épaule : on constate que la salle est désormais totalement bondée. Compacte. Compliqué de se rendre au bar pour commander sa pinte... hum... est-ce que ça en vaut vraiment le coup ? Pas le temps de répondre à cette question d’importance que Wolf, Mark, Philip, Uwe, Martin et Christopher déboulent sur scène !

Wolf a perdu ses cheveux depuis belle lurette, mais le sourire est définitivement resté accroché à ses mâchoires ! Le charisme aussi. ACCEPT a choisi de nous allumer en dégainant deux morceaux de son nouvel album : "The Reckoning" et "Humanoid". Le son a instantanément gagné en volume comme en intensité, et là où le light-show de Campbell and Co. était presque intimiste, celui des teutons sera explosif. Sur scène, ça bouge dans tous les sens et dans les moindres recoins, car ils ne sont pas moins de six à se partager l’espace du Bikini. Une promiscuité qui fait monter un peu plus la température, puisque le public semble carrément chaud bouillant, séduit par l’énergie du sextet. Pas de temps de chauffe pour Tornillo, dont la puissante voix rocailleuse sonne juste dès les premières notes. Idem pour Hoffmann, qui sera le premier des guitaristes à monter sur l’estrade pour exécuter un solo de toute beauté, bientôt épaulé par Philip Shouse, qui viendra terminer le travail. Derrière, Uwe Lulis est plus en retrait. Son heure viendra...


Pour le moment, c’est Wolf qui occupe le devant de la scène, se contorsionne, grimace et montre le poing avant de torturer sa Flying V au son du puissant "Humanoid". Et l’on ne peut que se réjouir qu’ACCEPT débute son cocert avec deux nouveaux titres... là où d’autres groupes misent tout sur leur gloire passée. Y compris l’ouverture. Pour autant, impossible de couper avec les grands classiques, ceux-là mêmes qui ont provoqué les tout premiers émois métalliques des 1500 headbanguers présents dans la salle. "Restless And Wild" sera donc le premier titre à nous replonger dans l’âge d’Or de la formation germanique, celle des Udo Dirkschneider, Peter Baltes, Stefan Kaufmann... et Wolf Hoffmann !

Debout derrière sa batterie, Christopher Williams tape dans ses baguettes pour marquer le rythme. Les cinq autres musiciens se tiennent en première ligne, au plus près du public. La magie est en marche : les poings se lèvent, les Devil's Horns sont brandies, les gosiers se déploient et ce coup-ci, c’est Uwe qui prend le lead pour exécuter un solo né quarante ans plus tôt, précisément en 1982. Martin Motnik prend la relève pour annoncer d’une basse vrombissante le fameux "London Leatherboys", créé un an plus tard, durant les sessions d’enregistrement de « Balls To The Wall ». Les 100 décibels ne sont que rarement dépassés, mais le son est monstrueux, au premier rang. Puissant, mais étonnamment clean. Le morceau se termine, un mid-tempo succède à l’autre, puisque le récent "Straight Up Jack" fait trémousser le popotin des metalleux au rythme d’un morceau qui fleure bon AC/DC. Le public en redemande...


Un public composé de cheveux longs, de cheveux gris... et de pas d’cheveux. Mais que ce soit sur "Midnight Mover" ou "Breaker", les ados, les quadras, les quinquas et tous les autres reprennent les refrains en chœur, sourire aux lèvres. ACCEPT nous refait le coup des chorégraphies bien huilées, avec ses musiciens alignés, ses headbanging simultanés ou ses levers de manches synchros et millimétrés. On se rappelle, pour qui lisait la presse de l’époque, des critiques qu’essuyaient les allemands durant le "Metal Heart Tour", lorsqu’ils ne se contentaient pas de faire des balances pour préparer leurs concerts, mais qu’ils répétaient véritablement le show lui-même. Précisément parce que cela aurait nui à la spontanéité du groupe… Quarante-cinq ans après son premier enregistrement, la formation teutonne est toujours debout, les mêmes codes subsistent et sont pleinement constitutifs de l’identité d’ACCEPT.

Les Flying V, les bandeaux de poignet et les refrains guerriers sont toujours d’actualité et la "Riff Orgy" va nous donner l’occasion de nous vautrer dans le passé avec délectation. Jugez plutôt : "Demon’s Night", "Starlight", "Losers And Winners" et "Flash Rockin’ Man" en version condensée, pour un pot-pourri qui dépote ! Wolf, Philip et Martin ne tiennent pas en place et font mine de nous mitrailler avec leur tronçonneuse respective. On découvre, pour l’occasion, que le bassiste porte une boucle de ceinture aux couleurs de la France, comme il le fait pour chaque pays visité. Classe. Comme ce concert ! Et ça fait du bien de voir des jeunes kiffer ce que les vieux cons que nous sommes avons découvert à leur âge. La transmission a bien eu lieu : c’est tout à l’honneur de la communauté metal.


Une transmission qui ne s’appuie pourtant pas que sur la carte de la nostalgie. Car ACCEPT est toujours bien vivant. Et saignant. Le puissant "Southside Of Hell", issu du tout dernier album, le prouve catégoriquement. Juché en hauteur, au-dessus des machines et des rouages, juste devant l’imposant visuel représentant la pochette de « Humanoid », Christopher Williams étrille ses cymbales au rythme des guitares. Le Panzer est à nouveau en marche ! Et il défoncera tout sur son passage, nous faisant franchir le côté Sud de l’Enfer, avant de propager une "Teutonic Terror" implacable et martiale dans le camp de ses ennemis. Mais le pire est encore à venir, puisqu’ils seront bientôt victimes d’une "Pandemic" absolument foudroyante. Mark Tornillo, casquette vissée sur la tête, délivre une performance de tout premier ordre et hurle comme un damné. Incroyable ce que ce bonhomme fait subir à sa voix. Incroyable, aussi, le son de la gratte de Wolf : nul besoin d’être hyper saturé et de baver comme un crado pour être hyper heavy. Le morceau s’accélère, les trois guitaristes s’avancent sur le devant de la scène et, chacun leur tour, nous balancent une quantité de notes au centimètre carré ahurissante. L’orgie de son est royale et le public est aux anges... Il va le rester.

"Princess Of The Dawn" est un incontournable de la discographie d’ACCEPT. Dès les premières notes, tout le public tape dans les mains, au rythme des « oh ooh ooh oooh – oh ooh ooh – oh oooh ooooooh ». Le riff est entêtant et le morceau, épique, monte progressivement en charge. Les parties de guitare, tout en feeling, libéreront bientôt toute leur puissance. Mark est au diapason et sort ses tripes, dans les dernières secondes, pour tenter de nous achever. Mais le public toulousain est solide et il ne veut en aucun cas louper une autre pierre angulaire de la titanesque œuvre teutonesque : "Metal Heart". Tout commence donc par la fameuse cavalcade aux six cordes, par une batterie très agressive, qui nous rentre dedans avec presque un temps d’avance. C’est évidemment Wolf van Beethoven qui se colle au solo, apportant nombre de variations au thème de "La Lettre à Élise" dont il s’était librement inspiré pour enregistrer sa partition, dans les Dierks-Studios, du côté de Cologne, il y quarante ans de cela. Novateur à l’époque, ce savant mélange entre ses influences classiques et la puissance électrique était devenu son gimmick. Une marque de fabrique mise en œuvre à de nombreuses reprises au sein d’ACCEPT... jusqu’à ce qu’il se décide à enregistrer deux albums de reprises des plus grands compositeurs des 17, 18 et 19e siècles. Désormais, Hoffmann est lui aussi rentré dans l’Histoire de la musique. Celle du metal, du heavy mélodique et expressif. Et ce n’est sans doute pas un hasard : "Metal Heart" sera le morceau le plus applaudi de toute la soirée.


Une soirée qui touche à sa fin. Le groupe disparaît en coulisse, le temps de faire monter une dernière fois la pression. Leur retour sur scène se fera au son d’une vieille chanson traditionnelle issue du folklore allemand… Les fameux « heidi, heido, heidaaaaa », les crissements de sillons de disque et les cris stridents de Mark : c’est parti pour le survitaminé "Fast As A Shark", morceau précurseur du speed metal ! Ce même titre qui avait vu Phil Anselmo se prosterner aux pieds du groupe germanique, sur la scène du Hellfest 2013, lorsqu’il avait fait une apparition à leur côté. C’est dire... Tornillo profite de l’occasion pour envoyer un requin gonflable dans la fosse. Le squale voguera sur cette marée humaine au rythme du ressac. S’en est-il sorti vivant ? Pas le temps de s’attarder sur le sort de cette pauvre bestiole que, déjà, le riff dissonant de "Balls To The Wall" fait réagir le public. Chanson ô combien emblématique du groupe, le morceau traite de notre asservissement vis-à-vis des différents systèmes et autres institutions et nous invite copieusement à brandir le poing et à nous révolter. La soirée se conclue donc logiquement par "I’m A Rebel", titre des tout débuts et véritable mot d’ordre – malheureusement – intemporel. Comme quoi rien n’a changé... et surtout pas ACCEPT ! Et ce même si l’ensemble du personnel a été renouvelé à plusieurs reprises, hormis son Capitaine.

Car c’est bien Wolf Hoffmann qui tient la barre. C’est lui, aussi, qui a su s’entourer des bonnes personnes pour faire perdurer l’âme du groupe à travers le temps, quelles que soient les individualités qui le composent. C’est encore lui qui est resté fidèle à un certain état d’esprit, à une manière de composer qui permet aux anciens morceaux de côtoyer de nouveaux titres sans que cela ne choque le moins du monde. Car tout est fluide, limpide, savamment dosé, plein d’énergie et d’enthousiasme dans cette formation allemande. Il n’y a qu’à voir les réactions du public toulousain pour comprendre combien ce groupe nous fait du bien. Alors, à l’heure où certains groupes de référence commencent à vaciller, une seule question me vient à l’esprit : qu’attend donc Ben Barbaud pour faire d’ACCEPT l’une des têtes d’affiche de ses Mainstages ?


Portfolio : ACCEPT / PHIL CAMPBELL & THE BASTARD SONS

Blogger : Stéphane Coquin
Au sujet de l'auteur
Stéphane Coquin
Entre Socrate, Sixx et Senna, impossible de faire un choix… J’ai donc tenté l’impossible ! Dans un mouvement dialectique aussi incompréhensible pour mes proches que pour moi-même, je me suis mis en tête de faire la synthèse de tout ce fourbi (et orbi), afin de rendre ces éléments disparates… cohérents ! L’histoire de ma vie. Version courte. Maîtrise de philo en poche, me voilà devenu journaliste spécialiste en sport auto, avant d’intégrer la valeureuse rédaction de HARD FORCE. Celle-là même qui prit sauvagement part à mes premiers émois métalliques (aïe ! ça fait mal !). Si la boucle n’est pas encore bouclée, l’arrondi est désormais plus que visible (non : je ne parle pas de mon ventre). Preuve que tout se déroule selon le plan – savamment – orchestré… même si j’aimerais que le tempo s’accélère. Bon, et sinon, qu’est-ce que j’écoute comme musique ? Du bon, rien que du bon : Platon, Nietzsche, Hegel et Spinoza ! Mais je ne crache pas non plus sur un bon vieux morceau de Prost, Villeneuve ou Alonso… Comment ça, Christian, faut tout réécrire !?!
Ses autres publications
Cookies et autres traceurs

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de Cookies ou autres traceurs pour mémoriser vos recherches ou pour réaliser des statistiques de visites.
En savoir plus sur les cookies : mentions légales

OK