Les fans ont répondu présent ce soir à l’appel d’EPICA, comme en témoigne la longue queue sur le boulevard qui mène à la Madeleine. Pour mémoire, SLIPKNOT et OBITUARY jouaient aussi dans Paris ce soir-là ! Quelle nuit du metal !
La tournée des hollandais d’EPICA en support de « The Quantum Enigma » est un succès. La mythique salle parisienne est sold out et DRAGONFORCE est leur guest d’honneur.
Backdrop à l’effigie de « Maximum Overload », album sorti l’été dernier, les DRAGONFORCE déboulent à 10 000 km/h, avec « Fury of the Storm », tout sourire et overmotivés. Malgré quelques petits problèmes de son au début du show, en grands professionnels, les musiciens font le boulot avec « Three Hammers », « The Game », « Seasons ». Ce soir, leur clavier est absent, pour de bonnes raisons familiales, et des samples sont utilisés à visée substitutive. Marc Hudson, le chanteur fait participer le public, stimule les fans qui répondent bien. Les duels de guitare à la mode shredding, mélodiques et métalliques sont impressionnants ! Le niveau d’interprétation des titres est hallucinant et Fred Leclercq, bassiste en chef, est visiblement heureux de jouer à domicile. Le public le lui rend bien. Le groupe continue sur sa lancée avec « Symphony of the Night », « Valley of the Damned », « Cry Thunder ». Les duos de guitares sont très visuels, le trio avec la basse également. Franchement, DRAGONFORCE donne la pêche et défonce tout sur scène. Une bonne dose de dopamine ! Les dragons finissent le show avec leur hit metal « Through the Fire and Flames ». Acclamations du public !
Petit break – Changement de scène pour EPICA avec backdrop représentant « The Quantum Enigma ». L’entrée des musiciens se fait sur « Originem », une sublime orchestration symphonique. Le groupe est acclamé, le public est très présent, les lights sont somptueux. Simone Simons est rayonnante et attrape son micro reposant sur un pied à son initiale S. « The Second Stone » démarre le show, le groupe est à fond, le headbanging est synchrone. « Essence of Silence » est ensuite joué. Le show est millimétré. Mark Jansen et Isaac Delahaye, les guitaristes, vivent le concert à fond. Coen Janssen, le clavier est surexcité et Simone Simons hypnotise tout le monde par son charisme et sa voix.
Les hits s’enchainent avec « Unleashed », « Storm the Sorrow », « Fools of Damnation ». C’est metal, c’est symphonique, Ça growle et c’est mélodique ! Avec « Martyr of the Free World », Mark Jansen évoque la notion de liberté d’expression. Le show continue. Les samples habillent le show sans le dénaturer, les musiciens sont en osmose parfaite avec leur public. Simone domine le concert et évoque les qualités des français pour la nourriture, le travail, le romantisme et le metal. Ovation totale. Le groupe hollandais enchaine avec « The Obsessive Devotion » puis avec « Victims of Contingency » tiré de leur dernier album. Les titres de "The Quantum Enigma" passent bien le cap du live et le public connaît les titres ! Puis Coen Janssen vient au devant de la scène avec son clavier tordu portable pour chauffer et remercier le public ! Le fan club français sera d’ailleurs aussi remercié par Simone pour toutes ces années de support. « The Last Crusade » puis « Cry for the Moon » sont joués. Quel gros hit mélodique ! Tout le public chante et est conquis, la ligne de texte « Forever and Ever » est scandée. C’est au tour d’Arien Van Weesenbeek d’y aller de son solo de batterie bien heavy…un peu long ! Le set s’achève sur « Design Your Universe », une chanson mid tempo bien heavy avec une montée symphonique digne d’une B.O d’un grand film. Les déluges de décibels alternent avec des tempi lents, le tout sublimé par la voix de Simone. Le groupe sort de scène, le public est chaud comme la braise ! Coen Janssen revient parler au public, le chauffer encore ! Il fait une dédicace à DAGOBA (qui était avec eux en tournée sur la première partie de la tournée) et à DRAGONFORCE. Puis le couple clavier portable/batterie démarre, Isaac Delahaye se met derrière le clavier fixe. Petit crescendo musical. « Sancta Terra » est joué. Mark Jansen fait hurler les 2 étages de l’Olympia dans tous les sens, un peu à la façon de James Hetfield de METALLICA ! « Unchain Utopia », tiré du dernier album, est magnifiquement interprété. Comme nous le disait Isaac Delahaye lors d’une interview, le groupe veut mettre le feu à tous les shows de la tournée. Il respecte bien ce qu’il a annoncé ! Le groupe est ravi du show, du public parisien. Dédicaces encore et encore aux français ! Ovation encore et encore ! Le dernier titre joué est « Consign to Oblivion », super symphonique et growlé. Le final est apocalyptique ! Quel concert. Quel groupe. Quelle soirée !
