L'ophiophobie est la peur des serpents mais avec SNAKE EYE, groupe de heavy rock parisien aux influences de la grande vague hard US, n'ayez aucune crainte, ce ne sont que des émotions positives ! Le groupe était de retour avec un 3ème album très mélodique et très puissant qui ravira tous les fans, si ce n'est déjà fait, de ce style musical. HARD FORCE s’est entretenu avec l’ensemble du groupe pour évoquer son actualité.
Peux-tu nous présenter le groupe et un peu son histoire ?
Le groupe a été fondé en 2002 à Paris. Des membres originels il reste Boban Milojevic au chant, Dom Morroni à la batterie, Xavier Paladian à la guitare, et à ceci s'ajoutent aujourd'hui David Atlan à la guitare et Yvan Ramanantsoa à la basse. On a sorti le premier album "Wild Senses" en 2003, puis "Ritual Instinct" en 2006, et notre nouvel album "Snake Eye III" le 2 février dernier.
Peux-tu nous parler du processus d'écriture de "Snake Eye III" ?
L'écriture se fait à partir d'idées de chacun, dans des proportions variées, sachant que les guitares amènent le plus de matériel, puis l'arrangement se fait en groupe. On part souvent d'un riff de guitare. La phase d'arrangement est la plus longue, car elle nécessite l'accord de chacun jusqu'au résultat final.
Qui a produit l'album ? Comment l'avez-vous enregistré ?
SNAKE EYE produit ses albums. L'enregistrement s'est fait en studio, à l'ancienne ! 5 semaines chez Francis Caste aux studios Ste Marthe à Paris. C'est lui qui a également mixé et masterisé notre album !
Un track by track ?
« Resurrection » : c'est une parabole de la renaissance du groupe; c'est la force de l'amour qui fait revivre l'être perdu.
« Freak » : c'est une histoire de manipulation, de choses que tu ne peux pas contrôler…
« Cry For Mercy » : c’est une histoire de drague dans un bar, le type dit en gros, « tu me plais drôlement, mais je ne vais pas te supplier non plus » (rires).
« Never Enough » : « Tu n'auras jamais assez de larmes pour me regretter… ».
« Make it » : c'est un peu quelqu'un qui s'est résigné, un homme qui a lâché prise, qui vit sa vie au jour le jour…
« Highway To Love » : crois-moi cette chanson porte bien son nom; il y est question d'amour, de la quête du véritable amour !
« Take Me Back » : c'est plutôt nostalgique; ce sont des souvenirs du temps révolu.
« Sail Away » : il est question de relation père-fils: « crois en ce que tu fais, tu trouveras ta bonne étoile »
Quelles sont les principales influences musicales sur cet album ?
Je crois qu'aujourd'hui, on est toujours sous influence, du hard rock mélodique, du heavy rock des années 80-90 entre autres. On les a bien digérées maintenant. La synthèse est faite, SNAKE EYE fait du SNAKE EYE aujourd'hui !
Comment décrirais-tu SNAKE EYE en 4 mots ?
Mélodie, énergie, émotions, et camaraderie.
Qu'écoutez-vous en ce moment ?
Entre autres, Boban écoute « Dracula » le projet de Jorn Lande, Xavier le « Chromaticity » de Tony Mac Alpine, Yvan « Thirteen » d'HAREM SCAREM, et Vid'da écoute ses vieux trucs comme d'hab !!
Avec qui SNAKE EYE rêverait-il de jouer ?
Ecoute, on a enregistré l'émission "Une Dose 2 Metal" avec SCORPIONS et on ne te cache pas qu'on adorerait partager une scène avec eux !!
Gene Simmons et d'autres artistes disent que le rock est mort; qu'en pensez-vous ?
Le rock ne mourra jamais. C'est une énergie qui durera tant que des mecs auront des guitares à brancher dans des amplis et des choses à dire en gueulant !! C'est un état d'esprit. Après, Gene Simmons et nous, n'avons pas le même référentiel ; je crois que KISS a pris un gros cachet pour le Hellfest il y a 2 ans et cette année encore… et puis ils tournent encore, non ? Dans un style mort…
Que pensez-vous du marché musical et du fait qu'Internet ait modifié la donne ?
Ecoute, c'est à double tranchant, nous voyons la différence de potentiel de communication entre les 2 précédents albums et « Snake Eye III » aujourd'hui, grâce au net, aux réseaux sociaux etc… c'est dingue! Ca c'est génial; mais à côté de ça, les revenus des artistes sur les ventes de disques sont inversement proportionnels car les ventes ont chuté. Mais globalement, malgré tout ça, il y a aura toujours une place pour celui qui en veut !
Je vous donne un nom de groupe ou d'artiste, et vous me dites un mot ?
George Lynch : L’idole de Vid’da
STRYPER : « In God We Trust », une grande histoire d'amour pour Dom’
KISS : Notre enfance (réponse collégiale)
WHITESNAKE : Boban, fan ultime de Coverdale.
Brett Michaels : les nanas!!! (réponse collégiale)
Joe Satriani : la rigueur, un artiste exigeant avec lui-même pour Xavier
Ozzy : CRA-ZY!!!! (réponse collégiale)
MÖTLEY CRÜE : Los Angeles (réponse collégiale)
Lemmy : Légende (réponse collégiale)
WINGER : Dream Team (réponse collégiale)
Vivez-vous de la musique ?
Non.
Un dernier mot ?
On donne rendez-vous à tout le monde sur nos prochaines dates bien sûr, et sur notre page Facebook. Et n'oubliez pas: "Keep an eye on the Snake!".
