19 août 2015, 16:14

Parlons de la Turquie !

Comme vous le savez certainement, SOULFLY a récemment joué avec KORN, GOJIRA et plusieurs autres groupes à Istanbul en Turquie. Pourquoi les pays exotiques et le Moyen-Orient m’intéressent-ils autant, vous demandez-vous peut-être ? Grâce à mon compte Facebook et au fait que je mette un point d’honneur à répondre à chaque message privé que je reçois, j’ai appris beaucoup de choses sur le monde qui m’avaient laissée perplexe dans le passé. Comme, par exemple, qu’il y a des pays où les fans de metal sont persécutés et même torturés. C’est ce qui a donné naissance à “Forbidden Fire”, un titre de KILLER BE KILLED. Mais revenons à Istanbul…



Anahid M.O.P.


J’adore cette ville ! Son architecture ancienne où se mêlent la modernité, ses musées et leurs antiquités sublimes, le Grand bazar avec ses tapis volants, ses magasins de cuir, ses tenues de harem et ses poteries décorées de l’arbre de vie. Ses mosquées qui s’élèvent au milieu d’un océan de bâtiments et les prières qui résonnent... Istanbul est une ville colorée.
Et n’oublions pas ses embouteillages !

 


Istanbul
 

Istanbul
 

Istanbul


J’ai organisé ce concert à Istanbul parce que j’avais envie de donner l’occasion à une invitée que l’on entend sur "Archangel", le nouvel album de SOULFLY, de monter sur scène. Je voulais trouver le moyen de faire jouer Anahid M.O.P., une guerrière aussi belle que talentueuse, qui apparaît en guest sur “Mother Of Dragons”, la chanson qu’a composée Max sur moi. Etre persécuté pendant toute son adolescence parce que l’on est fan de metal dans un pays où le metal est prohibé demande énormément de courage. Des jeunes sont arrêtés, voire pire, parce qu’ils portent des fringues en rapport avec le metal, parce qu’ils en jouent ou même tout simplement parce qu’ils en écoutent.
Nous considérons la liberté musicale comme un droit, il devrait en être de même pour eux.

 


Etre fan de metal dans la zone interdite


La Turquie a un côté européen et un côté asiatique. Bien que les vieilles croyances soient encore solidement ancrées dans les mentalités, il y a aussi une modernité qui donne aux habitants de nombreuses libertés qui devraient être automatiques. C’est la raison pour laquelle Max et moi y sommes allés à plusieurs reprises, parfois tous les deux, parfois avec le groupe.

Il se passait beaucoup de choses à l’hôtel Marmara ce week-end. Nous avons croisé les musiciens de GOJIRA, BEHEMOTH, DARK TRANQUILITY, ANNIHILATOR et bien d’autres qui se détendaient et discutaient autour d’un café, d’un thé ou d’une bière bien fraîche. Etaient également présents Dave DeeDevil et Roya, sa charmante épouse, ainsi que Meraj et Anahid M.O.P., nos amis iraniens. Un plaisir partagé, eux de passer du temps avec nous et nous de les rencontrer.



Le dîner avant le concert



Roya et Dave


Le festival était excellent et un véritable sentiment de camaraderie régnait backstage. Et puis, nous nous sommes régalés avec des spécialités turques.
C’est vrai, un énorme épisode de mousson a frappé la scène et la zone backstage s’est transformée en mare de boue de la taille de Woodstock, mais rien n’arrête le metal ! Nous avons retrouvé Fieldy de KORN, un vieil ami de l’Epoque de Dana, avec qui nous avons parlé du bon vieux temps. Le passé, le présent et le futur… c’est ce que l’on en fait.
Visitez la Turquie et soutenez la Conscience Metal au Moyen-Orient.
Protégeons nos frères et nos sœurs…









​La scène et le meet and greet

La classe est terminée…

(traduction : Laurence Faure)
Photos et documents © Collection privée Gloria Cavalera - droits réservés

Blogger : Gloria Cavalera
Au sujet de l'auteur
Gloria Cavalera
Gloria Cavalera est, avec Sharon Osbourne, probablement l'une des rares femmes-managers du metal à avoir atteint une telle notoriété. Sa vie est évidemment liée à la carrière de son époux, Max Cavalera. Ce fut le cas autrefois dans SEPULTURA et désormais dans SOULFLY depuis 1997. Elle s'occupe également de la carrière de ses enfants, aujourd'hui musiciens (LODY KONG, INCITE). A partir d'octobre 2012, elle a décidé de raconter son histoire dans un blog : "Voici mon histoire...mon histoire metal, une sorte de salade mélangée où l'on trouverait mes origines, ma vie actuelle, celle de mes enfants et de mes petits-enfants. L'histoire ne doit et ne peut-être écrite que par ceux qui l'ont vécue". HARD FORCE a le privilège de publier chaque semaine un épisode, en langue française, de cette vie hors du commun.
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