Pour nous tous, la musique est synonyme de fun, d’éclate, de plaisir. Voire d’exutoire. Les concerts sont une “communion” entre gens de bonne compagnie, même si l’on en vient à fuir tout terme à connotation religieuse. Mais jamais au grand jamais elle n’avait rimé à ce point avec tristesse et horreur. Il y aura désormais un avant et un après Bataclan. Quand la fête s’est transformée en carnage. Parmi les victimes, celles qui n’en sont jamais ressorties, figurait Guillaume B.Decherf.
Journaliste de talent, ce diplômé de l’ESJ de Lille, également titulaire d’une maîtrise d’anglais, était un passionné de rock au sens large et de metal en particulier. Après un stage à Libé où il écrira régulièrement pendant plusieurs années, on le retrouve chez Rolling Stone et Métro avant qu’il ne devienne rédacteur en chef de Hard-Rock Magazine. Suite à quoi, c’est chez Les Inrocks qu’il signe des articles, ou encore sur le site de Hard Force. Il avait aussi en projet un ouvrage avec Christophe Darras et Charlélie Arnaud (Rock Hard) qui sera édité en hommage à Guillaume.
« On headbangait encore côte à côte dans la fosse du Zénith pendant SLAYER. Je n’ai pas de mots… » a commenté Stéphane Buriez de LOUDBLAST sur sa page Facebook.
Guillaume avait 43 ans. Il laisse derrière lui deux petites filles et sa compagne Carine à qui nous présentons nos plus sincères condoléances. A travers Guillaume que nous connaissions et appréciions, c’est à toutes les victimes du 13 novembre 2015 que nous souhaitons rendre hommage. Et aussi à ceux, entre la vie et la mort, qui se battent ainsi qu’aux survivants qui n’oublieront jamais.
Bye bye, GiBiDi. Tu nous manques déjà.