7 juillet 2016, 18:17

RESURRECTION FEST

@ Viveiro - Jour 1

Blogger : AnneM
par AnneM


Sur le papier, ça avait l'air bien, du coup on a voulu vérifier et voir ce que donne un festival de metal/hardcore chez nos voisins espagnols. Direction la Galice et Viveiro pour le Resurrection Fest !

Arrivée le mercredi et bonne nouvelle, pas de bouchons sur la route. Le festival se trouve dans la zone portuaire dont la circulation est réglementée pour l'occasion. Au niveau accueil, on connaissait Clisson et l'hospitalité de ses habitants, là le riverain harangue de sa fenêtre pour que tu viennes installer ta voiture, ton camion ou ta tente dans son jardin. Ça à vraiment l'air sympa le coin...
Pour ce qui est de l'organisation, tout est fait pour le bien être du festivalier avec le sourire et une réactivité impressionnante. En fait, le mot problème ne semble pas exister ici. Tout est solutionné en quelques secondes et si on ne connaît pas la réponse à ta question, la réponse est oui.
En ce qui concerne le site lui-même, il est composé de deux grosses aires. La première regroupe le merchandising et l'espace restauration ainsi que la Ritual Stage, la plus orientée hardcore, où à eu lieu mercredi la soirée de présentation avec SKINDRED en tête d'affiche, devant plus de 7000 personnes. La seconde partie est composée des deux scènes principales, la Main Stage et la Chaos Stage qui se font face.



Un bel orage le mercredi soir va un peu plonger le merch dans la gadoue, mais réactivité oblige, des bottes de paille arrivent en masse. Côté scènes principales, le gazon rempli sa fonction et tout le monde à les pieds au sec. Le ciel est un peu gris mais la température est idéale.
Le premier groupe à attirer notre attention est SOLDIER en Main Stage. Originaires des Asturies, une région voisine, ils balancent un thrash énergique qui conquiert le public au point de lancer un circle-pit peu après 16h30, soit juste après le repas de midi local.
Un peu plus tard, les New-yorkais THE CASUALTIES se produisent sur la Ritual Stage. Biens connus des amateurs de punk-hardcore, le chanteur Jorge Herrera, né en équateur, chante une bonne partie des titres dans la langue locale, ce qui a le don d’enflammer la foule. Sans compter la Cucaracha version punk et une initiation à l'espagnol pour Jake Kolatis qui nous balancera un jubilatoire « Yo soy un guapo maricón » (pour les non hispanophones, google est votre ami).




Un rapide tour du côté de CRISIX histoire d'assister au petit moment émotion de la journée, lorsque le chanteur demande sa copine enceinte en mariage devant tout le public (elle a dit oui!).

BAD RELIGION s'approprie la Main Stage à la suite. Ils étaient tête d'affiche en 2013 et sont donc attendus avec impatience par le public. Greg Graffin et ses comparses ne semblent pas motivés. Honnêtement le set ne nous convainc pas. Le public adhère plutôt mollement et nous aussi.

Direction la Ritual Stage et WALLS OF JERICHO. Là, problème. Candace est déchaînée et la scène et trop petite, comme le pit. En gros, ça déborde de partout. Set énormissime, du grand WALLS on en prend plein les yeux, les oreilles, et aussi un peu les côtes et la tête. Chose d'ailleurs étrange ici, les gens ne s'agglutinent pas comme en France pour être au plus près de la scène. Du coup, on peut respirer et bouger même contre la barrière. Par contre, avec une foule moins dense, le slam devient hasardeux.

On sort de WALLS OF JERICHO rincés et il nous faudra plusieurs minutes et une pause repas pour nous remettre du concert.
On loupe du coup BRING ME THE HORIZON ainsi que VOLBEAT qui rencontre un franc succès auprès du public à entendre les cris et appels de la foule en délire. Un très gros set de la part des Danois qui donnent vraiment tout ce soir là.

Deux heures du matin, pas encore remis de VOLBEAT, le Resurrection Fest voit les trop rares BRUJERIA envahir la Chaos Stage avec leur death énergique qui fait oublier la fatigue de cette fin de journée. Ils envoient vraiment du lourd, le groupe est homogène et se renvoie la balle pour maintenir une tension constante.
On termine avec une Macarena version metal apocalyptique, qui verra danser même la dame-pipi du carré VIP, qui fera quand même remarquer que  « Elle a vingt ans cette chanson ! ».

Un peu plus de trois heures, pas le courage de voir le dernier groupe, un tribute-band à GUNS N' ROSES, direction la tente et le jardin de nos nouveaux amis. On s'endors au son de "Sweet Child O'Mine..."


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