8 août 2016, 22:52

Ronnie James Dio

(A)live after death au Wacken Open Air


© Rolling Stone


Samedi soir, les 75 000 spectateurs présents au Wacken Open Air ont assisté à une première mondiale : six ans après sa disparition, Ronnie James Dio – ou plus exactement son hologramme – était sur scène avec DIO DISCIPLES pour interpréter “We Rock”, un des titres phares de sa carrière solo. Un tour de force un rien sacrilège que l’on doit à Eyellusion, une compagnie pour laquelle travaille Wendy Dio, veuve de Ronnie et manageuse de DIO DISCIPLES justement. L’exploit a demandé pas loin d’une année de travail mais une tournée mondiale est d’ores et déjà prévue en 2017 pour le groupe composé d’anciens musiciens de RJ – Oni Logan, Craig Goldy, Bjorn Englen, Scott Warren, Simon Wright et Tim Ripper Owens au micro.
 


Selon Rolling Stone, la performance du Wacken n’était en effet qu’un avant-goût de ce que réservent Eyellusion et DIO DISCIPLES, puisque “Ronnie” pourrait chanter entre six et douze chansons dans le futur – y compris de l’époque RAINBOW et BLACK SABBATH.
 


On attend un extrait avec impatience… même si l'on a aussi le droit d'être gêné par le procédé. Car si on peut applaudir la performance technique et imaginer tous les musiciens disparus qui pourraient ainsi “ressusciter” (Lemmy, Freddie Mercury, Phil Lynott, Randy Rhoads pour ne citer qu'eux) en concert, la décence voudrait aussi qu'on laisse les morts en paix. Pour les faire revivre, restent leurs albums et les DVD live “in the flesh”, tellement mieux qu'une image qui bouge créée de toutes pièces. La preuve ci-dessous…
 

Blogger : Laurence Faure
Au sujet de l'auteur
Laurence Faure
Le hard rock, Laurence est tombée dedans il y a déjà pas mal d'années. Mais partant du principe que «Si c'est trop fort, c'est que t'es trop vieux» et qu'elle écoute toujours la musique sur 11, elle pense être la preuve vivante que le metal à haute dose est une véritable fontaine de jouvence. Ou alors elle est sourde, mais laissez-la rêver… Après avoir “religieusement” lu la presse française de la grande époque, Laurence rejoint Hard Rock Magazine en tant que journaliste et secrétaire de rédaction, avant d'en devenir brièvement rédac' chef. Débarquée et résolue à changer de milieu, LF œuvre désormais dans la presse spécialisée (sports mécaniques), mais comme il n'y a vraiment que le metal qui fait battre son petit cœur, quand HARD FORCE lui a proposé de rejoindre le team fin 2013, elle est arrivée “fast as a shark”.
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