16 août 2016, 22:58

PALACE OF THE KING

"Valles Marineris"

Album : Valles Marineris

A l'automne 2015, les Australiens PALACE OF THE KING s'étaient lancés dans une longue tournée européenne pour promouvoir leur premier véritable album, « White Bird/Burn The Sky ». Ils n'avaient pas hésité à se produire dans de toute petites salles, comme feu le Blue Devils d'Arras... où leur concert m'avait séduit. Leur hard rock bluesy, qui lorgnait sans vergogne sur les seventies – ah ces claviers ! – tendance LED ZEP ou DEEP PURPLE, et leurs héritiers style BLACK CROWES – était asséné avec conviction et talent, bonhomie et brio.

Un an plus tard, le sextet revient avec un « Valles Marineris » – le nom de la plus grande faille du système solaire, présente sur Mars – qui reprend les meilleurs éléments de son prédécesseur en leur donnant une teinte légèrement plus heavy, notamment sous l'influence d'une basse très présente.
Les influences originales sont moins perceptibles... même si l'ombre de l'incontournable dirigeable plane régulièrement sur le paysage musical des Aussies. La voix de Tim Henwood fait mouche, et se marie à merveille à celle de Mahalia Barnes sur un "Black Cloud" entre funk et soul ; le guitariste Mattew Harrison est fan de FUNKADELIK... et ça s'entend ! Les claviers dialoguent avec les guitares en une riche conversation ("The Bridge Of The Gods"). Comme le groupe sait varier les ambiances, du planant "River Of Fire" au groovy "We Are The Vampires", il signe un album savoureux dont on ne se lasse pas.

Blogger : Christophe Grès
Au sujet de l'auteur
Christophe Grès
Christophe a plongé dans l’univers du hard rock et du metal à la fin de l’adolescence, au tout début des années 90, avec Guns N’ Roses, Iron Maiden – des heures passées à écouter "Live after Death", les yeux plongés dans la mythique illustration du disque ! – et Motörhead. Très vite, cette musique devient une passion de plus en plus envahissante… Une multitude de nouveaux groupes a envahi sa vie, d’Obituary à Dark Throne en passant par Loudblast, Immortal, Paradise Lost... Les Grands Anciens – Black Sabbath, Led Zep, Deep Purple… – sont devenus ses références, comme de sages grands-pères, quand de jeunes furieux sont devenus les rejetons turbulents de la famille. Adorant écrire, il a créé et mené le fanzine A Rebours durant quelques années. Collectionneur dans l’âme, il accumule les set-lists, les vinyles, les CDs, les flyers… au grand désarroi de sa compagne, rétive à l’art métallique.
Ses autres publications
Cookies et autres traceurs

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de Cookies ou autres traceurs pour mémoriser vos recherches ou pour réaliser des statistiques de visites.
En savoir plus sur les cookies : mentions légales

OK