Le blockbuster SABATON est de retour et rien ne peut l’arrêter ! C’est un arrivage massif de titres lourds et teintés d’héroïsme que nous livrent les Suédois. On prend les mêmes ingrédients et on recommence… et ça marche ! Parce que oui, cet album fonctionne (presque) autant que les autres.
Dès les premières notes, on sait qu’on écoute SABATON. Un heavy franc, mélodique et entraînant, des paroles guerrières avec cet accent si particulier de Joakim Broden et ses 'r' roulés, une rythmique effrénée et des sons d’ambiance. Pas de doute possible, les 'Héros' de la scène sont de retour. Enfin de retour, pas vraiment puisque la dernière tournée s’achève à peine ! On se demande d’ailleurs comment le groupe arrive à être productif pour un album au vu de l’énergie dépensée sur scène. Mais cette dynamique est bel et bien présente sur « The Last Stand ». Entre des titres ayant clairement vocation à devenir des tubes "The Last Stand" ou "Blood Of Bannockburn" et des évidences qui le sont peut-être trop comme "Hill 3234", SABATON a le mérite de nous faire voyager en tant de guerre et dans l’histoire. Rien de bien nouveau donc, rien de bien essentiel, mais pour les fans, on est dans la continuité de ce à quoi nous a habitué le groupe. Pour les néophytes, c’est un bon album pour toutes occasions.
Que dire? Des refrains inoubliables, des mélodies entraînantes, des guitares acérées, une batterie martelée, des vocaux épiques… Oui, il y a tout cela chez SABATON et « The Last Stand » n’échappe pas à la règle. La production du tant renommé Peter Tägtgren confère à l’album encore plus de puissance et de visibilité. C’est une machinerie bien huilée qui n’est pas prête de rendre les armes. Allez, il y a quand même quelques nouveautés : de la cornemuse par exemple ! Ca fait d’ailleurs son petit effet ! On n’a pas le temps de s’ennuyer puisque l’album dure à peine plus de 35 minutes. C’est efficace sans être rébarbatif, il n’en faut pas plus.
SABATON c’est du lourd, du très lourd. Inébranlables, indiscutables, incomparables. Ils ont tout compris et continuent donc à tout dévaster sur leur passage.