26 octobre 2016, 10:55

Slash

La guitare de ses débuts avec GUNS N’ ROSES en vente

Le 5 novembre, la BC Rich Warlock rouge métallique qu’utilisait Slash quand GUNS N’ ROSES n’était qu’un des innombrables groupes qui hantaient le Sunset Strip sera adjugée à l'issue de la mise en vente aux enchères actuellement en cours chez Julien’s Auctions.

Un peu d'histoire : le guitariste, qui ne portait pas encore de haut-de-forme, en fait l’acquisition en 1984 à l’Hollywood Music Store situé à West Hollywood. La belle débute en live entre ses mains à Santa Monica chez Madame Wong’s West le 16 juin 1984 à l’occasion d’un concert d’HOLLYWOOD ROSE, groupe pré-Gunners dans lequel il joue avec Axl Rose et Steven Adler.

Un an plus tard, le 6 juin 1985, Slash, qui composera avec “Welcome To The Jungle” et “Sweet Child O’ Mine”, l’utilise pour le premier concert de GUNS N’ ROSES au Troubadour, ainsi que sur la première démo du groupe et le légendaire EP 4 titres « Live ?!*@ Like a Suicide » sorti en 1986. Entre 1984 et janvier 1987, le guitariste donnera dix-huit concerts avec elle avant de la remiser définitivement au placard. Personne ne sait ce qui est advenu de la Warlock au cours de ces vingt-neuf dernières années avant qu’elle ne réapparaisse miraculeusement (certains témoins l'auraient vue couler des jours tranquilles aux Bahamas).

Autant dire que c’est une pièce d’histoire qui est à portée de compte en banque – pour qui a les moyens de s’offrir cette BC Rich signée par son propriétaire et fournie avec un certificat d’authenticité s'entend. Sa mise à prix était de 30 000 dollars (à peu près 28 000 euros) et, selon les estimations, elle pourrait partir pour une somme allant de 60 000 à 80 000 dollars (entre 55 000 et 74 000 euros environ). Dis tonton, pourquoi tu tousses ?
 

Blogger : Laurence Faure
Au sujet de l'auteur
Laurence Faure
Le hard rock, Laurence est tombée dedans il y a déjà pas mal d'années. Mais partant du principe que «Si c'est trop fort, c'est que t'es trop vieux» et qu'elle écoute toujours la musique sur 11, elle pense être la preuve vivante que le metal à haute dose est une véritable fontaine de jouvence. Ou alors elle est sourde, mais laissez-la rêver… Après avoir “religieusement” lu la presse française de la grande époque, Laurence rejoint Hard Rock Magazine en tant que journaliste et secrétaire de rédaction, avant d'en devenir brièvement rédac' chef. Débarquée et résolue à changer de milieu, LF œuvre désormais dans la presse spécialisée (sports mécaniques), mais comme il n'y a vraiment que le metal qui fait battre son petit cœur, quand HARD FORCE lui a proposé de rejoindre le team fin 2013, elle est arrivée “fast as a shark”.
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