22 décembre 2016, 17:19

THE DEAD DAISIES

Interview John Corabi et Doug Aldrich

Quand un guitariste, businessman de profession, s'entoure de musiciens au CV prestigieux, certains ne voient en eux qu'un “supergroupe” de mercenaires. D'autres, dont nous faisons partie, se contentent d'ouvrir grand leurs oreilles et trouvent « Make Some Noise », troisième album de la formation australo-américaine, très sympa à écouter. THE DEAD DAISIES, puisque c'est d'eux dont il s'agit, étant de passage dans le Var dans le cadre de leur tournée en co-tête d'affiche avec THE ANSWER, HARD FORCE en a profité pour discuter avec John Corabi et Doug Aldrich. L'occasion de parler du présent, du futur, mais aussi du passé, évidemment.

Les compagnons de scène de David Lowy, guitariste et businessman australien de son état, ont un background aux airs de Who’s Who du Classic Hard rock. Jugez plutôt : Marco Mendoza, le bassiste, est passé dans les rangs de THIN LIZZY, WHITESNAKE, LYNCH MOB et Ted Nugent ; Brian Tichy, le batteur, a défoncé ses fûts derrière Ozzy, VELVET REVOLVER, FOREIGNER, WHITESNAKE, PRIDE & GLORY, Billy Idol, Glenn Hughes et SLASH’S SNAKEPIT ; John Corabi, chanteur d'UNION et SCREAM, a remplacé Vince Neil sur l'excellent et trop sous-estimé « Mötley Crüe » sorti en 2014 ; quant à Doug Aldrich, le guitariste, il a évolué dans LION, HOUSE OF LORDS, HURRICANE, BAD MOON RISING, DIO, WHITESNAKE, mais aussi avec Glenn Hughes. Ça fait bien longtemps que de telles pointures n'avaient pas foulé les planches d'une scène toulonnaise…

Doug, en tant que dernier arrivé dans le groupe, que penses-tu avoir apporté aux DEAD DAISIES avec ton passé de guitariste de Dio et de WHITESNAKE ?
Doug Aldrich : Difficile à dire. Dès que l’on change une pièce du puzzle, tout est différent. « Revolucion » était un excellent album mais nous avons voulu faire quelque chose de plus direct, pas une simple redite. L’avantage, c’est qu’à l’exception de David, je connaissais tout le monde depuis des années. Nous avions déjà joué ensemble, Marco (Mendoza, le bassiste), Brian (Tichy, le batteur) et moi. Quant à John, même si nous n’avions jamais travaillé ensemble, nous nous connaissons depuis que nous sommes gamins. Nous avons grandi tous les deux à Philadelphie où nous jouions dans des groupes locaux.

D’après toi, John, quelle influence l’arrivée de Doug a-t-elle eue sur le groupe ?
John Corabi : David a toujours voulu que THE DEAD DAISIES soit un quintet : deux guitaristes, un bassiste, un batteur et un chanteur. Entre les influences de Doug, qui sont les mêmes que les nôtres – LED ZEPPELIN, les vieux AEROSMITH, AC/DC… –, son jeu et le fait qu’il n’y ait plus de claviers (Dizzy Reed s’en est lui aussi retourné chez les Gunners), « Make Some Noise » est un peu plus “agressif” que l’album précédent. C’est bien aussi d’avoir un autre compositeur dans le groupe.

Bien que THE DEAD DAISIES ait enregistré trois albums, votre set-list live compte actuellement cinq reprises. C’est beaucoup, même si c’est agréable à écouter…
Nous ne jouons que les covers que nous avons enregistrées sur album. Nous avons beau être considérés comme un “supergroupe”, nous sommes avant tout des fans de musique. Tous les soirs, avant de monter sur scène, Brian et Doug branchent leur iPad et ils sont comme des gamins. Ils écoutent de vieux titres de VAN HALEN, AEROSMITH, LED ZEPPELIN… Ces reprises ont une histoire personnelle. Dans le cas de “Join Together” (des WHO) et “Fortunate Son” (de CREEDENCE CLEARWATER REVIVAL), quand j’étais enfant, je glissais dans le juke-box une pièce que j’avais prise dans le porte-monnaie de ma mère pour les écouter tout en jouant au flipper.
Ce sont de grands morceaux, des classiques que nous prenons du plaisir à jouer, alors pourquoi s’en priver ? A l’époque, tous les groupes que j’écoutais – DEEP PURPLE, VAN HALEN, LED ZEPPELIN… – enregistraient des reprises. Il y en avait une ou deux sur chacun des premiers albums de VAN HALEN… jusqu’à « Diver Down » qui en compte quatre. Ces covers, c’est à la fois notre façon de saluer nos héros et de faire monter encore un peu plus la température dans la salle car nous restons un groupe relativement récent.

Et à part les groupes de vos jeunes années, quels artistes ou groupes plus récents ont retenu votre attention ?
J’aime bien RIVAL SONS et INGLORIOUS, avec qui nous avons fait quelques concerts. Je ne connaissais pas vraiment THE ANSWER avant cette tournée et je les apprécie beaucoup, humainement et musicalement parlant. Quand j’écoute de la musique, c’est du rock des 70’s, THE FACES, HUMBLE PIE, BLACK SABBATH, toutes ces légendes du rock. Les radios (NDJ : américaines, évidemment) ne passent pas tellement de nouveaux groupes. Les plus récents, ce sont plutôt ma femme, certaines de mes ex-petites amies ou mon fils qui me les font découvrir après les avoir eux-mêmes entendus sur Internet.
Doug : J’aime beaucoup Nick Perri, l’ex-guitariste de SILVERTIDE qui a formé MOUNT HOLLY (NDJ : il a également joué dans SHINEDOWN et aux côtés de Perry Farrell, frontman de JANE’S ADDICTION). C’est un groupe vraiment cool dans l’esprit de LED ZEPPELIN, qui va sortir un nouvel album. Il y a aussi Jared James Nichols, un jeune guitariste de blues-rock, qui évolue quelque part entre MOUNTAIN et le Pat Travers BAND. En plus, il chante bien et il a un bon look. Sans oublier Lynne Jackaman (une chanteuse londonienne qui a ouvert en acoustique pour leur récente tournée britannique). Une future superstar.
John : Oui, elle assure vraiment.
 

« Nous enregistrons tous les shows de cette tournée et nous allons sortir un DVD et un CD live, “Live And Louder”. » – John Corabi


Quel est le programme des DEAD DAISIES pour 2017 ?
Il s’est écoulé moins d’un an entre le moment où j’ai rejoint THE DEAD DAISIES et enregistré « Revolucion » en 2015 et la sortie de « Make Some Noise ». Nous avons tourné deux fois pour promouvoir « Revolucion », une fois avec KISS, une fois avec WHITESNAKE, nous sommes allés en Australie et aux USA, avant d’enregistrer « Make Some Noise » avec Doug. Là, nous enregistrons tous les shows de cette tournée et nous allons sortir un DVD et un CD live, « Live And Louder ». Nous allons commencer à travailler sur de nouveaux titres et nous devrions entrer en studio pour enregistrer un nouvel album fin 2017, qui devrait être disponible en 2018.

Au départ, THE DEAD DAISIES était plutôt un collectif de grands noms qu’un véritable groupe. Le line-up actuel est-il permanent ?
C’est ce que voudrait David et j’aime beaucoup l’alchimie qui existe entre nous cinq. « Make Some Noise » est le premier album où tous les musiciens ont enregistré ensemble en studio et tournent ensemble. C’était le rêve de David mais les choses se sont plutôt passées à l’envers. Jon Stevens (ex-INXS) et lui ont formé le groupe, ils ont composé vingt-deux chansons et sont entrés en studio avec des musiciens de session, puis ils ont trouvé des musiciens pour partir en tournée. Ils ont en quelque sorte grandi en public. Nous nous entendons bien, nous sommes sur la même longueur d’ondes, il y a une bonne ambiance… Nous verrons.
 


 

Quels sont vos projets personnels pour 2017 ?
Quand « Make Some Noise » est arrivé dans les bacs, j’étais censé sortir un album et un DVD live de la tournée solo que j’ai faite en 2014 pour fêter les vingt années de sortie de « Mötley Crüe ». Je l‘ai donc mis de côté et il sera disponible en janvier. THE DEAD DAISIES étant en stand-by jusqu’en mai, je pense que je vais tourner pour le promouvoir de janvier à avril prochains. Principalement aux USA. J’ai aussi des demandes à l’étranger, mais financièrement parlant, c’est impossible pour moi de partir avec quatre musiciens en Australie, par exemple, ou à Paris si je n’ai qu’une seule date. Le voyage, l’hôtel, la nourriture, ça n’est pas jouable… D’où l’idée de sortir un DVD live, de façon à ce que tout le monde puisse voir ce concert.
Doug : J’ai très envie de faire quelque chose avec BURNING RAIN, un projet qui me tient particulièrement à cœur et avec qui j’ai déjà enregistré trois albums. Peut-être aussi avec REVOLUTION SAINTS, mon projet avec Deen Castronovo et Jack Blades (respectivement, ex-batteur de JOURNEY et bassiste/chanteur de NIGHTRANGER). Mais tout dépend en fait du planning des DEAD DAISIES, ma priorité.
 

« Une fille est venue me voir avec son petit ami qui se trouvait être Eric Carr, le batteur de KISS. Le groupe cherchait un remplaçant à Ace Frehley et il m’a conseillé de me présenter à l’audition. J’y suis allé, nous avons joué deux fois mais j’étais trop jeune, je n’étais qu’un gamin. » – Doug Aldrich


Vous semblez être en quelque sorte le groupe de première partie attitré de KISS puisque vous avez ouvert pour eux à plusieurs reprises. Doug, je crois que tu as auditionné pour eux il y a pas mal d’années ?
C’est exact. J’avais 18 ans à l’époque, je venais d’arriver à Los Angeles parce qu’à Philadelphie, les groupes étaient obligés de se cantonner aux reprises s’ils voulaient trouver des dates, et moi, je voulais aussi jouer des compositions originales. Une fille est venue me voir avec son petit ami qui se trouvait être Eric Carr, le batteur de KISS. Le groupe cherchait un remplaçant à Ace Frehley et il m’a conseillé de me présenter à l’audition. J’y suis allé, nous avons joué deux fois mais j’étais trop jeune, je n’étais qu’un gamin. Ça n'en demeure pas moins une super expérience.
Gene Simmons m’a demandé : « Tu ne joues pas de gammes majeures ? » « Des quoi ? » « Tu sais : do, ré, mi* (en français dans le texte)… » « Ah, OK… » A l’époque, j’étais autodidacte et je ne connaissais même pas le nom des gammes… Par la suite, j’ai pris des cours et j’en ai donné pas mal moi aussi. C’est marrant parce que quand nous avons ouvert pour KISS, nous n’en avons jamais parlé mais il y a quelques années, Gene m’a envoyé un email dans lequel il me félicitait et me disait qu’il était fier de mon parcours. Il se rappelait de moi. Gene se souvient de tous les gens qu’il rencontre, c'est quelqu'un d'extrêmement intelligent.
 

John, que peux-tu nous dire sur 1313, le projet solo de Mick Mars, le guitariste de MÖTLEY CRÜE, avec qui tu as enregistré deux chansons ?
Il y a deux ans, alors que j’étais en pleine tournée solo, Mick m’a contacté. Il m’a dit qu’il habitait Nashville à présent et nous avons discuté au téléphone pendant des heures. Il m’a expliqué qu’il voulait enregistrer un album solo et qu’il aimerait travailler avec moi. J’ai accepté bien volontiers car j’adore Mick qui est l’une des personnes les plus gentilles que je connaisse. Il est alors parti pour la tournée d’adieu de MÖTLEY CRÜE et c’est là où j’ai été contacté par DEAD DAISIES qui m’a proposé de les rejoindre. Nous ne nous sommes pas reparlé pendant un moment et puis l’an dernier, quand nous avons joué au Download, le technicien guitare de Mick est venu nous voir jouer et m’a dit qu’il voulait vraiment discuter avec moi. En décembre 2015, après la tournée, Mick m’a demandé de le rejoindre en studio. J’ai changé le texte d’une des chansons parce qu’il ne me plaisait pas trop et j’ai chanté sur deux morceaux. J'ai été assez surpris que Mick en poste des extraits sur Internet

Tu n'es qu'un invité en fait ?
Mick voulait que j’enregistre tout l’album mais THE DEAD DAISIES a un planning de dingue, j’ai ma carrière solo et un contrat et je ne voulais pas ne pas être en mesure de remplir mes engagements, ce que je lui ai expliqué et qu’il a très bien compris. Qui sait, peut-être enregistrerai-je une autre chanson avec lui pendant notre break ?

Doug, peut-on revenir brièvement sur les années que tu as passées au sein de DIO ?
Ronnie était quelqu’un de génial. Il m'a fait confiance et m’a vraiment soutenu. Je ne serais sans doute pas là aujourd’hui s’il n’avait pas cru en moi. Il m’avait proposé une première fois de le rejoindre en 1990 mais à l’époque, j’avais refusé parce que je pensais vraiment que LION, le groupe dans lequel je jouais, était promis à un bel avenir. Ça n’a pas été le cas. Mais ça ne l’a pas empêché de me recontacter onze ou douze ans plus tard pour me proposer à nouveau de travailler avec lui. Cette fois, j’ai accepté. Ça a bien fonctionné entre nous, nous avons sorti un album (NDJ : « Killing The Dragon », pas le meilleur…), un DVD et un live.

Il y a eu un petit froid entre vous quand tu l’as quitté pour rejoindre WHITESNAKE…
Quand David (Coverdale) m’a dit qu'il avait envie que je rejoigne WHITESNAKE en tant que guitariste de tournée, j’ai accepté car DIO prenait une année sabbatique pour enregistrer un nouvel album. J’avais toujours rêvé de travailler avec David et nous étions sur la même longueur d’ondes, alors quand il m’a proposé de devenir musicien à temps complet à ses côtés, j’ai accepté. Ronnie et moi sommes restés en contact et quand mon fils est né, en 2009, il est venu à la maternité. Nous avons discuté et il m’a demandé si je serais d’accord pour enregistrer un nouvel album de DIO avec Rudy Sarzo à la basse et Simon Wright à la batterie parce qu’en 2010, HEAVEN & HELL (NDJ : la formation de « Live Evil » et « Mob Rules » de BLACK SABBATH, soit Tonny Iommi, Geezer Butler et Vinnie Appice), devait reprendre du service. Mais Ronnie se plaignait tout le temps de douleurs à l’estomac. Nous avons envoyé l’équipement en Europe et nous étions prêts à partir quand il a appris qu’il avait un cancer de l’estomac. Nous étions effondrés. Il est mort six mois plus tard…
 

« Nous avons envoyé l’équipement en Europe et nous étions prêts à partir quand Ronnie [James Dio] a appris qu’il avait un cancer de l’estomac. Nous étions effondrés. Il est mort six mois plus tard… » – Doug Aldrich


Tu as fait partie de WHITESNAKE pendant onze ans, tu as enregistré deux albums, deux DVD ainsi que trois live et tu as coécrit une bonne trentaine de chansons avec Coverdale. Pourquoi avoir quitté le groupe en 2014 ?
Je suis très fier de toutes ces années passées dans WHITESNAKE. J’ai énormément appris au contact de David mais j’avais besoin de plus de flexibilité dans mon emploi du temps car j’avais parallèlement d’autres projets. Quand tu travailles avec lui, c’est douze heures par jour. David voulait faire « The Purple Album » (sorti en 2015) tandis que parallèlement, j’étais en pleine séparation avec ma femme et je voulais passer plus de temps auprès de mon fils qui avait 4 ans et demi à l’époque.


Glenn Hughes, aux côtés de qui tu as tourné en 2015, ne t’a pas proposé d’enregistrer un album ? 
Glenn voulait un trio dans l’esprit de TRAPEZE et m’a contacté alors que je jouais à Las Vegas (NDJ : dans “Raiding The Rock Vault”, une comédie musicale). J’ai aussitôt accepté et je me suis vraiment éclaté. Mais il a dû subir une opération des genoux début 2016 et, ayant d’autres projets sur le feu, je n’étais plus disponible.

Pour citer WHITESNAKE et son “Best Years”, à ce jour, quelles ont été “les meilleures années de votre vie” ?
Etre père, voilà les meilleures années de ma vie. Je suis suffisamment vieux (Doug a 52 ans) pour être grand-père mais il se trouve que mon fils est encore petit. Et j’adore ça. J’ai aussi la chance inouïe de pouvoir jouer de la musique et d’en vivre. D’avoir joué avec WHITESNAKE, DIO, Corabi… Comme je le disais tout à l’heure, John et moi nous connaissons depuis tellement longtemps. Nous nous entendons très bien, nous nous vannons tout le temps…
John : Moi aussi j’ai deux enfants. Les plus belles années de mon existence, c’est sans doute quand mon père m’a permis de comprendre, à l’aube de mes 50 ans et alors que je me plaignais de n’avoir rien réalisé de notable, que je gagnais ma vie depuis l’âge de 17 ans en jouant de la musique, comme j’en avais toujours rêvé. Que je ne leur avais jamais demandé d’argent, à ma mère et à lui, car j’avais toujours été autonome. Que j’avais enregistré de nombreux albums et tourné dans le monde entier. Comme tout le monde, j’ai connu des hauts et des bas, mais je ne suis pas du genre à m’appesantir sur les aspects négatifs. Qui aurait pu prédire, quand j’avais 11 ou 12 ans et que j’étais assis dans ma chambre, des rêves de rock plein la tête, qu’un jour je tournerais en France ? Je suis heureux de mon parcours.

John, on s’est déjà croisés en 1994, quand tu es venu faire la promo de « Mötley Crüe » avec Nikki Sixx, Tommy Lee et Mick Mars au Saint James Club, à Paris. C’était la première fois que tu venais en France, en as-tu gardé un souvenir particulier ?
Oui, je me souviens très bien de ce très bel hôtel. C’était en février et il avait neigé. La veille des interviews, nous sommes allés à pied au Trocadéro, Tommy et moi, et nous étions le nez en l’air en train d’admirer la Tour Eiffel quand on a entendu : « Hey Tommy ! ». C’était Dave Grohl et Kurt Cobain (NDJ : NIRVANA jouait au Zénith le 14 février). On a fini dans un bar à discuter. Le lendemain, c’était ma première journée de promo avec MÖTLEY CRÜE. On m’avait dit que les journalistes français étaient parfois un peu… “secs” et pas toujours faciles avec les musiciens étrangers. Première interview de la matinée, je suis assis sur un canapé entre Nikki et Tommy, la caméra tourne. Le journaliste en face, en tirant sur sa clope, commence par : « Alors c’est toi, John Corabi. Comment un homme aussi petit peut-il avoir autant de coffre ? Vas-y, chante pour prouver que ta voix n’a pas été trafiquée en studio !!! » Là, Nikki et Tommy se lèvent comme un seul homme et lui disent : « Vas te faire foutre, l’interview est terminée… » J’étais mortifié (rires).

Blogger : Laurence Faure
Au sujet de l'auteur
Laurence Faure
Le hard rock, Laurence est tombée dedans il y a déjà pas mal d'années. Mais partant du principe que «Si c'est trop fort, c'est que t'es trop vieux» et qu'elle écoute toujours la musique sur 11, elle pense être la preuve vivante que le metal à haute dose est une véritable fontaine de jouvence. Ou alors elle est sourde, mais laissez-la rêver… Après avoir “religieusement” lu la presse française de la grande époque, Laurence rejoint Hard Rock Magazine en tant que journaliste et secrétaire de rédaction, avant d'en devenir brièvement rédac' chef. Débarquée et résolue à changer de milieu, LF œuvre désormais dans la presse spécialisée (sports mécaniques), mais comme il n'y a vraiment que le metal qui fait battre son petit cœur, quand HARD FORCE lui a proposé de rejoindre le team fin 2013, elle est arrivée “fast as a shark”.
Ses autres publications

2 commentaires

User
frederic aubin
le 22 déc. 2016 à 23:11
Très bon interview Laurence ! J'ai toujours apprécié ta façon d'aborder les artistes, qui ainsi, se livrent sans détours, sans risquer de se sentir piégés..<br />
User
Laurence Faure
le 23 déc. 2016 à 09:47
Merci Frédéric : )<br />
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