9 janvier 2017, 13:52

DROPKICK MURPHYS

Interview Tim Brennan

C’est le 15 novembre 2016, une poignée d’heure avant la tornade promo METALLICA à Paris que nous prenions rencard avec notre premier rendez-vous de la journée - exactement à 11 heures du mat’ à l’intérieur de l’Elysée Montmartre. Après avoir redécouvert avec émotion cette salle, NOTRE salle serait-on tentés de dire, avec les concerts d’UGLY KID JOE puis de KILLING JOKE après sa récente réouverture, il était particulièrement émouvant d’en admirer sa nouvelle décoration, dimension et esthétique en plein jour, alors que la prestigieuse salle parisienne avait été réquisitionnée pour accueillir la promo du jour : celle des DROPKICK MURPHYS. L’idée de base retenue était de leur offrir une salle de boxe comme salon particulier, mais aucun endroit ne convint : le label s’est donc rabattu sur l’Elysée Montmartre, jadis une salle un temps dédiée aux combats de catch et dans laquelle les DROPKICK ont déjà joué.
C’est avec l’éminemment sympathique Tim Brennan que nous avons pu nous entretenir pendant près de trois quarts d’heure pour parler de leur nouvel album « 11 Short Stories Of Pain & Glory », ainsi que de nombreux autres sujets, d’autant que pour l’occasion nous étions escortés par un guest de luxe : l’un des spécialistes et fans les plus fidèles du groupe, Olivier Collin, jeune quinquagénaire requinqué à bloc qui ne les a jamais loupé ici, et ce depuis la venue du groupe en première partie d’AGNOSTIC FRONT au Club Dunois dans le 13ème arrondissement devant une poignée de fans de hardcore...


Ca parait étrange pour ceux qui vous connaissent bien que de vous être "exilés" dans le désert, plus exactement près de la frontière mexicaine, près d’El Paso dans le Texas, pour y enregistrer votre nouvel album !
D’habitude nous enregistrions toujours près de chez nous ; il y avait cet endroit où nous mettions en boite tous nos disques, Q Division, juste à l’extérieur de Boston. C’était cool d’aller là, mais autour de 18 heures, les gars commençaient à se dire qu’il serait pas mal de rentrer à la maison pour diner, etc. Là on était au Texas, dans ce ranch, et il n’y avait strictement rien d’autre à faire, excepté faire de la musique ! Alors nous nous levions le matin, partions en studio, et ne faisions de pauses que pour aller déjeuner ou diner - autrement, nous n’avons fait que travailler. Une manière de vraiment nous concentrer et de nous investir à 100% dans ce nouvel album. Non pas que ce n’était pas le cas auparavant, mais là au moins nous avions tout le monde en même temps ensemble, sans aucune autre distraction que de jouer de notre musique. 

Cela n’était-il pas déroutant d’agir de la sorte au début ?
C’était différent, oui, mais une fois que nous nous sommes vraiment mis dedans et que nous avons assumé cette décision, la toute première nuit où nous avons investi les studios nous n’avons pas cessé de jouer et de nous laisser aller, et ça a été génial. On est quand même un groupe de mecs qui peuvent aller n’importe où et d’y faire tout, personne ne s’est mis à marmonner « j’aimerai bien être chez moi ! ».

Est-ce que vous avez pu quand même dénicher un pub irlandais dans le coin ?
Non, si on voulait aller quelque part il n’y avait qu’une station service ! Et si on voulait aller en "ville", il fallait prendre la bagnole pendant trente minutes. Alors si c’était le cas, il fallait que tout soit plié pour 14h30 ! Mais c’était bien.
 

"toutes nos idées musicales ne sonnaient pas exactement comme les trucs habituels des DROPKICK" - Tim Brennan


« 11 Short Stories Of Pain & Glory » marque un tournant assez net avec le son classique des DROPKICK MURPHYS : l’album semble plus mature, plus adulte, plus sombre… Pourquoi ?
Je pense que nous avons vraiment progressé en tant que compositeurs ; je crois qu’il y avait un moment où l’on a cherché un mix idéal entre tous nos instruments irlandais et le côté rock - et nous n’étions pas trop mauvais à assembler toutes ces choses entre elles. Mais là lorsque nous nous sommes tous assis pour écrire de nouvelles chansons pour cet album, il y avait un paquet de nouvelles idées qui se sont mises à germer : tout dépend de toutes ces étincelles, les paroles, les mélodies vocales, et cette fois, toutes nos idées musicales ne sonnaient pas exactement comme les trucs habituels des DROPKICK. Et j’étais ravi que nous continuions à bosser dessus parce qu’il peut y avoir un tendance à se mettre à réfléchir à ce que les gens pourraient penser de toute nouvelle orientation, de se contenter à faire de gentilles chansons avec un accordéon et un banjo… Je pense que nous avons juste progressé et mûri en tant que musiciens… Et je suis d’accord : lorsque je l’écoute, je crois qu’il s’agit là pour nous d’un grand pas en avant, qu’il s’agisse des chansons, des paroles ou de la manière dont sonne le tout. Et j’en suis super fier. 

Pourrait-on dire que cet environnement particulier a joué un rôle sur l’album ? Le premier morceau possède vraiment une vibration très Ennio Morricone…
Oui, la manière dont ça démarre… Oui, on peut dire que certaines influences ont pu s’insérer dans le processus. La plupart des chansons étaient déjà écrites lorsque nous sommes descendus au Texas, mais lorsqu’il a fallu s’occuper des overdubs et quelques autres détails, oui on peut dire qu’il y a une ou deux touches south / western. Il y a définitivement quelques moments où nous avons voulu approcher les choses avec un angle différent, et vu que nous étions basés là-bas...

Il y a vraiment une approche plus folk que punk avec « 11 Short Stories Of Pain & Glory » : le titre en lui-même suggère une suite d’histoire, l’essence même du folk, qui est traditionnellement de raconter des histoires de vie… Ca c’est un authentique héritage de la culture américaine…
Oui, oui, absolument ! C’est exactement là où je veux aller lorsque je dois écrire une chanson, et nous avons vraiment essayé de capturer cet esprit, dans un contexte folk. Mais dans la musique irlandaise, tout est déjà basé sur des histoires… et à titre personnel, j’adore ces chansons dont tu peux suivre les histoires de couplet en couplet. 

La chanson "Rebels With a Cause", sous sa forme de jeu de mot, rappelle par contre bien le son historique du groupe, à l’époque de « The Gang’s All Here » en 1999…
J’adore cette chanson, elle sonne tellement bien. Je pense qu’il s’agit vraiment du son classique des DROPKICK, ici représenté sur le disque, il y a vraiment cet esprit propre à l’âme du groupe, tout y est ; cependant je trouve qu’elle est mieux amenée, dans un ensemble beaucoup plus mature. Elle est up-tempo, elle va jusqu’au bout, ses paroles sont géniales, je l’adore ! Et elle me rappelle l’époque où j’étais un fan des DROPKICK, avant que je ne sois dans le groupe !

"You’ll Never Walk Alone" est quant à elle une reprise d’un classique des années 50 : pourquoi ce choix ?
Ca faisait un moment que l’on avait envie d’essayer ça ; on entend souvent des chansons que l’on aimerait essayer à notre sauce. Ici avec "You’ll Never Walk Alone", on a senti que l’on pouvait vraiment s’identifier avec elle ; on connait beaucoup de monde, et des amis, qui traversent d’énormes problèmes de drogue, et on a perçu ça comme un message pour ces gens, ces gens que l’on veut aider. C’est une chanson qui te rire vraiment vers le haut, elle correspond vraiment à l’idée que l’on voulait aider des gens et pointer du doigt ce qu’il se passe aux USA aujourd’hui, et on a pensé que c’était un bon moyen, tel un hymne, de livrer ça au public. Avant qu’on ne la joue en live, on pense bien l’annoncer avec un speech à propos de ce qu’il se passe dans notre pays, des gens qui ont besoin d’aide, et je pense qu’elle véhicule un super message positif.
 

"Quand j’ai rejoint le groupe, on tournait encore dans de toutes petites salles" - Tim Brennan


Vous avez deux chanteurs bien distincts dans le groupe : Ken Casey et Al Barr. Comment décidez-vous qui doit chanter quoi ?
Bonne question : parfois ça dépend de qui a écrit les paroles, et parfois ça dépend de qui sonne le mieux ! Ken peut davantage chanter des mélodies un ton plus haut, tandis qu’Al est meilleur dans ses parties plus basses, plus hurlées. Tout dépend alors de quel type de chant nécessite la chanson. La façon dont on procède c’est : on enregistre les parties vocales de tout le monde sur toutes les chansons. Puis on écoute l’ensemble, et on choisit tout simplement ce qui sonne le mieux. Ce que l’on a fait aussi sur les deux albums précédents, c’est qu’on avait doublé les deux voix de Ken et d’Al : Al double en retrait celle de Ken sur certains morceaux, et vice-versa sur d’autres - et ça avait bien fonctionné ainsi.

La chanson "4-15-16" traite de l’attentat qui a eu lieu dans votre ville de Boston au cours de son marathon. Comment avez-vous ressenti un tel choc et surtout comment êtes-vous parvenus à transmettre ces émotions en musique ?
Cette journée-là a été très dure, d’autant que nous étions en tournée. Je crois que nous étions en Californie - dans le même pays mais au plus loin de chez nous. Ce n’était pas franchement drôle d’être si loin de chez nous… Et lorsqu’on en est venus à écrire cette chanson, je crois que Ken, à travers ses paroles, a voulu signifier que l’on essayait tous de faire avec à travers nos propres vies. Que ce soit l’attentat de Boston ou bien la tragédie du Bataclan, on doit tous traverser ces épreuves, faire avec et tenter d’être unis, de faire front ensemble ; pour nous, lorsque quelque chose comme ça arrive, on y fait face tous ensemble. C’est difficile d’écrire une telle chanson à propos d’un tel sujet et qui ne sonnerait pas "cheesy"… mais je crois qu’ils ont fait un boulot fantastique avec elle. Et sa musique fait partie de mes favorites sur le disque ; je suis sûr qu’on la jouera en concert, mais une part de moi n’est pas tout à fait certain qu’elle puisse sonner aussi bien en live. Il s’y passe tellement de choses, il y a tellement de couches intéressantes, qu’il va falloir trouver comment la faire sonner sur scène ! Pour l’instant je me contente de l’écouter et de l’apprécier énormément ! Je crois qu’il s’agit en fait de la chanson la plus puissante et émotionnelle que l’on ait jamais faite, en tenant compte bien sûr du contexte dans lequel elle a été composée. 

Pour nous, parisiens et français, nous avons commémoré les attaques de l’année dernière, notamment celles du Bataclan et des terrasses de café. Comment avez-vous réagi à cette nouvelle, surtout que vous avez vous-mêmes déjà joué au Bataclan par le passé ?  
Ca été très dur ; à chaque fois que quelque chose comme cela arrive, ça te rappelle à quel point chacun est vulnérable. Après avoir été personnellement choqué par l’évènement, je me suis retrouvé très en colère, parce que tous ces gens étaient là pour prendre du plaisir : les gens sont là pour s’éclater à un concert des EAGLES OF DEATH METAL. Mais une telle chose ne peut pas t’arrêter : tu ne peux pas ne plus monter sur scène soir après soir. Tu ne peux pas y penser tout le temps, mais de temps à autre quelqu’un te remémores ce qu’il s’est passé, comme l’affaire Dimebag Darrell et tu de dis « Oh my God... ». Ouais on est si vulnérables : tu ne fais attention qu’à ce qu’il se passe sur scène, à la musique… ouais, tous les musiciens qui tournent, qui voyagent, ont tous ressenti l’énorme impact de cette tragédie, où que nous soyons. Je ne comprends toujours pas comment des choses comme cela puissent encore arriver.

En parlant du Bataclan, vous avez doucement mais sûrement gravi toutes les tailles de nos salles parisiennes : du Club Dunois en première partie d’AGNOSTIC FRONT en 1998, vous avez en effet joué dans cette salle, puis à l’Elysée Montmartre, à l’Olympia… et maintenant, pour la troisième fois en ce mois de janvier 2017, vous allez rejouer au Zénith ! Quel parcours !
C’est incroyable. Du moment où j’ai réalisé que nous venions ici et que des gens pouvaient nous aimer, ça a toujours été incroyable. Quand j’ai rejoint le groupe, on tournait encore dans de toutes petites salles et l’intérêt autour de nous n‘était pas encore très gros, mais aujourd’hui c’est impressionnant. D’autant qu’on sait que lorsqu’on vient jouer en Europe, on sera encore mieux traités qu’aux USA ! Alors c’est génial de pouvoir venir ici. Hélas ce sera au beau milieu de l’hiver ! On aimerait bien pouvoir profiter des températures agréables de l’été ici !

Est-ce que c’est dur de garder les pieds sur terre passé ce niveau de notoriété ? On sait que vous êtes si attachés à cet esprit de gang, de famille, mais est-ce difficile de trouver le bon équilibre entre cette façon de vivre et le fait d’être un artiste reconnu ?
Pas vraiment, parce que tu peux difficilement trouver six mecs plus normaux que nous ! Non franchement, le support que l’on peut trouver ici en Europe est juste incroyable.

D’autant que vous n’avez jamais trahi personne et que vous êtes toujours restés incroyablement intègres…
C’est exact, on fait plutôt un bon boulot à s’accrocher vraiment à ce que l’on sait faire et à ce que l’on est, et on sait parfaitement que l’on n’en serait pas là sans les fans - et ceux qui viennent notamment nous voir depuis 1998… On a continué notre propre chemin et on a embarqué avec nous ceux qui le voulaient bien. Ma plus grosse crainte avec ce nouvel album est que les gens puissent croire qu’on a franchi un pas de trop, que le fossé soit trop gros avec nos précédents albums.
 

'Alors oui on a gagné de nouveaux fans… mais est-ce que ce sont ces fans-là qui se déplacent aux concerts des DROPKICK ?" - Tim Brennan



Pour beaucoup de gens le succès des DROPKICK MURPHYS provient de la chanson "I’m Shipping Up To Boston", rendue populaire grâce à la bande originale du film « The Departed » de Scorcese : es-tu d’accord avec ça ou bien crois-tu que vous auriez pu accéder à un tel statut sans ?
C’est une bonne question ; c’est indéniable que d’avoir cette chanson dans ce film a beaucoup joué pour nous, et ça nous a apporté une audience bien plus large. Mais c’est intéressant parce qu’il y a tant de gens qui ne sont pas des fans des DROPKICK et qui connaissent "I’m Shipping Up to Boston" - et certains de nos fans pensent qu’il s’agit là de la pire de nos chansons ! Ils ne sont pas contents parce que c’est celle-là qui est populaire ! Mais je peux le comprendre ! Sinon on a toujours grossi petit à petit, mais je ne sais pas si, sans ce gros coup de pouce en 2006, nous en serions exactement là. Est-ce que nous en serions de toutes façons quand même là ? Je n’en suis pas sûr, mais en tout cas on aurait tout fait pour continuer à travailler dans cette voie. Dans un sens, la chanson nous a aidé : lorsqu’on arrive dans une ville où l’on a déjà joué et ce dans un endroit bien plus petit, les promoteurs se rappellent bien de cette chanson et nous bookent alors une salle plus grande… Alors oui on a gagné de nouveaux fans… mais est-ce que ce sont ces fans-là qui se déplacent aux concerts des DROPKICK ? Je n’en suis pas totalement sûr ; en tout cas cette chanson nous a offert une certaine exposition et a permis, peut-être, aux nouveaux de découvrir le reste de notre répertoire.

Est-ce qu’il se passe quelque chose de spécial avec la France ? Peut-être est-ce dû à une partie de nos racines, purement celtiques, particulièrement du côté de la Bretagne…
Oui, carrément, de même qu’en Allemagne aussi, grâce à la musique traditionnelle : vous aimez tous l’accordéon. Le mien est d’ailleurs français. Tout ça a énormément contribué, oui, de même que dans certains contingents celtiques des Etats-Unis, à Chicago ou New York entre autres, où les concerts peuvent être énormes. Alors oui, lorsque la culture d’un pays est autant influencé par la culture celtique, cela a un impact profond.


Tim, tu es connu comme le multi-instrumentiste talentueux capable de jongler d’un instrument à l’autre ; mais est-ce qu’il y en a un que tu préfères par dessus tous les autres ?
En fait je suis même batteur ! La batterie est mon premier instrument ! Mais depuis que je suis plus à l’aise avec la guitare, j’aime vraiment ça, même si je dois beaucoup bosser. Je suis meilleur à la batterie, mais je prends du plaisir avec la guitare. Quant aux autres instruments, c’est aussi très fun à jouer ; le seul inconvénient avec l’accordéon, c’est que ça pèse trop lourd - une douzaine de kilos. Après quatre chansons d’affilée en concert, est-ce qu’on peut me retirer ça des épaules ? Je suis crevé ! Mais bon ; j’étais mauvais à l’école et la musique est la seule chose qui m’attirait, et j’ai tout appris par moi-même.

Comment décririez-vous votre ville de Boston, dont vous êtes si fiers, à des étrangers ?
C’est petit et loyal envers elle-même. Les gens qui viennent de la Nouvelle-Angleterre sont très différents - ils peuvent être un peu rustres de prime abord, mais ce sont des gens adorables et chaleureux quand on les connait. C’est une ville avec de grosses racines familiales, les gens se connaissent, et sont fiers d’y vivre. Quand on demande à un local quelle est la meilleure ville du monde, ils te répondent Boston ! Est-ce qu’ils sont déjà sortis de leur ville ? Ca c’est une autre question !!! (RIRES !!!). La ville est remplie de gens bosseurs, loyaux et honnêtes pour qui la famille compte plus que tout. C’est aussi amusant parce qu’il y a quelques villes en Europe et en Angleterre auxquelles Boston ressemble beaucoup - c’est varié mais petit. C’est une super ville. J’adore Boston.

Depuis Boston, vous partagez vos valeurs avec la scène hardcore de New York : comment comparerais-tu l’esprit de chacune de ces villes ?
Je pense qu’elles sont plutôt similaires - New York est New York et Boston est Boston ! Chacune prêche pour elle-même !!! Mais je pense qu’au fond tout le monde s’entend plutôt bien ; il y a peut-être eu une époque où les rapports pouvaient être un peu plus agressifs les uns avec les autres, mais aujourd’hui ce n’est que du fun. Alors oui, on est des gens semblables, ils aiment les Yankees, nous on aime les Red Sox ! C’est ça la différence qui nous divise ! (RIRES !!!)

Vous avez créé des associations à Boston, et vous êtes tous très actifs au sein de ces dernières. Le Claddagh Fund en fait partie : quel en a été l’origine ?
On a réalisé qu’on était dans une position où l’on pouvait faire beaucoup de bien. Que si l’on monte un concert de charité, on peut récolter beaucoup d’argent. Ces fonds sont donc destinés à nourrir de nombreuses causes caritatives. Les plus spécifiques étant celles concernant les abus de drogue, d’alcool, et les cures de désintoxication. On s’est donc retrouvés à utiliser notre pouvoir pour de bonnes choses : des concerts, des évènements caritatifs, et faire en sorte que nos fans puissent y contribuer. On a la possibilité de faire en sorte que ces mêmes fans puissent nous aider, au même titre que nous, alors de temps à autres on leur annonce qu’on fait un Claddagh Fund Show, et lorsqu’ils achètent un billet, l’argent va directement à l’association concernée.

Cet esprit de famille est extrêmement fort : avec vous-mêmes, avec les autres groupes, avec vos fans, avec votre gang, avec votre propre famille, avec les gens. Est-ce que vous vous considérez comme des grands frères ?
Oh oui, absolument ! Je ne sais pas si l’on pourrait me demander quelques conseils que ce soit, mais on essaie de donner l’exemple - on fonctionne ainsi : fais ce que tu dis. Comme je le disais pour la musique, on reste fidèle à nos principes et valeurs.


Retrouvez DROPKICK MURPHYS en concert : le 28 janvier à Paris (Zénith), le 29 à Lille (Aéronef - Complet) et le 4 février à Strasbourg (Zénith Europe) - Réservation : Live Art Factory

Blogger : Jean-Charles Desgroux
Au sujet de l'auteur
Jean-Charles Desgroux
Jean-Charles Desgroux est né en 1975 et a découvert le hard rock début 1989 : son destin a alors pris une tangente radicale. Méprisant le monde adulte depuis, il conserve précieusement son enthousiasme et sa passion en restant un fan, et surtout en en faisant son vrai métier : en 2002, il intègre la rédaction de Rock Sound, devient pigiste, et ne s’arrêtera plus jamais. X-Rock, Rock One, Crossroads, Plugged, Myrock, Rolling Stone ou encore Rock&Folk recueillent tous les mois ses chroniques, interviews ou reportages. Mais la presse ne suffit pas : il publie la seule biographie française consacrée à Ozzy Osbourne en 2007, enchaîne ensuite celles sur Alice Cooper, Iggy Pop, et dresse de copieuses anthologies sur le Hair Metal et le Stoner aux éditions Le Mot et le Reste. Depuis 2014, il est un collaborateur régulier à HARD FORCE, son journal d’enfance (!), et élargit sa collaboration à sa petite soeur radiophonique, HEAVY1, où il reste journaliste, animateur, et programmateur sous le nom de Jesse.
Ses autres publications
Cookies et autres traceurs

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de Cookies ou autres traceurs pour mémoriser vos recherches ou pour réaliser des statistiques de visites.
En savoir plus sur les cookies : mentions légales

OK