6 mars 2017, 10:00

MASS HYSTERIA

Interview Yann, Rapha et Mouss

Février 1997 : MASS HYSTERIA sort sa carte de visite, « Le Bien-être et la Paix », chez Yelen/Sony Music.
2017 : le groupe est non seulement toujours en activité mais il ne montre pas le moindre signe d’essoufflement. Témoin « Matière Noire », sa huitième et dernière réalisation studio en date sortie voilà deux ans, sans conteste son album le plus abouti. Vingt ans de metal et de furia… ça méritait bien une interview avec ses trois membres historiques, Yann Heurtaux (guitare), Mouss (chant) et Raphaël Mercier (batterie), non ?


Rappelez-nous comment vous avez signé chez Yelen Musiques qui était distribué par Sony…
Yann Heurtaux :
A l’époque, il y avait tout un buzz en France sur le metal fusion. Fusion… je détestais ce terme, moi qui étais vraiment metal. On figurait sur la compil « Hostile » (1995) et on avait été contactés par Roadrunner et Warner. Ça ne s’est pas concrétisé avec Roadrunner parce que Stéphane Saunier partait chez Canal+ (NDJ : où il est devenu programmateur musical) et qu’il n’avait pas voulu que l’on signe sans lui, ce dont je le remercie encore aujourd’hui. Chez Warner, on ne s’est pas entendus avec l’équipe. Et puis Patricia Bonneteau, qui nous avait été présentée par notre manager de l’époque, Michel Bosseau, a pointé le bout de son nez. Elle venait à toutes nos répéts et quand elle nous a proposé un contrat avec Yelen Musiques, ça a matché tout de suite.

Ça représentait quoi pour vous, cette signature ?
Yann : C’était un rêve de gosse qui se concrétisait. J’avais 20 ans, moi qui jouais dans un groupe de death metal, NECROPSIA, je venais de rejoindre MASS HYSTERIA et il y a eu tout de suite un buzz sur le groupe. On a signé dans la foulée.
Raphaël Mercier : EMI aussi nous avait contactés. De toute façon, quand un groupe intéresse un label, les autres viennent lui tourner autour. Cette signature, c’était un rêve de gosse. La musique, c’était ma passion et je voulais arriver à en vivre plus ou moins correctement. Avec MASS, on avait un très bon manager, les dates tombaient et on voyait bien qu’il se passait quelque chose. Avant, j’étais dans WEIRD MIND qui était une espèce de mélange de PANTERA, PRONG et MINISTRY, et ça commençait un peu à bouger mais tout le monde dans le groupe n’était pas prêt à s’investir à fond.
Mouss : C’était un aboutissement. On avait fait une soirée de signature avec Sony au dernier étage, avenue de Wagram. Il y avait une grande terrasse d’où l’on voyait tout Paris, la Tour Eiffel illuminée, l’Arc de Triomphe… Et avec mon pote, Erwan (Disez), le guitariste de l’époque qui était brestois comme moi et avec qui on avait fondé le groupe, on avait cette espèce de satisfaction incroyable. On était montés à Paris, on avait atteint notre objectif. On était sur un tout petit label distribué par une grosse major, ce qui nous donnait les moyens d’une major avec une liberté totale, aussi bien au niveau de la musique que de l’artistique. On était totalement libres de faire ce que l’on voulait. Patricia nous avait fait un contrat extra. Tout était verrouillé, Sony ne pouvait pas nous “enfler”, elle protégeait ses artistes.
 

« EMI nous avait dit un truc qui nous avait fait fuir direct : “On va mettre “Respect To The Dance-floor” dans tous les supermarchés”… » – Yann Heurtaux


Pourquoi un nom en anglais alors que vous chantiez déjà principalement en français ?
Au départ, on voulait simplement s’appeler MASS, qui représentait bien notre son qui est massif. On voulait un nom “international” qui soit compris dans toutes les langues. Mais on nous a dit que c’était impossible parce qu’il y avait déjà deux autres groupes, un anglais et un américain, qui s’appelaient comme ça. Alors on a fait évoluer le nom sans perdre la racine et c’est devenu MASS HYSTERIA parce que l'on n’en a pas trouvé un composé avec MASS en français.
 


© Yelen Promo


Quels souvenirs gardez-vous de l’enregistrement de ce premier album ?
Yann : On l’a mis en boîte en Belgique, au studio Hautregard, avec André Gielen. Il avait déjà travaillé avec LOFOFORA, CHANNEL ZERO et plein de groupes de hardcore belges. C’était une expérience à la fois excitante et enrichissante. Même si le budget que nous avait proposé Patricia était inférieur à celui d’EMI, on a préféré parce que c’était beaucoup plus sincère. Eux nous avaient dit un truc qui nous avait fait fuir direct : « On va mettre “Respect To The Dance-floor” dans tous les supermarchés »
Raphaël : On avait déjà enregistré notre EP, « Mass Hysteria », dans le même studio avec André mais il y avait une certaine pression, comme il y a toujours quand tu fais un premier album. Tu n’es jamais content, tu te dis que tu aurais pu mieux faire. Et puis on était un peu freinés parce qu’il y a des choses qui passaient en live mais pas en studio, parce qu’on n’était pas encore assez bons pour ça. Mais l’ambiance était super cool, on était toujours avec plein de potes et c’était fun. Au niveau du mix, à l’époque, André n’avait pas d’automation sur sa console et j’étais resté jusqu’au dernier jour avec Pascal, le sampler, pour l’assister au mix et monter le volume des pistes pour fixer ça sur bande… C’était plus stressant qu’enregistrer la batterie, j’avais peur de tout foirer.
Mouss : Quand on a débarqué là-bas avec nos guitares, nos samples, ma voix et mon chant en français, André n’a pas compris. Il n’a pas du tout adhéré à mon chant. Pendant l’enregistrement de la maquette, on s’est carrément pris la tête vu qu’il voulait me faire chanter comme Phil Anselmo. Il ne comprenait pas que je ne chante pas de façon super énervée, alors je lui ai expliqué que c’était un parti pris et il m’a répondu qu’il ne croyait pas en moi et que je n’étais pas le chanteur qu’il fallait au groupe… On a quand même fait à ma façon les quatre titres du EP et il a accepté même s’il n’aimait pas du tout. Après, je lui ai expliqué que je ne cherchais pas à faire comme PANTERA, METALLICA ou SLAYER, que je chantais en français et que j’avais un phrasé plus rap et hip hop que hardcore et metal. Et là, il a compris et il a respecté mon choix. Les autres du groupe lui ont dit que ça leur plaisait et après, on a fait l’album chez lui.
A l’époque, on était six dans MASS et on se déplaçait avec la Clio du père de Rapha, serrés comme des boudins, avec les manches de guitare qui dépassaient par la fenêtre parce qu’il fallait que l’on travaille un peu et qu’on dormait à une quinzaine de kilomètres du studio. C’était vraiment rock’n’roll (sourire). Pour nous, c‘était tout nouveau. A part peut-être pour Erwan, le guitariste, qui avait déjà fait deux groupes et qui s’en allait à chaque fois que ça commençait à fonctionner un peu. Comme il a fait avec nous d’ailleurs, après « Contraddiction » (le deuxième album sorti en 1999). Dès que ça devenait pro, ça le soûlait.
 

Comment avez-vous intégré vos influences respectives sur « Le Bien-être et la paix » ? 
Yann : Quand j’ai rejoint MASS, Mouss et Stéphan (Jaquet, le bassiste de l’époque) m’ont fait découvrir beaucoup de styles, de l’electro, des groupes comme HELMET ou MINISTRY qu’ils écoutaient beaucoup. Ils m’ont dit de garder mon son et d’amener ma patte et j’ai beaucoup composé, comme sur les autres albums d’ailleurs. Je me suis adapté. C’était nouveau pour moi de faire des riffs très répétitifs comme HELMET avec des boucles à la MINISTRY derrière mais ça me plaisait vachement. On écoutait aussi beaucoup PRODIGY et CHEMICAL BROTHERS qui cartonnaient à l’époque et ça nous a donné envie de mettre des machines dans MASS HYSTERIA pour que ça sonne plus gros, plus lourd.
Par-dessus tout ça, il y a Mouss qui est un peu le rayon de soleil du groupe. Moi, j’ai continué à écrire des morceaux plutôt noirs, je reste ce que je suis. La recette de MASS, c’est le chant de Mouss qui arrive sur ces compos. Avec son message très positif et surtout, un grain de voix pas du tout guttural qui enjolive les morceaux. C’est ça qui fait l’originalité du groupe et qui fait que les gens aiment ou détestent. Il a une façon très particulière de chanter et surtout d’écrire que j’adore. Ça ne serait sans doute pas possible sans lui.
Raphaël : Stephan était très fan d’HELMET, moi très très fan de MINISTRY et de tout un tas de choses parce qu’en 1995, il y avait trois ou quatre disques mortels qui sortaient toutes les semaines. On se retrouvait tous avec l’electro et on voulait avoir ce côté dansant avec de gros riffs à la HELMET, MINISTRY ou PRONG. C’est ce mélange qui a fait la musique de MASS.
Mouss : Je n’ai pas grandi en écoutant des groupes ténébreux. Le plus “dark” – dans le sens d’intense – que j’ai écouté, ça doit être Johnny Cash. Je conseille d’ailleurs vivement à ceux qui ne le connaissent pas d’aller y jeter une oreille. SLAYER, c’était mon maximum en metal. Les textes me ressemblent au moment où je les écris. Avec les tensions, les joies, les peines… Chaque album nous a ressemblé, jusqu’au pire : l’album noir (« Mass Hysteria », le quatrième, sorti en 2005). Un album en demi-teinte, à l’image de ce que l’on était à l’époque : un groupe pas à bloc. Après, on a repris les gants et on est remontés sur le ring avec « Une Somme de détails » (2007).
 

« On n’a pas la reconnaissance du grand public mais je préfère un public barge qu’un public large, un public authentique. Et vingt ans après, on est toujours là. » – Mouss


Que vous êtes-vous dit la première fois où vous avez eu « Le Bien-être et la paix » entre les mains ?
Yann : J’avais du mal à y croire. C’est un rêve de môme qui se réalise, tu as ton disque entre les mains et il va être en vente dans les magasins… C’était impressionnant. A l’époque, chez Sony, il y avait les soirées de lancement d’album, c’était un univers un peu fou pour nous.
Mouss : Je ne voyais pas à long terme, je vivais dans l’instant sans me projeter dans le futur. Le bassiste l’avait un peu prédit. Il m’avait dit : « Tu verras, quand on aura fait un album, aux endroits où l’on traîne d’habitude dans Paris, il y aura dix fois plus de gens qui viendront te serrer la main, même s’ils ne te connaissent pas, parce qu’ils savent que tu es le chanteur de MASS. Ça va changer… » Il avait raison. C’est très agréable mais je ne voyais pas cette superficialité. La notoriété attire les gens. Moi, j’étais content d’avoir cet album, d’avoir créé quelque chose. J’avais remercié tous mes potes dessus. C’était une consécration : j’étais monté à Paris, j’avais signé, sorti un disque, fait des concerts… J’étais super fier, je l’avais envoyé à mes parents, c’était hyper important pour moi.
Raphaël : J’étais fier de le montrer à quelques potes proches et à la famille. Genre : « Vous voyez, je fais de la musique et je vais peut-être arriver à m’en sortir »

Ça sent le mec qui a souvent entendu : « Et sinon, quand est-ce que tu auras un vrai boulot ? »
C’est tout à fait ça (sourire). On a eu de la chance. Ça a pris, je pense, grâce aux concerts et il y avait aussi le clip de “Donnez-vous la peine” qui passait souvent sur M6. C’est sûr qu’on avait plus d’exposition que maintenant où il ne se passe absolument rien.

Mouss, tout de suite, vous vous êtes démarqués des autres groupes français avec votre message résolument positif, humaniste même. « Etre heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple » comme tu le chantes dans “L’Effet papillon”, ça n’est pas vraiment le genre de texte auquel on est habitué…
Cette phrase, je l’ai empruntée à Prévert (“Il faudrait essayer d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple” - Spectacle, 1951) que j’ai paraphrasé pour qu’elle rentre dans mon texte. J’écris et je chante ma vie. A la base, je viens du reggae, j’avais des dreads et je jouais de la guitare autour des feux de camp avec des potes. Mon état d'esprit vient du lycée et de la fac à Brest : on avait un mentor, le plus furieux, le plus intelligent et le plus rigolo de la bande qui est aujourd’hui artiste de rue. Dans son studio, il avait écrit sur le mur : “Positif évolutif à bloc”. C’était notre leitmotiv.
A Brest, le sport favori pour les jeunes et les moins jeunes, c’est de picoler tous les week-ends. Nous, notre philosophie, c’était de faire quelque chose de différent tous les week-ends : jeux de rôle grandeur nature, camper à la belle étoile sur les côtes bretonnes qui sont plus que merveilleuses… Chaque week-end devait être différent, meilleur. C’est cet esprit hyper positif que j’ai gardé quand j’ai commencé à écrire des textes, qui rejoignaient le positive vibration de Bob Marley. Et puis j’ai découvert BAD BRAINS et le morceau “Attitude” qui dit dans le refrain « Positive mental attitude ». Dès que je l'ai entendu, j’ai adoré ce groupe qui associe le reggae pur et le hardcore de New York, fait par des Blancs énervés, qu’eux, Blacks, faisaient encore mieux. La symbiose ultime pour moi.
 


© Yelen Promo


A l’époque, imaginiez-vous que vingt ans plus tard, vous seriez non seulement toujours là mais que vous seriez à votre zénith avec « Matière noire » ?
Yann : Non, mais si on me l’avait dit, j’aurais signé tout de suite ! En fait, MASS HYSTERIA a eu une carrière très régulière, sans aller trop haut ni trop bas non plus. J’ai des amis qui sont dans des groupes qui ont explosé, qui ont vendu énormément d’albums et qui aujourd’hui galèrent. J’en parlais l’autre jour avec les GOJIRA qu’on est allé voir à Strasbourg. Moi, je suis très content de notre carrière et de ce que l’on représente.
Raphaël : On espérait que ça durerait un moment mais bien entendu, jamais on n’aurait imaginé qu’on serait là si longtemps. C’est vrai, on a enchaîné beaucoup de concerts derrière le premier album, le second a eu encore plus de succès et même si l’on a connu un petit passage à vide avec l’album noir, on a quand même fait 120 dates avant de revenir à ce que l’on sait faire de mieux avec « Une Somme de détails ». Ça a bien repris et je ne sais pas expliquer pourquoi « Matière noire » a si bien marché. Quand on est sortis du studio, avec Yann et Mouss, on ne savait absolument pas quoi en penser. On avait trop la tête dans le guidon et on était incapables de dire si c’était bien ou pas. La réaction des gens nous a surpris… On a un public hyper fidèle depuis deux-trois albums, qui grossit, et il y a une vraie communauté qui se crée entre nos fans. C’est très cool et j’espère que ça va durer le plus longtemps possible et que l’on fera encore au moins deux ou trois albums.
Mouss : On sait très bien que l’on ne sera jamais les METALLICA français ou les NOIR DÉSIR du metal, avec une reconnaissance et un disque d’or ou une récompense aux Victoires de la Musique. Le metal n’y est même pas représenté et ça, c’est une honte. On n’a pas la reconnaissance du grand public mais je préfère un public barge qu’un public large, un public authentique. Et vingt ans après, on est toujours là. Si on avait vendu 300 000 « Contraddiction », on aurait peut-être explosé.

Avez-vous récemment réécouté « Le Bien-être et la paix » ?
Yann : Je ne réécoute pas trop nos albums car il y a toujours des trucs qui me dérangent et je me dis à chaque fois que j’aurais pu faire mieux. Il y a beaucoup de lumière sur « Le Bien-être et la paix » mais mon morceau préféré, c’est “Gone” qui est l’un des plus sombres de l’album.
Mouss : J’ai réécouté quelques morceaux par hasard au shuffle mais pas l’album de A à Z. En général, j’ai un peu de mal à me réécouter. Je n’ai jamais regardé un concert de MASS en entier… A trop me regarder, j’ai peur de faire une chorégraphie après, de ne plus être naturel. De me dire : « Tiens, c’était bien ça, faut que je le refasse… »
Raphaël : Je l’ai réécouté il n’y a pas longtemps parce que je m’entretiens et que je rejoue d’anciens morceaux, au cas où l’on soit amenés à en faire sur scène. Je l’ai trouvé plutôt frais. Il y a des morceaux qui ne resteront pas dans l’histoire, c’est un peu naïf par moment, mais “Respect To The Dance-Floor”, “Mass Protect” et “Knowledge Is Power” sont toujours dans la set-list, je m’éclate à les jouer et les gens ont l’air d’apprécier. C’est qu’ils ne doivent pas être si mauvais, non (sourire) ? J’adorais “L’Effet papillon” mais ça risque d’être compliqué de le reprendre car il y a un problème de fichier avec les samples… J’aimerais que l’on refasse aussi “MH2” et “L’Homme qui en savait trop rien”.

Si vous avez des problèmes avec les samples, pourquoi ne pas adapter les morceaux, ambiance “L’Effet papillon” version 2.0. par exemple ?
Raphaël : Faut voir…
Mouss : Pourquoi pas ? C’est une option…
 

« J’adorais “L’Effet papillon” mais ça risque d’être compliqué de le reprendre car il y a un problème de fichier avec les samples… » – Raphaël Mercier


Il y a eu pas mal de changements de line-up chez MASS en vingt ans mais vous êtes toujours là tous les trois depuis vos débuts. Comment expliquez-vous cette fidélité absolue ?
Mouss : Certains musiciens arrivent à faire deux ou trois projets à côté, pas nous. Ça n’a jamais abouti. Quelques fois, on a voulu mettre un coup de canif dans le contrat mais ça ne le faisait pas. Alors on est revenu aux fondamentaux avec ce que l’on avait déjà en main. MASS HYSTERIA, ce n’est pas le projet d’une personne, c’est nous trois et ceux qui composent le groupe.
Raphaël : On a le droit de faire des projets parallèles, ça n’est pas le problème, mais MASS nous suffit amplement. Je préfère me consacrer à un seul groupe et le faire bien plutôt que m’éparpiller et m’user. Je suis très satisfait avec MASS, on tourne énormément et on a tous des vies de famille maintenant, alors si entre deux tournées on avait des projets parallèles, ça serait un peu compliqué. Une chose est sûre, si je me lançais dans un autre projet, ça surprendrait beaucoup de gens.

Vous avez prévu quelque chose de spécial pour fêter ces 20 ans ?
Yann : Je préférerais que ça soit pour « Contraddiction », notre deuxième album qui fêtera ses 20 ans en 2019. Il avait vraiment marqué la carrière du groupe. Quand il est sorti, c’est là que tout a explosé pour nous. On verra… si on est toujours là (sourire).
Raphaël : Je pense que l’on jouera peut-être quelques titres du « Bien-être… » que l’on n’a pas interprétés depuis longtemps. Quoi qu’il en soit, effectivement, il pourrait plus se passer quelque chose avec « Contraddiction ».
Mouss : Dans l’absolu, on aurait aimé faire un ou deux concerts où l’on aurait joué l’intégralité de notre premier album, dans l’ordre, comme on a fait avec « Matière noire » au Trianon ou avec un autre album… « Une Somme de détails », je crois, à sa sortie. Rapha nous a soumis l’idée d’intégrer quelques titres de l’album que l’on n’avait pas joués depuis des années. En les réadaptant, pourquoi pas, ça pourrait se faire…
 

Blogger : Laurence Faure
Au sujet de l'auteur
Laurence Faure
Le hard rock, Laurence est tombée dedans il y a déjà pas mal d'années. Mais partant du principe que «Si c'est trop fort, c'est que t'es trop vieux» et qu'elle écoute toujours la musique sur 11, elle pense être la preuve vivante que le metal à haute dose est une véritable fontaine de jouvence. Ou alors elle est sourde, mais laissez-la rêver… Après avoir “religieusement” lu la presse française de la grande époque, Laurence rejoint Hard Rock Magazine en tant que journaliste et secrétaire de rédaction, avant d'en devenir brièvement rédac' chef. Débarquée et résolue à changer de milieu, LF œuvre désormais dans la presse spécialisée (sports mécaniques), mais comme il n'y a vraiment que le metal qui fait battre son petit cœur, quand HARD FORCE lui a proposé de rejoindre le team fin 2013, elle est arrivée “fast as a shark”.
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