1 mars 2017, 18:18

Dweezil Zappa

En guerre avec son frère Ahmet


 

Zappé… Peut-on être dépossédé du droit d’utiliser son célèbre patronyme par son frère et sa sœur ? Oui et c’est bien le drame que vit Dweezil Zappa, virtuose délirant dont on n’a plus guère de nouvelles depuis quelques années. Pourtant, cela fait une décennie que ce dernier tourne régulièrement aux USA et joue les titres du répertoire de son père, Frank, génie foutraque disparu en 1993. Problème : Gail, la mère de la fratrie, a légué 30 % de sa fortune et de ses droits à Ahmet et Diva, Dweezil et sa sœur Moon se contentant pour leur part de 20 % chacun. Ce qui signifie que pour pouvoir utiliser le nom Zappa Plays Zappa qu'il a exploité pendant un bon moment, il a techniquement besoin de l’accord de son cadet et de sa cadette, y compris pour vendre du merchandising.

On va vous la faire courte mais pour éviter le procès qui lui pendait au nez, en 2016, il a finalement rebaptisé sa tournée “50 Years of Frank: Dweezil Zappa Plays Whatever the F@%k He Wants – The Cease and Desist Tour”. Ambiance… Du coup, le guitariste a lancé une campagne de crowdfunding pour l’aider à continuer à utiliser son nom de naissance. Pour en savoir plus, rendez-vous ici.

Quand on pense que Dweezil et Ahmet, qui ne communiquent plus que par avocats et lettres recommandées interposés, avaient formé au début des années 90 l’admirable Z (également baptisé AZ/DZ), enregistré plusieurs albums et donné des concerts d’anthologie dont le point d’orgue était un medley allant jusqu’à une vingtaine de minutes au cours desquelles ils revisitaient les plus grands hits de différentes décennies, on est en droit d'être désolé. Pour la peine et au nom de cette foutue nostalgie dans laquelle sont tombés nombre de gens, retour aux jours heureux en audio et en vidéo. Car celles et ceux qui étaient présents aux concerts de Z, le 4 mai 1991 à l’Espace Ornano et le 15 mars 1995 à l’Arapaho, n’ont jamais oublié…


Z : 200 chansons en 20 mn, énorme !
 


 

Blogger : Laurence Faure
Au sujet de l'auteur
Laurence Faure
Le hard rock, Laurence est tombée dedans il y a déjà pas mal d'années. Mais partant du principe que «Si c'est trop fort, c'est que t'es trop vieux» et qu'elle écoute toujours la musique sur 11, elle pense être la preuve vivante que le metal à haute dose est une véritable fontaine de jouvence. Ou alors elle est sourde, mais laissez-la rêver… Après avoir “religieusement” lu la presse française de la grande époque, Laurence rejoint Hard Rock Magazine en tant que journaliste et secrétaire de rédaction, avant d'en devenir brièvement rédac' chef. Débarquée et résolue à changer de milieu, LF œuvre désormais dans la presse spécialisée (sports mécaniques), mais comme il n'y a vraiment que le metal qui fait battre son petit cœur, quand HARD FORCE lui a proposé de rejoindre le team fin 2013, elle est arrivée “fast as a shark”.
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1 commentaire

User
frederic aubin
le 02 mars 2017 à 00:21
Faire des différences avec ses enfants, ce n'est pas très chrétien ! En même temps, je ne sais pas si la veuve de Frank l'était ;) , Mais je trouve ça très moche, d'autant que moi aussi j'étais à l'Arapaho, avec ce fichu poteau au milieu de la salle , grrrr... Ahmet devrait avoir honte, de mon avis.
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