18 août 2017, 20:10

GHOST

• Papa Emeritus tombe le masque


His name is Forge, Tobias Forge. C’était un secret de polichinelle car cela faisait bien longtemps que l’on connaissait l’identité et le visage de celui qui se cache sous le maquillage de Papa Emeritus et son “évolution”, Dead Astaire. Et aussi sous un masque de Nameless Ghoul pour les interviews.

Le “mystère” aurait sans doute perduré encore quelque temps si quatre de ses ex-musiciens n’avaient révélé leur identité et ne lui avaient intenté un procès pour non-partage des gains sur les ventes d’albums et les tournées. Car chez GHOST, il y a un sacré turnover et vu que c’est Papa qui fait tourner la chapelle et que le groupe est sa créature, il aurait comme qui dirait tendance à tout garder pour lui…

Le 17 août, à l’occasion de l’émission radio Sommar i P1, dans laquelle un invité suédois a libre antenne pendant une heure, il a parlé de sa vie. De son enfance et de son adolescence, de son frère, Sebastian, de treize ans son aîné, qui est décédé d’une insuffisance cardiaque en 2009, le lendemain du jour où GHOST a posté son premier morceau sur MySpace. Mais aussi de sa mère, tellement fière de lui qu’elle racontait à tout le monde que son fils jouait dans GHOST alors que la mystique du groupe reposait sur l’anonymat de ses membres… « Je m’appelle Tobias Forge et c’est moi qui me cache derrière le masque dans GHOST. Merci de votre attention », a-t-il conclu à la fin de l’émission.

On peut écouter l’émission ici, mais Tobias s’exprimant en suédois, rendez-vous sur reddit où une âme aussi charitable que bilingue a traduit l’intégralité de ses propos en anglais. Qu’elle en soit remerciée.

GHOST devrait être entré en studio en début de semaine pour enregistrer le successeur de « Meliora ». On peut supposer que, à la façon des musiciens de SLIPKNOT dont on connaît le visage mais qui continuent à monter sur scène masqués, Papa/Tobias apparaîtra toujours grimé et ses goules masquées. On peut certainement lui faire confiance pour retomber sur ses pattes et peut-être même nous surprendre…

 

Blogger : Laurence Faure
Au sujet de l'auteur
Laurence Faure
Le hard rock, Laurence est tombée dedans il y a déjà pas mal d'années. Mais partant du principe que «Si c'est trop fort, c'est que t'es trop vieux» et qu'elle écoute toujours la musique sur 11, elle pense être la preuve vivante que le metal à haute dose est une véritable fontaine de jouvence. Ou alors elle est sourde, mais laissez-la rêver… Après avoir “religieusement” lu la presse française de la grande époque, Laurence rejoint Hard Rock Magazine en tant que journaliste et secrétaire de rédaction, avant d'en devenir brièvement rédac' chef. Débarquée et résolue à changer de milieu, LF œuvre désormais dans la presse spécialisée (sports mécaniques), mais comme il n'y a vraiment que le metal qui fait battre son petit cœur, quand HARD FORCE lui a proposé de rejoindre le team fin 2013, elle est arrivée “fast as a shark”.
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