
Le 28 janvier s’est tenu la 60e édition des Grammy Awards au Madison Square Garden à New York. L’équivalent américain de nos désespérantes “Victoires de la musique” (c’est clair que c’est pas la musique qui va crier victoire devant les nommés et le palmarès) qui, même s’il reste beaucoup à redire sur le traitement réservé aux artistes qui figurent dans les catégories rock et metal, la remise de leur prix s’s'étant faite avant le direct, ont au moins l’avantage de présenter deux "genres" cruellement absents en France.
L’an dernier, c’est METALLICA, accompagné de “Lady Gaga”, qui avait interprété en live “Moth Into Flame” avec bien des problèmes de micro pour James. Cette année, c’est BODY COUNT, nommé dans la catégorie “Best Metal Performance”, qui est monté sur scène pour jouer “Black Hoodie” (vous pouvez retrouver leur live en fin de news). Mais c’est MASTODON qui a décroché la timbale pour son “Sultan’s Curse”, face à BODY COUNT, donc, MESHUGGAH (“Clockworks”), AUGUST BURNS RED (“Invisible Enemy”) et CODE ORANGE (“Forever”).
Bizarrement, c’est en catégorie “Best Rock Album” par contre que figuraient les sludgers d’Atlanta (va comprendre, Charles) avec leur « Emperor Of Sand », face à « Hardwired… To Self-Destruct » de METALLICA, « The Stories We Tell Ourselves » de NOTHING MORE et « Villains » de QUEENS OF THE STONE AGE qui ont tous dû s’incliner devant « A Deeper Understanding de THE WAR ON DRUGS.
Dans la catégorie “Best Rock Song”, FOO FIGHTERS a raflé la mise avec son “Run” qui a coiffé au poteau “Atlas, Rise!” de METALLICA, “Blood In The Cut” de K.Flay, “Go To War” de NOTHING MORE et “The Stage” d’AVENGED SEVENFOLD. A noter l’absence de ces derniers, nommés pour la première fois de leur carrière aux Grammies, mais qui ont choisi de ne pas faire le déplacement, la remise des prix n’étant pas retransmise en direct. Bien joué !
